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Auteure : J'ai dû vous réécrire le chapitre, j'ai supprimé sans faire exprès... mais le voilà quand même aujourd'hui.

Le repas s'était déroulé dans un silence malaisant. De ceux qu'on n'ose faire aucun bruit avec sa fourchette contre l'assiette ou encore mâcher son simple repas. Mirko et Adriana avaient bu leur café rapidement et s'étaient presque enfuit jusqu'à la voiture.
Le brun s'était ensuite sentit plus apaisé quand il s'était installé dans le jacuzzi du spa. C'était la sortie qu'il avait préparé. Il voulait quelque chose de simple mais réconfortant, favorisant la proximité parce que c'était dans les bras de la jeune femme qu'il se sentait le mieux. Comme prévu, lorsqu'il la vit, il sentit son cœur battre la chamade. Elle portait une simple serviette autour de son corps, marchant pieds nus tout en réalisant un chignon. Elle portait aucun maquillage et l'absence d'artifice lui plu davantage.

« Salut pulcino. » Elle lui fit un simple sourire, les joues roses face à son regard. Elle s'approcha et retira sa serviette avant de rentrer. Il tendit sa main pour qu'elle n'ait d'autres choix que de venir de son côté. « Glisse pas. » Elle secoua la tête tout en pinçant ses lèvres. Il la guida sur ses genoux en attrapant sa hanche. Elle prit place sur lui, face à face. La proximité était immédiate mais pourtant idéale.

« C'était une super bonne idée. » Elle posa ses avant bras sur ses épaules pour caresser sa nuque. À cause de l'anxiété, il y'avait laissait des traces d'ongles sur sa chaire, elle arrivait à les sentir sous la pulpe de ses doigts. Ça l'attristait parce que la raison était sa relation chaotique avec Catherine. Il avait cédé à venir à ce repas pour elle. « Arrête de réfléchir, tu te martyrises la tête. »

« Ça s'est mal passé. » Il souffla et elle embrassa son front en réponse. Lui, pris d'émotion, préféra la rapprocher pour l'enlacer jusqu'à ce que sa poitrine soit contre son torse. « Je sature. Je peux plus. Je peux pas tenir Maria dans mes bras et entendre à quel point je suis un monstre ou je ne sais quoi. J'essaye de faire au mieux, je te le jure. »

« Je sais, je sais. Je n'ai jamais douté là dessus. »

« Je veux plus aller là-bas. » Il serra la mâchoire, priant qu'elle ne le rejette pas, qu'elle ne choisisse pas sa mère. « Je peux plus voir Catherine. J'peux pas tourner la page si elle est le diable sur mon épaule, tu comprends ? »

« Alors, tu ne la verras plus. Elle ne viendra plus à la maison. » Elle put sentir ses trapèzes descendre comme s'il se détendait soudainement. « Mais il faut que tu saches que... moi..j'ai l'impression de lui devoir quelque chose. Elle m'a accueilli plusieurs fois dont la dernière fois où j'étais enceinte. Elle a prit soins de moi et de Maria. Elle a gardé Maria et m'a soutenue lorsque j'ai décidé de prendre mon indépendance. »

« Je supporte pas qu'elle puisse t'influencer et qu'elle puisse être proche de Maria. Elle te dénigre tout le temps, t'en as conscience ? »

« Elle est pas si horrible que ça. Je te l'assure. » Elle s'éloigna pour le voir. Il n'y avait aucun doute dans son regard et ça la fit douter, peut-être disait-il vrai, peut-être qu'elle se rendait aveugle par besoin d'une famille parfaite. « On n'a pas les moyens de partir, en plus. Mon travail est... médiocre. Je gagne misère. »

« Il faut que tu saches que... »

« Profitons de cet après-midi. »

Elle le coupa avant qu'il ne s'aventure sur un autre sujet. Elle avait besoin de s'échapper de la réalité et les rappels incessants de Mirko la rendaient anxieuse. Il ne tenta pas de continuer, se rendant compte qu'elle avait cédé à ses demandes. Il embrassa ses lèvres tendrement avant d'envenimer les choses rapidement. Il l'attrapa par les fesses pour la porter et sortir de l'eau. Il s'installa sur le transat, gardant la jeune femme au-dessus de lui, à califourchon. Il lui délia ses cheveux pour profiter de leur douceur, les positionnant sur une épaule avant d'attraper sa nuque pour déposa sa bouche sur son cou, complètement avide, se retenant d'y laisser des marques de son besoin de possession.

« Ta peau est douce. »

Il passa sa langue contre celle-ci pour appuyer ses mots. Néanmoins, elle ne répondit pas, trop concentrée à profiter de son contact.
Les mains d'Adriana glissèrent de ses épaules à ses bras, appréciant chaque centimètre. Ses lèvres, elles, avaient un trajet clair. Elles descendaient dans une ligne droite de son front à ses abdominaux. Elle délia le lacet de son maillot de bain et Mirko dut se retenir pour ne pas prendre les devants, lui qui aimait dominer, surtout depuis cette année. Il ne se préoccupait que de ses propres désirs et se laissait guider par ses pulsions et ses envies. Néanmoins, face à la jeune femme, il la laissa faire, gardant ses mains douces, protectrices mais ne la guidant pas vers un but précis, celui de ses fantasmes. Elle le libéra de son vêtement avant de l'entourer de sa main.

« Adriana, putain... »

« Laisse-moi faire, s'il te plaît. »

Il hocha la tête et cette fois, elle le prit en bouche. Il caressa ses cheveux tout en la scrutant, incapable de la quitter des yeux. Du moins, jusqu'à ce qu'elle intensifie ses gestes en croisant son regard. Il laissa tomber sa tête contre le transat et referma les paupières. Adriana pouvait voir son ventre se contracter et son souffle entrecoupé. Finalement, ce fut lui qui abandonna et l'attrapa par la nuque pour la faire abandonner. Il l'embrassa avec fougue tout en poussant son maillot de bain de côté. Il entra en elle, doucement malgré son impatience. Il la garda au-dessus de lui mais serra ses hanches pour être maître de ses mouvements.

« T'es magnifique. » Elle se cambra un peu plus à son compliment et il en profita pour délier son haut. « Putain. »

« C'est toi. Toi et personne d'autre. Je te choisirai toujours. »

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