Chapitre 70

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Lorsqu'il quitte la chambre de Stéphanie, il se rend directement au bureau de sa mère. Il signale sa présence et entre.

_ Je suis là ! Dit-il en souriant et Mde Adje lui renvoie son sourire.

_ Assieds-toi.

Il prend place et pendant un laps de temps, aucun mot n'est échangé.

_ Depuis quand est-elle dans cet état ?

_ Quelques jours mais son cas s'empirait raison pour laquelle mon époux et moi avions décidé de l'interner.

_ Je comprends, c'est une bonne idée. J'ai remarqué qu'elle a perdu du poids. Est-ce qu'elle s'alimente bien ?

Elle inspiré profondément et décide de lui relater les faits. Il l'écoute attentivement et quand elle se tait, il prend la parole à son tour.

_ Je suppose que l'enterrement de fera en Cote d'ivoire.

_ En effet.

_ Vous irez quand ?

_ Le corps est censé arriver la semaine prochaine, disons ce weekend. Mais avant cela, un recueillement se fera à notre domicile afin que ses amis et connaissances puissent lui rendre un dernier hommage.

_ Je vois, je suis là au cas où vous aurez besoin d'assistance.

_ Merci beaucoup Caleb, je sais que son départ a été brusque................et Aria...? Comment va t'elle ?

_ Pas bien, ils étaient très proches, ce n'est pas facile pour elle en ce moment. D'ailleurs , elle m'a fait savoir qu'elle passera vous saluer à son arrivée.

_ C'est gentil de sa part.

Ils poursuivent leur discussion pendant une vingtaine de minutes avant de se séparer finalement.

                                    *

En soirée.

Depuis mon admission, je passe le temps à dormir. Mon corps est épuisé ds même que mon esprit. Lorsque je me réveille , je ressens une présence dans la pièce et la cherche immédiatement.

_ Encore toi ?

Dis-je la seconde d'après.

_ Je tsi pourtant dit que je reviendrais ce soir.

_ Ce n'était pas nécessaire.

_ Ohh que si , je t'ai pris des vêtements. Va te doucher s'il-te-plait.

Je fais la sourde oreille.

_ Stéphanie ! Tu sais de quoi je suis capable.

Sa phrase ressemble plus à une menace qu'à autre chose. Ne voulant pas le pousser à bout et voir jusqu'où il était prêt d'aller, je me suis exécutée.

_

Une demi heure plus tard.

Je sors de la salle de bains et m'allonge sur le lit à nouveau.

_ Tu n'es pas fatiguée de dormir ?

_ Que veux-tu que je fasse d'autre ?

_ Je suis là, on peut discuter.

_ Trop peu pour moi  !

Je secoue la tête au même instant.

_ Dans ce cas, tu vas m'écouter m'exprimer jusqu'à ce que tu te décides de me répondre.

Ses propos m'irritent.

_ Tu as quel âge au juste ?

_ 34 ans !

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