Chapitre 69

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Il prend place ensuite sur une chaise et échange avec le couple pendant une dizaine de minutes.

_ On va te laisser, lorsque tu auras terminé avec elle je t'attends dans mon bureau.

_ C'est compris.

Ils sont sortis juste après et Caleb a posé son regard sur Stéphanie la seconde d'après. Elle dormait paisiblement depuis qu'il était arrivé mais si bout d'un moment son sommeil fut agité. Elle se retournait sous le drap et s'est mise à crier à plein poumons juste après. Voyant cela, il s'est rapproché d'elle et l'a prise dans ses bras.

_ Chuttt, ça va aller. Calme-toi...

Elle a essayé de lutter durant quelques secondes avant de se laisser aller dans ses bras.

_ Tu n'aurais pas dû t'en aller...

Dit-elle à voix basse se situant entre un état d'éveil et de somnambulisme.

_ Je serais toujours là !

Quand elle a entendu cela, son visage s'est adouci.

_ Merci.

Quelques instants après, elle s'est endormie à nouveau. Quand il a voulu la déposer sur le lit, elle s'est agrippée à lui de telle enseigne qu'il ne puisse pas bouger. Ils sont restés dans cette position jusqu'à ce qu'il se rendre compte qu'elle dormait profondément.

...

Une heure plus tard.

Lorsqu'elle se réveille, elle cligne des yeux et regarde tout autour d'un air confus.

_ Comment tu vas ?

La voix la fait sursauter et d'un geste vif, elle se retourne pour regarder dans sa direction.

_ Caleb ?

_ Bonsoir Stéphanie.

_ Depuis quand es-tu là ? Et que fais-tu ici ?

_ J'ai appris ce qui s'est passé, je suis sincèrement désolé.

Elle l'observe avec méfiance pendant un bref moment avant de répondre.

_ Merci, mais tu peux t'en aller maintenant. Je veux rester seule.

Dit-elle ensuite de manière sèche.

_ Tu n'as pas besoin de faire semblant devant moi. Je sais que c'est dur, tu souffres et crois-moi te voir ainsi me chagrine. Même si tu as dû mal à le croire, tu comptes beaucoup pour moi.

Elle affiche un sourire en coin .

_ Combien de temps ...?

_ Pardon ?

_ Combien de temps t'a t'il fallu pour que tu mémorises ton speech ?

Il est pris de court par ses propos mais ne se laisse pas déstabiliser pour autant.

- Pas besoin étant donné que  ça vient du fond de mon coeur.

_ De quel coeur parles-tu ? Les hommes comme toi n'ont pas de coeur !

_ Les hommes comme moi ?

Dit-il en fronçant les sourcils.

_ Oui, tu es tout le temps froid, tu te crois supérieur aux autres et depuis que je te connais tu n'as pas cessé de me donner des ordres comme si je t'appartenais.

Il sourit.

_ Touché !

_Pardon !?

Elle semble confuse.

_ Tu as raison sur un point: Tu m'appartiens et je te l'ai dit, je ferais de toi mon épouse Stéphanie.

Elle roule des yeux et s'allonge en lui offrant son dos. Il éclate de rire face à son geste qui en dit long sur ses émotions.

_ Mon amour, tu ne sais pas à quel point tu me fascines.

Elle se retourne brusquement et se retrouve à quelques centimètres de son visage.

_ Que...qu'est-ce que tu fais ?

_ Je t'observe pendant que tu poses des actes qui me laissent sans voix.

_ Je ne t'aime pas !

_ Tu m'aimeras.

Elle froissé le drap et lui présente son apparence .

_ Regarde-moi , qu'est-ce qui peut t'attirer sur moi présentement ?

_ Je ne suis pas seulement intéressé par ton physique, mais aussi par ta personnalité.

_ Tu ne sais rien de moi...

_ Au contraire , je sais ce qui est important. Tu es une femme intelligente et studieuse. Tu as la tête sur les épaules et de grandes valeurs morales. C'est le plus importante pour moi Stéphanie.

_ ...

Il prend sa main et constate avec joie qu'elle ne le rejete pas.

_ Je sais par quoi tu passes en ce moment et je te demande juste de me laisser t'accompagne dans cette épreuve. Vois moi comme une apaule sur laquelle tu pourras pleurer, un ami ,..

Elle l'interrompt.

_ Un ami ?

Dit-elle d'un air horrifié .

_ Pourquoi pas ?! Tu as une si piètre image de moi Stéphanie.

_ Je me base sur ce que tu laisses entrevoir.

_ Les apparences sont trompeuses, tu l'as appris à tes dépens.

Elle se renferme après qu'il ait dit cela et là il réalise qu'il vient de faire une bourde.

_ Désolé.

Dit-il la seconde qui suit.

Elle le fixe d'un air ahuri.

_ Quoi ?

_ Rien .

Dit-elle aussitôt.

_ Alors, qu'est-ce que t'en dit ?

_ Je ne sais pas.

Il relève son menton et croise son regard.

_ Stéphanie, je serais là. Même si tu me repousse un nombre incalculable de fois, je serais toujours là.

Il semble serein et son attitude attiré son attention mais elle refuse pour autant de se laisser se déshabiller.

_ Tu n'as rien à faire !!? Tes patients doivent t'attendre...

Il sourit et son visage s'illumine.

_ Tu es incroyable !

_ Je ne vois pas ce que j'ai dit d'exceptionnel.

_ Comme toujours mon amour, comme toujours.

_ Tu n'es pas fatigué de forcer ? ...tu n'as pas d'amour propre sérieux parce qu'à ta place je me sentirais toute honteuse.

_ Ceux qui abandonnent facilement n'ont jamais vraiment porté un si grand intérêt à la chose.

_ Hum.

_ Je sors d'un voyage Stéphanie, j'ai voulu te voir d'abord avant de retourner à mon domicile.

Il se lève en mettant de l'ordre sur ses vêtements.

_ Où étais-tu ?

_ Espagne pour un séminaire.

_ Je vois.

Elle se tait ensuite et il profite de ce moment pour se pencher vers elle et déposer un baiser sur sa joue. Quand il se relève, il cherche son regard mais réalise après quelques secondes qu'elle fait exprès de l'éviter.

_ Je repasserais te voir ce soir.

_ Pourquoi ?

_ Je ne veux pas que tu sois seul.

_ Ça ne me dérange pas !

_ Moi si !

Sans lui laisser l'occasion de répliquer, il se dirige hors de sa chambre.

Sexfriends ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant