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Adriana s'était mis à jouer du piano sur la table basse du salon tout en gardant Maria sur ses genoux. Celle-ci appuyait sur n'importe qu'elle touche et sa mère l'applaudissait comme si elle réalisait une mélodie magnifique. Mirko lui, était à l'extérieur, au téléphone avec quelques employés du chantier. Il passait devant la baie vitrée de temps à autre pour regarder les deux femmes. Elles lui faisaient parfois un geste de la main et il le rendait, se forçant à sourire alors que l'appel était loin de lui plaire. Ils prenaient du retard sur les travaux et sans le nom Castellano, il semblait n'avoir aucun pouvoir comme s'il ne valait plus rien.
Lorsqu'il entra dans la salon, Maria était couchée pour sa sieste et Adriana continuait de pianoter sur le clavier. Il s'installa sur le fauteuil face à elle et elle releva le menton, en s'arrêtant.

« Salut, toi. » Elle inclina légèrement la tête et souria mais il resta muet, la scrutant seulement, comme s'il s'imprégnait de son visage pour se consoler.  « Comment était ton appel ? »

« J'ai l'impression qu'ils s'en foutent de ce que je dis. »

« Ça prend du temps. » Il se renfrogna contre son dossier et Adriana se perdit un seconde sur son torse dénudé. Ses muscles semblaient bien plus proéminents Grâce au soleil et la boxe intensive. « Il faut que tu comprennes qu'ici, ils doivent te faire confiance et non pas avoir peur de toi. »

« Je sais. »

« Essaye une autre approche. » Il acquiesça tout en se frottant sa barbe naissante. « Je sais que tu peux le faire. » Elle quitta le sol pour s'approcher et se pencher sur les accoudoirs de son fauteuil. « Je sais de quoi tu es capable, je sais que tu vas y arriver. » Il attrapa sa hanche pour qu'elle s'assoit sur lui et elle le fit, frissonnant rien qu'à son contact. « Tu es intelligent, talentueux et charmant. Les gens te suivent naturellement. Ils t'écoutent. » Il passa une main dans son dos, relevant son débardeur pour longer sa colonne vertébrale. « Aies confiance en toi. » Elle reposa son front contre le sien alors qu'ils fixaient les lèvres de l'autre.

« De quoi on parlait, là ? » Il souriait maintenant. « Je crois que j'ai complètement oublié. »

« Je parlais d'à quel point tu es merveilleux. » Elle passa une main contre sa mâchoire puis descendu dans son cou. « Le plus sexy. » Elle embrassa sa joue tandis que sa main descendait sur son buste. « Le plus merveilleux. » Il ferma les paupières et laissa sa tête tomber contre le dossier, profitant entièrement de son contact. Il gardait une main dans sa nuque, caressant les cheveux à la naissance tandis que l'autre reposait sur l'accoudoir.

« Dis-moi que tu ne comptes pas t'arrêter là. »

« Dans mes compliments ? » Elle était à genoux entre ses cuisses, le regard vers son visage qu'il gardait vers le plafond.

« Très drôle, pulcino. Allez, s'il te plaît. »

« Tu vois, un s'il te plaît, ça fait toute la différence. »

Elle pouffa, son souffle laissant une trace de chaire de poule sur l'abdomen de Mirko. Il retira son short, bien trop impatient alors qu'elle caressait sa peau. Elle ne se laissa pas amadouer par sa demande et posa seulement des baisers humides à l'intérieur de ses cuisses. Il n'eut le temps de grogner une seconde fois qu'elle le prenait en main tout en continuant de l'embrasser. Il jura face à cette tension insoutenable mais resta immobile, son souffle entrecoupé par les contractions de son abdomen.

« Si t'y mets pas ta bouche, pulcino, je vais peter un câble. »

Malgré ses mots dominants, son ton était suppliant. Elle le fit alors, glissant sa langue d'une traite, longue et paresseuse. Il ouvrit les yeux seulement pour faire l'effort de la regarder et croisa son regard malicieux. Il l'adorait, pleinement, ainsi, si confiante en sa présence, si amoureuse de lui, entier, dans toutes ses forces et ses vulnérabilités. Comme si elle entendait ses pensées amoureuses, elle le prit en bouche, sans jamais le quitter des yeux, y appréciant les étoiles dans cette nuit noire. Il caressa ses cheveux, les repoussant dans son dos pour qu'il puisse entièrement la regarder. Ce fut lui qui lui demanda d'arrêter en premier, attrapant son avant bras pour la remonter. Il l'embrassa avant d'attraper ses hanches et de l'installer sur le fauteuil. Il lui retira son haut d'un geste et embrassa sa poitrine tandis qu'une main levait ses fesses pour lui retirer son short.

« La patience de monsieur Delamare. » Ils rirent tout deux alors qu'il s'installait confortablement, une jambe d'Adriana sur son épaule.

« Pas ma meilleure qualité, effectivement mais je suis poli, je rends la pareille. »

Elle fut incapable de rétorquer alors qu'il posait sa bouche sur son intimité. Elle se cambra comme si elle était possédée et s'il n'était pas aussi concentré, il l'aurait sûrement admiré pendant de longues minutes. A la place, il l'écoutait gémir, enregistrant chaque son dans sa tête comme si c'était un chant d'ange. Il dut retenir sa cuisse alors qu'elle essayait de les resserrer, bien trop réceptive à son contact. Il ouvrit alors les yeux pour s'assurer que tout allait bien et fut ravi de la voir ainsi, à sa merci, tirant sur l'accoudoir à sa tête pour s'ancrer dans la réalité. Il glissa sa main sur son ventre jusqu'à son cou. Elle s'accrocha à son avant-bras et le tira, le suppliant presque de remonter. Il le fit alors mordillant sa peau à son passage.

« Ça va ? » Elle hocha la tête, les joues roses et le regard ailleurs. « Sûre ? » Elle acquiesça et l'embrassa.

« J'ai juste envie que tu sois en moi. »

« Oh. » Il embrassa sa pommette. « Ok, s'il n'y a que ça pour te faire plaisir. » Il déposa une myriade de baisers sur son visage avant d'entrer en elle. Elle geignit, agrippant sa nuque pour l'approcher. « Je t'aime pulcino. »

« Je t'aime aussi. »

Un chapitre en plus...Juste parce que Plk sort son ep à minuit alors streamez fort

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