4.5 - Tu es ma femme et je t'aime.

61 1 0
                                    

| MIA |

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

| MIA |

Cela fait maintenant une heure que je suis assise dans la salle d'attente de l'hôpital, le cœur battant la chamade et l'esprit en tourbillon. Le docteur m'avait assuré cela ne prendrait pas longtemps, mais le temps semble s'étirer interminablement. L'angoisse me serre le ventre, et je sens la colère monter en moi à chaque minute qui passe sans que personne ne vienne me voir. Anna est à mes côtés, essayant désespérément de me calmer. Elle me parle d'une voix douce et rassurante, posant parfois une main apaisante sur mon épaule. Ses paroles se perdent dans le brouhaha de la salle, où les murmures des autres patients se mêlent aux bruits des pas dans le couloir. La chaleur de l'endroit semble suffocante, et chaque seconde d'attente semble multiplier mon stress.


J'ai envie de faire pipi, me plaint-je. Mais avec ma chance, je suis sûre que je vais être appelée au moment où je serai partie !

Je t'accompagne, et je garderai un œil sur la salle d'attente. Comme ça, si un médecin arrive, je pourrai lui dire que tu es là et que tu es juste aux toilettes.

Ou alors, tu peux attendre ici, dis-je en roulant des yeux.

La dernière fois que j'ai proposé de t'accompagner, tu as refusé, et je t'ai trouvée en détresse sur le sol. Donc cette fois, je t'accompagne, c'est non négociable.

Bon bon, d'accord !


Anna m'accompagna donc aux toilettes de la salle d'attente, veillant attentivement à la fois sur moi et sur la salle d'attente. Elle gardait un œil sur ma direction tout en scrutant les alentours, prête à alerter un médecin si quelqu'un arrivait. C'était une situation plutôt incongrue : faire pipi sous l'œil vigilant de quelqu'un n'était pas la chose la plus confortable, mais je n'avais ni l'énergie ni la patience pour m'en soucier.

Je me contentai de me concentrer sur le fait de soulager ma vessie, déjà trop sollicitée par la grossesse. La sensation de devoir uriner toutes les heures était pénible, mais je savais que c'était temporaire. Les bébés poussaient sur ma vessie, ce qui rendait ces visites aux toilettes inévitables et plutôt désagréables. En me levant, je me sentais déjà un peu plus soulagée, prête à tirer la chasse d'eau et à retrouver ma place dans la salle d'attente.

Cependant, alors que je m'apprêtais à tirer la chasse, une vague d'étourdissement me saisit brutalement. Je me sentis faiblir instantanément, mes jambes ne me portant plus. Avant même que je puisse réagir, je perdis l'équilibre et tombai lourdement au sol. Le bruit de ma chute fit réagir Anna, qui cria immédiatement à l'aide, son visage marqué par l'inquiétude.

Lorsque je repris conscience, je réalisai rapidement que je n'étais plus dans les toilettes de l'hôpital, mais allongée dans un lit d'hôpital. Mes yeux peinaient à s'ajuster à la lumière tamisée de la pièce, mais je pouvais distinguer les contours d'une chambre d'hôpital avec ses murs blancs et ses équipements médicaux.

Amour Caché - Harry Styles & Mia TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant