Chapitre 38

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Par la suite, nous dînons. Il me raconte sa  semaine et je fais de même. Lorsque le repas s'achève, je décide de tout nettoyer. Nous ne sommes pas chez nous, même s'il a essayé de me convaincre du contraire. Pendant que je range les plats, je ressens sa présence dans mon dos .

_ Kyli....

Je ne parviens pas à achever ma phrase car il vient d'attraper mon sein dans sa main.

_ Comme j'aime....petits et fermes !

Dit-il ensuite avant de me retourner pour que je sois face à lui.

_ Tu m'excites tellement tu sais , on t'a déjà dit à quel point tu es désirable ?

Je couine et me frotte davantage à lui.

_ Que veux-tu que je te fasse ce soir ?

_ Je te laisse le soin de choisir !

Il sourit et m'attrape par les fesses pour m'emmener dans un endroit plus confortable.

L'instant d'après, on entre dans la chambre qui est plongée dans l’obscurité, seul un rai de lumière de Lune nous éclaire légèrement. Un lit king size trône au milieu de la pièce, deux lampes de chevet sont placées aux extrémités. C'est assez suffisant pour assouvir nos désirs.

Mes paumes se posent sur le lit, tandis que mon visage s’arrime au sien au plus près laissant nos souffles se mêler.

"Oh Mon Dieu !"

J'ai l'impression de planer, c'est excitant et bouleversant à la fois. Je ferme les yeux un instant pour savourer son parfum qui flotte dans l’air. J’écoute nos cœurs qui courent d’une manière synchronisée. Ensuite, mes pupilles se verrouillent sur les siennes qui ne m’ont pas lâché une seule seconde. Sa bouche me tente diablement. Elle est si proche de la mienne que j’ai une envie inconsciente de la happer.

Nos respirations saccadées s’affolent de plus belle. Sa voix devient rauque, appétissante. Je mordille ma lèvre inférieure, impatiente. Son bassin s’appuie sur mon ventre, puis emprisonne mon corps. Je sens sa dureté devenir encore plus raide et ça m’excite davantage.

Il est clair que j’ai envie de lui.  Je l’ai rêvé depuis que j'ai posé mon regard sur lui ce soir.

_ Tu veux que je sois doux, ou brutal ? me chuchote-t-il en reniflant ma peau.

Je gémis au moment où il pose sa langue sur mon cou, je frémis quand je sens qu’elle trace un sillon en direction de ma clavicule. Je suffoque dès qu’il hisse vers mon menton, qu’il s’approche dangereusement de ma bouche. J’ai envie de hurler qu’il m’embrasse à en perdre haleine tandis qu’il s’arrête à la commissure de mes lèvres, pour remonter jusqu’à ma joue. Au moment où il me la mord, je pousse un petit cri de plaisir.

Il sait comment s’y prendre…

_ J’ai envie de te dévorer en entier… me murmure-t-il d’une voix grave et sensuelle.

_ Tu sais ce qu'il te reste à faire. Dis-je dans un gémissement.

Les sensations qu’il me procure sont si divines que je flotte sur un nuage, mon esprit totalement déconnecté de la réalité.

_ Tu en es sûre…?

Je ne parviens pas à m'exprimer tant le plaisir que j'éprouve est à son comble.
Il poursuit jusqu’à mon lobe d’oreille, le mordille, repart en direction de mon cou. Je n’en peux plus, de ces gestes, du début de plaisir qui apparaît au creux de mon ventre, de l’électricité qui court dans cette pièce et que nous allumons encore davantage.

_ Fais-moi jouir s'il-te-plaît...

Il se redresse, ses yeux me fixent d’une manière bestiale. Il pousse une espèce de feulement qui me rend complètement timbrée.

_ Hors de question que tu jouisses déjà, me dit-il d’une voix grave.

Mon corps frémit. Il se redresse et enlève sa culotte en soutenant mon regard.

_ Retire ton haut ! Me dit-il ensuite.

Je m'exécute, au même instant il enlève son caleçon et me laisse admirer son anatomie avantageuse.

Oui, je trouve son sexe somptueux !

_ Ce que tu observes te plaît ? me nargue-t-il, un sourire en coin.

_  J’ai besoin de te voir en entier. Dis-je ensuite sous forme de plainte.

_ Tu ne m’as pas répondu.

Il poursuit son manège en secouant la tête lentement de droite à gauche. Ensuite, il se penche vers moi. Sa bouche se trouve à quelques millimètres de la mienne, mon souffle se coupe, dans l’espérance de la sentir sur mes lèvres. Il mime un truc que je capte à peine. En réalité, je ne le comprends pas, je suis sur une planète inconnue. Dans un monde de luxure, où j’attends une délivrance divine. Son sourire s’élargit. Il se redresse encore, ne tenant en équilibre que grâce à ses genoux sur le matelas. Sans aucune autre forme de procès, il me retourne sur le ventre, descend la fermeture Éclair de ma jupe.
L’acte terminé, il m’installe une nouvelle fois sur le dos, comme si j’étais une crêpe. Un petit cri jaillit de ma gorge tandis qu’il m’ôte mon vêtement en le glissant vers mes pieds d’un geste rapide.

Je frissonne. Par réflexe, je pose mes mains sur mes hanches que je trouve trop grosses. Sans un mot, il me les retire, se penche vers moi pour commencer à me les mordre.

_ Tu me manges bordel ?! lui dis-je, au bord du précipice.

Il lâche un rire sadique. Oui, complètement sadique.

Il s’arrête pour me détailler avec délectation, se lèche les lèvres, comme s’il s’apprêtait à déguster un bon repas. Ses yeux s’illuminent comme deux phares dans la nuit.

_ Tu es magnifique !

Il me dit cela dans un soupir et je sens de la chaleur grimper jusqu’à mes joues qui s'empourprent face à ce compliment.

Jamais personne ne m’avait dit ça. Jamais. C’est si imprévu de sa part, que ça me bouleverse. Il n’attend pas de réponse, son corps écrase le mien avec force. Il commence à me caresser la nuque avec une paume habile, d’une façon qui entraîne un effet incroyable dans mon entrejambe, un ouragan de frissons non-stop. Sans perdre un instant, il laisse glisser ses doigts jusqu’à mes épaules, en exécutant des effleurements symétriques des deux côtés.

" j’adore !"

Sa main s’empare de l’un de mes seins et le malaxe, tandis que sa bouche suce l’autre de manière brutale. Je pousse un gémissement et ma bouche s’entrouvre. Il reproduit le même geste avec mon sein gauche, puis s’occupe de mon téton droit avec avidité, essayant de le gober entièrement comme s’il voulait l’avaler.

Purée c’est…… dément.

Il lèche mon menton tandis que mes lèvres tentent de le surprendre par réflexe. Il stoppe et pousse un petit rire canaille, en secouant la tête.

_ Tu es un sacré personnage !

Je ne sais pas si c'est une moquerie ou un compliment.

Sa bouche aspire ma peau au niveau de mon cou, pendant que sa langue prend une nouvelle fois le relais. Elle me suce, trace un sillon jusqu’à mon nombril, tourne à l’intérieur de ce dernier. Des étincelles jaillissent de mon bas-ventre. Je gémis longuement, serre mes cuisses pour me soulager. Il ne l’entend pas ainsi et les éloigne l’une de l’autre, pour enfouir sa tête entre mes jambes. Il lèche mon intimité, me déguste, souffle, puis exécute des cercles sur mon clitoris, tandis qu’un doigt me masse la vulve. Je pousse un couinement pendant que les prémices d’un début de plaisir m’envahissent.

"Comment parvient-il à me donner tant de bien-être ?"

Je me cambre, j’ai tellement envie qu’il me remplisse de son sexe gonflé. J’ai tellement envie de grimper au septième ciel avec lui que mon attente se transforme en souffrance.

Sexfriends ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant