Une Nounou

Livai x Hanji

Il indiqua l'escalier du perron, avant d'ajouter.

-puis je vous rejoindre?

S'il s'asseyait près d'elle, elle serait tentée de le toucher de se blottir contre lui en dépit de tout ce qui s'était passé cet après-midi.

H : aimeriez vous boire quelque chose ?

L : un thé noir serait la bienvenue.

H : je vais vous en faire un, ravie de cette chance de pouvoir rentrer à l'intérieur faire un thé noir pour Livai en quelques secondes puis se refaire une beauté devant le miroir. Elle ne se souciait pas du tout de son opinion bien sûr, mais cela ne l'empêcha pas de refaire sa queue de cheval et de vérifier que son mascara n'avait pas coulé. Enfin elle ressortit sur la terrasse et tendit le thé noir à Livai.

L : merci, en prenant la tasse entre ses mains, mais sans la porter à ses lèvres. Je tenais à m'excuser pour cet après-midi. Et pour ce soir.

H : ce n'est pas grave. Je vous l'ai déjà dit.

L : si c'est très grave. Et vous avez entièrement raison... mais je n'arrive pas à trouver un bon moyen pour que tout fonctionne, mon nouveau travail est plus exigeant que je ne m'y attendais et cela signifie que je dois y consacrer le temps nécessaire établir des contacts, envoyer des mails. Sauf qu'il m'est impossible de faire cela en étant aussi présent à la maison. Les journées n'ont que 24 heures.

H : dans ce cas vous allez devoir réfléchir à l'ordre de vos priorités, en se rasseyant dans le fauteuil rotin. Vos enfants ont besoin de vous, Livai. Ils ont envie d'une relation avec leur père. Moi je suis seulement la nounou et je ne serai pas toujours là. Vous si.

Ce soir elle avait pris des dispositions pour repartir à Athènes. Elle avait cru que cela l'aiderait à mieux dormir, mais au lieu de cela l'idée de retourner là bas l'emplissait d'une immense tristesse.