Après un incident qui semble avoir chamboulé sa vie, Callie fait la connaissance de deux chasseurs, qui vont irrémédiablement changer sa vision du monde. Fini, sa petite vie tranquille et ses histoires de lycées. A présent, son monde est peuplé de m...
Malgré toute la meilleure volonté du monde, je n'avais pu échapper au repas de Jody, et aux supplications de Logan pour que je restes quelques heures. Lola s'était sentie directement à l'aise, dans la petite maison du shérif, et devait partager sa chambre avec Claire. Voir ma petite soeur s'adapter aussi vite dans une nouvelle maison me rassurait, même si ça me faisait mal de devoir la laisser ici. Logan, me connaissant parfaitement bien, me prit à part et tenta de me rassurer, en m'assurant qu'il prendrait soin de ma soeur comme il l'avait fait avec moi.
- Merci, mon vieux. C'est adorable de veiller sur elle. Tu me tiendras au courant s'il y a quoi que ce soit ?
Logan, toujours aussi prévenant, me le promit avant de m'entraîner à table. Jody avait encore cuisiné à la perfection, et ce fut en compagnie de Claire, Alex, Logan, Lola, et Patience que le repas débuta. Très vite, Claire posa des questions sur les enfants.
- Eh, tu nous as toujours pas dis quels prénoms tu avais choisis, avec Sam !
- Elle ne m'a rien dit non plus, grommela Lola d'un air boudeur.
- On a pas choisi vraiment, vous savez .., ai-je menti. Très bon, ton poulet, Jody !
- Changes pas de sujet ! Je veux savoir aussi ! D'ailleurs, je veux être marraine !
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Moi qui pensais que Jody allait m'aider à m'en sortir, c'était raté. Le dessert passé, je pris rapidement le chemin de la voiture. Quand je repris la route, après avoir assuré à tout le monde que j'étais en état de rentrer, et remercié Jody pour l'accueil de ma soeur, mon coeur pesait aussi lourd que mes yeux. Le dernier câlin de ma soeur avait été fatal, et avait fait fondre les pauvres résistances émotionnelles que j'avais réussi à mettre en place.
C'est pour cela que je fis une pause, avant de rentrer. M'arrêtant sur le bas-côté de la route, c'est en serrant mon manteau contre moi que je laissais sortir les larmes que j'avais retenue, depuis quelques heures. Mes yeux étaient rouges, et mon souffle saccadé par mes sanglots, mais ça faisait du bien. Je m'empêchais souvent de pleurer au quotidien, avec les garçons autour de moi, et je me rendais compte que c'était finalement libérateur. J'allais reprendre la route en remettant le contact, après m'être essuyée les yeux, quand une vision me saisit : Castiel, poignardant Lucifer, près du bâtiment qui représentait l'entrée des Enfer, depuis que Crowley avait pris le contrôle.
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