Mirko avait posé sa main sur les yeux d'Adriana tout en la guidant, son autre main sur sa hanche. Elle tenait Maria tout en priant que le brun lui donnerait chaque détail du chemin parce que ses talons étaient beaucoup trop hauts pour s'aventurer. C'était l'ouverture du restaurant mais aussi les un an de Maria et Il était complètement excité de lui montrer l'intérieur terminé avant que les clients n'arrivent. Il la libéra enfin et après avoir ajusté sa vue, elle laissa un soupir d'exaltation. Tout lui semblait parfait. C'était moderne et accueillant et les couleurs boisées rendaient la pièce réconfortante. Ça n'avait plus rien à voir avec l'ère Castellano et elle en était bien trop ravie.
« C'est magnifique. »
« Ouais ? » Elle acquiesça tout en levant la tête vers les lumières. « J'ai fait vraiment... selon ce que je voulais. » Il embrassa sa tempe, comblé. « Tu peux avancer, explore. » Elle s'aventura alors, ses escarpins claquant contre le nouveau parquet. Elle ne savait pas où poser le regard tant tout lui semblait parfait.
« T'es vraiment doué. » Elle passa le bout de ses doigts sur le bar. « T'es fait pour ça. Je suis fière de toi. »
« J'ai une surprise pour toi. » Elle se retourna, un sourire timide sur les lèvres. « Enfin, pour Maria mais je crois que ça va te faire plaisir aussi. »
Il s'approcha d'elle et posa sa main dans le bas de son dos pour la guider. Il avait créé sur le côté une petite pièce pour des clients plus importants. Ce soir, il l'avait gardée pour les deux personnes les plus spéciales à son cœur. Il ouvrit la porte coulissante et Maria cria en voyant tous les ballons au sol et au plafond. Il avait fait installé des guirlandes, des confettis mais aussi une montagne de cadeaux. Elle se retourna pour regarder Mirko. Elle avait les yeux brillants et les pommettes rosées.
« T'es le meilleur, tu le sais ? » Il tendit son bras vers elle et elle s'y enfonça. « Merci beaucoup. C'est génial. »
« J'ai regardé ton truc Pinterest et j'ai fait exactement ce que t'avais dans tes dossiers. » Il haussa les épaules tout en riant. « J'ai triché. »
« Tu t'es adapté, dirons-nous. » Il hocha la tête avant qu'elle n'embrasse ses lèvres. « Et j'adore. Et vue la tête de Maria, elle adore aussi. »
Effectivement, celle-ci s'était débattue pour descendre des bras de sa mère pour toucher les ballons au sol. Elle riait de bon cœur, rendant bien trop heureux ses parents. Finalement, elle souhaita les faire participer et tira sur la main de Mirko pour qu'il l'aide à marcher autour. Il céda et ils se baladèrent encore et encore, faisant le tour de la salle jusqu'à ce que le chef de cuisine entre pour leur proposer un repas. Ils acceptèrent le plat du jour et prirent place à la table, laissant Maria vagabonder dans là pièce. Plus le temps allait, plus elle prenait ses aises et se baladait sur ses deux jambes. Mirko regardait de temps en temps la grande salle qui se remplissait au fur et à mesure. Adriana le regardait faire, bien plus anxieuse que lui tant elle voulait que tout se passe bien pour lui.
« La salle va être bientôt pleine. » Il se retourna, un grand sourire et s'approcha de la jeune femme pour s'asseoir à ses côtés. « J'irai me présenter. »
« C'est une bonne idée. » Il reposa son bras sur ses épaules et elle en profita pour appuyer sa tête sur la sienne. Il embrassa son crâne avant de rire en voyant Maria essayer d'attraper un ballon confetti qui glissait entre ses mains. « Elle est vraiment trop mignonne, c'est dingue. »
« C'est clair. » Il passa une main sur le ventre d'Adriana même si celui-ci n'était pas encore arrondi. « Et le second sera tout aussi adorable. »
« Aucun doute. » Il déposa un autre baiser, ne se lassant pas de sa peau. « Est-ce que je t'ai dit que j'étais fière de toi ? » Il acquiesça tout sourire. « Je te le redis encore alors. »
Ils n'eurent le temps de s'adorer un peu plus que Maria demandait toute leur attention. Elle chouina pour monter sur les genoux de son père et il n'attendit pas une seconde pour l'attraper. Elle l'enlaca, frottant son nez contre sa joue. Adriana en profita pour attraper quelques cadeaux et lui tendre. Mirko l'aida à attraper le papier cadeau et la petite fille prit un malin plaisir à en mettre partout sous les applaudissements et les rires de ses parents. Néanmoins, le rire d'Adriana s'éteignît en voyant le nom sur l'un des cadeaux. Ils en avaient reçu de leur proche, du moins, de son ancien second et sa femme, mais ils en avaient aussi reçu de Catherine. Elle en eut la nausée en voyant son nom et Mirko ne put louper son visage blafard. Il n'avait pas regardé toutes les étiquettes et lui attrapa des mains.
« Merde. » Il prit le cadeau et le mit de côté, prêt à le jeter. « J'ai pas fait gaffe quand on a reçu. »
« Non, donne, Maria a le droit de l'ouvrir. C'est son anniversaire. »
« Mais.. »
« ...Ca va, t'inquiète. » Elle se força à sourire. « Elle a fait une lettre ? »
Il regarda tout autour, sans succès, « Nan, rien du tout. » Elle acquiesça, les lèvres pincées pour retenir son menton tremblant. « Je suis désolé. »
« C'est elle qui devrait être désolée. » Elle secoua la tête. « Je lui ai envoyé des messages, même des photos de Maria et elle a a jamais répondu. » Mirko n'en avait aucune idée et cette information lui brisa le cœur. « Je lui ai même dit que nous, nous allions bien et que j'avais même suivi ses conseils et qu'on voit un thérapeute. »
« Et elle a rien dit ? »
« Nan. » Il prit le cadeau. « Mirko... »
« Qu'elle aille se faire.. » Il se retint de jurer parce que les oreilles de Maria commençait à vouloir reproduire ce qu'ils disaient. « Je lui renverrai son cadeau. Hors de question. J'ai ma dose de ses c... Si elle te traite comme ça, comment elle va traiter nos enfants ? »
Il souffla, en colère mais il n'eut le temps de continuer à déblatérer qu'un serveur s'approchait. Il était temps pour son discours et ses remerciements. Il embrassa la joue d'Adriana qui resta à la porte pour l'écouter.
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Cosmos
Romance« Je me battrai jusqu'à mon dernier souffle. » Elle se retira, se retenant de gémir alors que le fil arrachait sa peau. Le sang se mit à couler de nouveau, encore plus abondamment. « Alors, crois-moi, c'est moi qui ai l'avantage. » Cette fois, le ca...
