Je m'approche lentement et lorsque j'arrive à sa hauteur, je pose ma main sur son épaule.
_ Kylian ?
Il me regarde mais ne dit rien.
Je m'assois près de lui et pendant une dizaine de minutes, aucun de nous ne prend la parole. Voyant que les choses risquent de demeurer ainsi si je ne me bouge pas, j'inspire profondément et je lui dis :
_ Mon amour, où étais tu ?
Je pose ma main sur sa cuisse mais au même instant, il la retire.
_ Tu es fâché ?
_ À ton avis ? Dit-il enfin.
_ Mais..
_ Stéphanie, si tu n'as rien à me dire de concret tais-toi !
_ Kylian, je ...je suis désolée.
Il affiche un sourire en coin.
_ De quoi ?
_ Je sais que j'aurais dû t'écouter et prendre les choses simplement.
_ Je te demande de me faire confiance Stef c'est tout ce que j'attends de toi mais c'est trop te demander apparemment.
_ Ce n'est pas ça ! Tu sais pourquoi j'ai du mal à te faire confiance.
_ Pourquoi ? Est-ce en rapport avec Corinne ? Je t'ai prouvé qu'elle ne vaut rien à mes yeux , aucune femme ne m'intéresse tu veux quoi au juste ?!
Il se lève et s'éloigne de moi.
_ J'ai compris.
_ Non, tu n'as pas compris. Je vais te laisser réfléchir et. ..
Je sais ce qu'il veut dire et je n'ai pas envie d'entendre le reste.
_ Accorde-moi le bénéfice du doute comme je l'ai fait avec toi , au moins pour cette fois s'il-te-plaît.
Il l'observe pendant quelques secondes avant de réagir.
_ D'accord, j'espère qu'on aura plus ce genre de situations. Si on doit avoir des problèmes que ça soit quelque chose de réel et assez important. Pas ce genre de futilités !!!
Je l'écoute sans riposter.
Il se calme au bout d'un moment et se rapproche de moi.
_ Viens dans les bras !
Sans attendre une seconde, je cours me blottir dans ses bras.
_ Je t'aime.
Dit-il en déposant un baiser sur ma tempe.
_ Moi aussi ! Peut-être plus que toi !
Il éclate de rire.
_ N'importe quoi !
il paraît plus détendu et ça me réconforte.
_ Où étiez-vous ?
Dis-je ensuite car ma curiosité a pris le dessus
_ Au Campus pour réviser avec quelques personnes.
_ Je vois.
Mon coeur s'apaise. Au moins ils n'étaient pas dans un coin bizarre. Il écrase ses lèvres par la suite contre les miennes. Il enfonce ensuite sa langue dans ma bouche. Ses mains déchirent ma chemise de nuit. Quand elle vole sur le sol, il arrache ma fine culotte en dentelle.
Son regard affamé me parcourt. Puis, il me tire vers lui et me mord la gorge, puis le téton. Je halète de douleur et d’excitation. J'ai en face de moi une toute autre personne, ce côté sombre qu'il renvoie m'excite au lieu de me faire peur.
Mon désir prend le dessus sur ma peur, même lorsqu'il me pousse contre le dossier du canapé. Sa main tient mon cou tandis que son autre main se glisse entre mes plis. Il introduit deux doigts en moi et me trouve humide. Je lâche une respiration difficile alors que mes parois se resserrent autour de ses doigts. Il les retire. Lorsque je l’entends ouvrir sa ceinture et défaire son pantalon, je frissonne de peur et d’excitation. Il mord ma fesse, puis le bas de mon dos, ainsi que mon omoplate, avant de s’enfoncer de tout son long en moi sans prévenir.
Je crie, mais il n’hésite pas. Il plaque son torse contre mon dos tout en me maintenant captive d’un bras autour de ma poitrine. Il entame des va-et-vient forts et rapides. Je me mords la lèvre. Ça fait aussi mal que c’est bon. Chaque fois qu’il s’enfonce en moi, il touche un point plus profond qui provoque des étincelles de plaisir. Kylian se baisse, son souffle chaud contre mon cou, et frotte ses doigts sur mon clitoris. Je crie, halète et gémis. Je peux sentir la tension monter. Le bruit de son pantalon et ses grognements m’excitent encore plus. Ses doigts tordent mon téton presque douloureusement tandis qu’il mord le creux de mon cou. Des étoiles surgissent devant ma vision, et brusquement, j’explose. Je crie son nom encore et encore tout en tremblant sous l’effet de mon orgasme, mais il ne ralentit pas.
Il s’enfonce en moi avec force et rapidité. Ses doigts s’acharnent sans relâche sur mon clitoris alors que sa respiration devient laborieuse. Et puis, je jouis à nouveau, me brisant en mille petits morceaux de plaisir. Lorsque mes jambes s’effondrent, il me plaque contre le dossier de son corps. Avec un grognement, il saisit mes hanches et me baise encore plus fort. Je serai meurtrie et endolorie demain, mais je ne peux pas me résoudre à m’en soucier. Tandis qu’il frémit contre moi et me mord la gorge, je me laisse tomber sur le canapé. Je suis trop rassasiée et épuisée pour faire quoi que ce soit quand il jouit en moi.
Je pense que c’est fini, mais il me soulève et me fait descendre sur le sol. Il écarte mes jambes autant qu’il le peut. Je suis trop sensible, je ne peux pas jouir à nouveau, pourtant, les yeux de Kylian me fixent avec intensité. Il saisit mes poignets et pousse mes bras au-dessus de ma tête. Puis, il frotte deux doigts le long de mes plis, avant de faire le tour de mon ouverture et de les faire glisser centimètre par centimètre. Mes yeux roulent en arrière tandis qu’il me doigte avec une lenteur cruelle. Mes parois se resserrent autour de ses doigts, et j’émets des sons provenant du fond de ma gorge que je ne reconnais pas. Il ne touche pas mon clitoris, il se contente de me baiser avec ses doigts, un regard intense sur son visage.
Je crains que Constantin puisse nous entendre et me retiens de crier à gorge déployée. Il poursuit sa besogne et s'applique de manière consciencieuse en ne laissant aucun espace de mon corps. Lorsque je m'apprête à jouir sous l'impact de ses doigts , il s'arrête et se relève.
_ C'est tout pour ce soir.
Je le fixe d'un air confus, il n'est pas sérieux j'espère ?!