Plus tard, on passe la journée à s'amuser entre ballades et découvertes. En soirée, on dine en tête à tête. Je ne mange pas beaucoup car mon estomac est trop agité pour cela. Je préfère ne pas prendre de risques. Kylian fait semblant de ne pas le remarquer. Il mange ce que je laisse.
Quelques temps après lorsque nous entrons dans notre chambre, je me dirige vers le placard à alcool, à la recherche d’un peu de courage liquide, mais il saisit mon poignet pour m’attirer contre lui.
_ Ne fais pas ça.
Il me soulève et quand il me pose sur le bord du lit, mes yeux trouvent son entrejambe. Il est déjà dur. La nervosité me tord les entrailles. Il me veut. Je ne le lui refuserai pas, pas ce soir. Il grimpe sur le lit tandis que je m’allonge, mes paumes contre la couverture. Ses lèvres trouvent les miennes, sa langue se fraie un chemin, et je me détends rapidement sous sa bouche experte. C’est bon, familier, réconfortant, au point que les muscles de mes jambes se relâchent. Il s’attaque ensuite à mon mamelon, qu’il aspire à travers le tissu de ma robe. Je prends sa tête dans mes bras, laissant son expérience emporter ma peur. Il y a une urgence dans ses baisers et ses caresses que je n’avais jamais ressentie auparavant.
Il tire sur ma robe pour la faire glisser le long de mon corps, ne me laissant que ma culotte. Il prend un moment pour admirer mon corps avant d’enfouir son visage entre mes jambes. Sa langue glisse entre mes plis à travers le tissu. Avec un grognement, il l’arrache et le jette derrière lui. Sa bouche est chaude et exigeante, mais trop rapidement, il s’arrête afin d’enfoncer un doigt en moi. Puis, il se lève brusquement et enlève sa chemise ainsi que son étui et son pantalon. Son corps est tendu, son érection plus dure que jamais. La faim qui se lit sur son visage m’effraie.
_ Tu es à moi Stef, ne l'oublie jamais.
L’instant d’après, il surgit au-dessus de moi. Ses genoux écartent mes jambes tandis que son gland se frotte contre mon entrée. Mes muscles se contractent. J’enfonce mes ongles dans ses épaules en fermant les yeux. C’est trop rapide. Il semble à peine contrôler la situation. J’enfouis mon visage dans le creux de son cou, dans l’espoir de me calmer à force de respirer son odeur.
Il ne bouge pas, son érection ne fait qu’effleurer mes lèvres.
_ Stef, dit-il à voix basse. Regarde-moi.
J’ouvre les yeux. Son regard est certes affamé, mais j’y découvre aussi quelque chose de plus doux. J’essaie de me concentrer sur cette tendresse. Pendant un long moment, nous nous regardons l’un l’autre. Il ferme finalement les yeux et se baisse pour que son corps soit au même niveau que le mien.
_ Je suis un connard, râle-t-il.
Il embrasse ma joue, puis ma tempe, alors que la confusion m’envahit.
_ Pourquoi ?
Mon Dieu, cette petite voix m’appartient-elle ? Il est tout ce dont j'ai toujours rêvé, et j’ai l’air terrifié. Rectification : je suis terrifié, même si je devrais mieux le cacher.
_ Tu as peur, et je perds presque le contrôle. Je devrais faire mieux. Je devrais te préparer correctement. Au lieu de ça, j’ai presque enfoncé ma bite en toi.
Je ne sais pas quoi dire. Je me déplace, de sorte que son érection frôle mon entrée, me coupant le souffle. Les yeux fermés, il lâche un profond soupir.
Quand il les ouvre à nouveau, sa faim est contenue. Il glisse jusqu’à ce que sa tête plane au-dessus de mes seins et que ses abdominaux se pressent contre mes plis. Je soupire d’aise à ce contact tandis que ses muscles se contractent. Je peux voir qu’il est toujours sur les nerfs.