Des histoires d'amour, j'en ai eues dans ma vie, mais une histoire d'amour comme celle que je vis actuellement, jamais.
Mon histoire d'amour est autant passionnelle et fusionnelle qu'électrique et explosive.
Mon histoire d'amour est simple tout en...
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| MIA |
‒ Tu es prête mon cœur ? C'est le grand jour !dit mon mari en entrant dans ma chambre d'hôpital.
‒ Ne m'en parle pas ! Je n'ai même pas pu dormir de la nuit tellement je suis excitée !répondis-je.
Aujourd'hui, nous sommes le 24 janvier, et j'ai enfin obtenu le feu vert pour aller voir mes filles pour la toute première fois. L'excitation et l'anxiété se mélangent en moi alors que je me prépare. Cela fait cinq jours que je les ai mises au monde, et chaque seconde qui passe me rapproche un peu plus de ce moment tant attendu.
Harry est à mes côtés, souriant et visiblement ému. Il m'aide à me lever doucement du lit, car je suis encore faible, et m'installe sur une chaise roulante. J'aurais voulu marcher pour aller les voir, mais les médecins m'ont dit que comme je ne suis pas encore totalement rétablie de mon hémorragie, la seule condition pour me laisser aller les voir est que j'y aille en fauteuil pour me fatiguer le moins possible. Peu importe le fauteuil, je veux juste rencontrer mes bébés.
En sortant de ma chambre d'hôpital, je ressens un mélange de nervosité et de joie. Les couloirs semblent s'étirer à l'infini, mais enfin, nous arrivons à la section néonatale. Les bruits des machines, les bips réguliers, créent une atmosphère à la fois rassurante et intimidante. Les infirmières nous accueillent avec des sourires chaleureux, conscientes de l'importance de ce moment.
Lorsque j'aperçois les couveuses où Shana et Alana reposent, mon cœur manque un battement. Elles sont si petites, si fragiles, mais incroyablement belles. Les tubes et les moniteurs entourant leurs petits corps ne peuvent pas diminuer l'amour immense que je ressens pour elles à cet instant.
Harry me tient fermement la main alors que nous nous approchons. Une infirmière soulève délicatement Shana et me la passe, et pour la première fois, je tiens ma fille dans mes bras. La chaleur de son petit corps contre le mien, la douceur de sa peau, et ses minuscules doigts qui s'enroulent autour des miens me submergent d'émotions.
Quelques instants plus tard, je tiens aussi Alana. Ses yeux s'ouvrent à peine, mais elle semble me reconnaître, comme si elle savait que c'est moi, sa maman. Les larmes coulent librement sur mes joues, des larmes de bonheur et de soulagement. Harry, lui aussi, est en larmes, sa main toujours serrée autour de la mienne.
‒ Ca semble irréel...m'exclamai-je. Elles sont...
‒ Magnifiques, me compléta Harry.
Tenant Alana dans mes bras, je détaillais chaque parcelle de son doux visage. Elle était un petit ange. Ses paupières délicates étaient à peine teintées de rose, ses cils minuscules et fins comme des fils de soie. Son nez, si petit et parfait, ressemblait à un bouton de rose, et ses lèvres, d'un rose tendre, étaient légèrement entrouvertes, laissant échapper de minuscules soupirs. Je caressais doucement ses joues douces et ses petits poings serrés se détendaient légèrement sous mon toucher. Je pouvais sentir la chaleur de son petit corps à travers la couverture. Elle bougeait à peine.
