Des histoires d'amour, j'en ai eues dans ma vie, mais une histoire d'amour comme celle que je vis actuellement, jamais.
Mon histoire d'amour est autant passionnelle et fusionnelle qu'électrique et explosive.
Mon histoire d'amour est simple tout en...
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| MIA |
Aujourd'hui, nous sommes le 19 janvier, et cela fait maintenant une semaine entière et un jour que je suis clouée au lit. Heureusement, j'ai pu quitter l'hôpital et rentrer chez moi, ce qui a été une source immense de soulagement. Passer le reste de ma grossesse dans le confort de ma maison plutôt que dans une chambre d'hôpital est un petit luxe que j'apprécie énormément. J'avais peur de devoir rester enfermée là-bas, entourée de ces murs impersonnels et du constant va-et-vient du personnel médical.
Cette situation m'amène à me remémorer le début de ma grossesse, où j'avais également été contrainte de rester alitée. Les premiers mois avaient été marqués par des nausées incessantes et une fatigue écrasante, me laissant peu d'autre choix que de me reposer autant que possible. Maintenant, c'est un peu comme un retour à cette période, mais avec l'expérience et les ajustements que j'ai appris à faire depuis. C'est comme si chaque phase de ma grossesse m'avait imposé ses propres défis uniques, et celle-ci est une sorte de répétition d'un précédent acte, mais avec une intensité différente.
‒ Je vais faire des courses, tu veux que je te ramène quelque chose ?me proposa mon mari.
‒ Non, merci, répondis-je sèchement.
‒ Même pas une glace ?
‒ Non, vraiment pas.
Harry est revenu de chez sa mère dès le lendemain matin après mon séjour à l'hôpital, comme il l'avait promis à Louis. Depuis son retour, il est constamment collé à moi, et cela commence à me peser. Il passe toutes ses journées avec moi au lit pour me tenir compagnie. Il me parle sans cesse, s'inquiète de mon état, prépare les repas et me les apporte dans notre chambre. Nous partageons chaque repas dans notre lit, et bien que ses intentions soient pleines de bonne volonté, je me sens étouffée.
Je comprends qu'il souhaite simplement me soutenir et être là pour moi, mais cette attention incessante devient de plus en plus pesante. Sa présence constante, bien que bienveillante, me donne l'impression de perdre mon espace personnel. Il est difficile de lui faire comprendre que, même si j'apprécie profondément son amour et son dévouement, j'ai également besoin de moments de solitude pour retrouver un peu de calme et de sérénité.
‒ D'accord, soupira-t-il. Je fais vite, j'en n'aurai pas pour longtemps.
‒ Prends ton temps, ce n'est pas comme si je pouvais bouger du lit de toute façon !
‒ Pourquoi tu me parles comme ça Mia ? Ca fait deux jours que j'ai l'impression de littéralement te faire chier, pourtant je fais tout pour être au maximum avec toi et que tu ne restes pas seule !
‒ C'est justement le problème, Harry. J'ai besoin d'un peu de solitude, tu m'étouffes !
