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L : tch ! Je... je n'avais pas l'intention de dire cela, d'un ton embarrassé. Mais tout est différent lorsque vous serrez enfin votre propre enfants dans vos bras. C'est un sentiment puissant qui vous saisit la première fois que vous contemplez le visage de votre bébé. À cet instant vous savez que rien au monde n'est plus important.

Dans un geste inconscient, Hanji posa une main sur son ventre, là où elle avait un jour porté son bébé à elle.
Dès la minute où elle avait appris sa grossesse, elle s'était sentie férocement protectrice de cette vie à naître. Hélas au bout du compte son corps l'avait trahie et ce bébé qu'elle s'était juré de protéger toujours n'avait jamais vu le jour. Puis elle songea à sa mère. Valérie avait-elle jamais éprouvé cet amour immense en la regardant ? Ce besoin de la protéger à tout prix ? Ou n'avait-elle vu dans sa fille qu'un surcroît de travail et de responsabilités?

-un jour je connaitrai peut-être ce sentiment moi aussi, répondit Hanji d'une voix douce.

L : lorsque ce jour viendra, en posant une main sur son épaule, je suis sûr que vous serez une merveilleuse mère, Hanji.

H : vous ne pouvez pas le savoir, en refoulant de son mieux les larmes qui montaient à ses yeux.

L : je vous ai vue avec mes enfants. Ils vous adorent et avec vous ils progressent. De plus je sais que vous avez raison, je devrais être plus souvent à la maison.

Livai demeura silencieux un long moment fixant le sol à ses pieds, avant de relever les yeux vers elle.

-et si...

H : oui, quoi ? en l'encouragea alors qu'il retombait dans son mutisme.

L : et si j'étais un père nullissime ? Si j'étais maladroit dans les activités manuelles? Si je n'arrivais pas à me souvenir de la marque de céréales favorite de Mika ou de l'histoire qu'Eren préfère qu'on lui lise avant de dormir ? Et si... je n'étais pas un aussi bon parent que Isabel?

Une NounouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant