Des histoires d'amour, j'en ai eues dans ma vie, mais une histoire d'amour comme celle que je vis actuellement, jamais.
Mon histoire d'amour est autant passionnelle et fusionnelle qu'électrique et explosive.
Mon histoire d'amour est simple tout en...
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‒ Mais ?? Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?!!m'écriai-je en me précipitant à ses côtés. Mon Dieu Harry mais tu saignes !!
‒ Ça va, c'est rien. L'autre est dans un pire état que moi, répondit-il l'air de rien.
‒ L'autre ?!
‒ Ouais, Andy. J'espère que je l'ai défiguré.
‒ Andy ?! Mais qu'est-ce qui s'est passé Harry ?!
Harry m'expliqua qu'Andy lui avait donné rendez-vous chez lui pour discuter et s'expliquer. Au début, Harry n'avait pas eu envie d'y aller, car il se moquait de ce qu'Andy avait à dire. Cependant, il avait fini par accepter, curieux de savoir ce qu'Andy ressentait vraiment envers moi et désireux de mettre les choses au clair. La conversation avait commencé de manière cordiale et respectueuse, avec Harry écoutant Andy parler de moi tout en bouillonnant intérieurement. Mais tout avait dégénéré quand Andy avait affirmé que, malgré les qualités de Harry, je finirais par réaliser que j'avais besoin d'un homme présent en permanence, avec une vie moins exposée, comme lui par exemple. À ce moment-là, le sang de Harry n'avait fait qu'un tour, et les coups étaient partis.
‒ Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu allais le voir ? Et pourquoi tu ne m'as pas répondu au téléphone ? Je me suis inquiétée je t'ai cherché partout !
‒ Parce que tu m'en aurais dissuadé, et j'ai éclaté mon téléphone entre deux coups. Désolé de t'avoir fait paniquer.
‒ Non, c'est pas grave, ce qui compte c'est que tu ne sois pas blessé. Viens avec moi, je vais te nettoyer. Tu saignes, et ça coule sur tes vêtements, dis-je en lui prenant la main pour l'emmener dans la salle de bain.
Harry ne chercha pas à se débattre, même si je sentais qu'il était encore tendu en lui prenant la main. Il me suivit jusqu'à la salle de bain. Je le fis asseoir sur le rebord de la baignoire pendant que j'attrapais un gant dans le placard. Je le passai sous l'eau du robinet du lavabo avant de venir lui appliquer sur le visage et les poings pour enlever le sang. Harry se laissa faire mais grimaça par moments, surtout sur les zones les plus touchées.
‒ C'est vraiment moche ? me demanda-t-il.
‒ Disons qu'il ne t'a pas raté.
‒ Lou va me tuer, on a une conférence à Paris dans trois jours !
‒ Espérons que d'ici là, ça se verra moins, sinon oui, elle va te tuer.
‒ Merci, mon cœur, c'est gentil de me rassurer. Tune m'en veux pas ?
‒ Pourquoi je t'en voudrais ? C'est toi l'homme de ma vie, pas lui. Tu as eu raison de le confronter et de te défendre. Et puis, je pense que je sais mieux que lui quel homme il me faut, et moi, je n'en veux aucun autre que toi, lui souriais-je avant de l'embrasser.
