Deux frères, une nouvelle vie. #Supernatural

Chapitre 41 : Quelque part entre les mondes.

Deux bonnes semaines après l'affaire des catcheurs, j'étais toujours au bunker, où je prenais mes marques petit à petit. Aucune nouvelle d'Amara, ni de Crowley, et les garçons décidèrent de sortir manger. C'était pas plus mal. J'avais faim de malbouffe.

Mais pour gâcher l'ambiance, Sam tomba sur un article dans le journal : une enfant tombée dans le coma mystérieusement. Une affaire pour les chasseurs. Alors on se mit en route. De toute manière, j'avais pas envie d'aller en cours, et mon prof m'envoyait un résumé des siens. C'est cool d'être la préférée du prof, des fois.

En arrivant sur place, je laissais les garçons passer en mode FBI, et allais marcher autour de la maison : j'aiderai en temps voulu. Ça me faisait du bien de ne plus être enfermée, libre, à l'air pur. Mais je savais que cette affaire puait. Quand les garçons revinrent, ils étaient persuadés qu'il s'agissait de fantôme : lumière vacillante, froid dans les pièces. Mais quelque chose ne collait pas : on avait appris que Bobby et Rufus, de vieux chasseurs morts aujourd'hui, était venu quelques années avant, grâce à la voisine de cette fameuse maison. C'était donc trop simple, selon moi. Aussi, après une recherche sur les morts dans la maison, ils décidèrent de vérifier si les corps avaient été brûlés. Et c'était le cas, forcément : Bobby avait toujours été consciencieux. En route pour le motel, après l'ouverture des tombes, Sam apprit que la mère avait subit le même sort que sa fille : dans le coma avec seulement une emprunte de main sur la jambe. Je proposais de retourner dans la maison, pour une nouvelle observation. Dean accepta.

En fait, la maison vide était flippante. Les pièces étaient froides, et j'avais des frissons, rien qu'en étant là. En entrant dans le salon, je vis que la mère avait tenté de retirer la tapisserie, qui, avouons le, était moche. Mais ce qui attira mon regard, c'était l'espèce de partie de symbole. Tirant sur le reste, je fit apparaître le reste du symbole, et je sus qu'on tenait quelque chose.

- Eh, les gars, je crois que ..

- On est là, dit Sam, derrière moi, en me faisant sursauter. Ce symbole, il me rappelle quelque chose.

- Et c'est sûrement pas pour de simples fantômes, ajoutai-je.

Sam le prit en photo, et cette fois, nous avons pu reprendre le chemin du motel. J'avais encore froid, au point d'avoir mis un pull de grand-mère, et des chaussettes en moumoute. Mais c'était pas vraiment grave, puisqu'on devait trouver ce que signifiait ce symbole. Pour cela, il nous fallu tout de même quelques heures, et entre temps, on avait dû commander à manger, vu les bruits que faisait mon estomac. Dean l'avait même renommé « La baleine en train de crever. », LBTC, pour les intimes. Avec une demi-pizza dans le bide, ça allait mieux. Il fallu une petite heure de plus, enfin, de somnolence, pour moi, avant que Sam me fasse de nouveau sursauter. Il avait apparemment trouvé.

- C'est ça, c'est le même symbole celtique. Ce sont .. c'est lié aux mangeurs d'âmes. Ce sont des créatures qui se postent sur une maison, et emprisonnent des âmes dans un lieu situé entre le réel et la mort. C'est un lieu situé entre le temps et l'espace, et apparemment, c'est comme si les âmes étaient prises au piège dans la maison, sans vraiment l'être.

- C'est flippant, déclara Dean. Et comment on peut les tuer ?

- On ne peut pas. Bobby l'avait piégé dans la maison, mais ..

- Le fait que le symbole soit gratté a dû les libérer, dis-je, finissant la pensée de Sam.

- Donc, cette sorte de .. nid, regorge des âmes qu'ils ont pu prendre au piège, c'est ça ? Et si on ne les libère pas, elles seront bloquées ? Demanda Dean.

- Exact. Et leurs victimes mourront dans le monde réel, conclu Sam.

- Ouais, bah, en résumé, faut vider leur réserve de bouffe, dis-je en souriant.