Le Journal des Quatre Indécis

Roxane-03/09

Mercredi 3 septembre

Roxane

Salut personne !

Le lycée… Que dire ? Ça m’a l’air vraiment cool mais hyper effrayant… Je me sens seule. Mais tellement seule ! Je ne connais personne et Lou est dans une autre classe. J’ai beau me dire que je vais finir par me faire des copains, ça me parait impossible !

Le point positif c’est qu’une fille et un gars, voyant que j’étais seule à la cafète (je crois qu’ils ont eu pitié de moi… Super !) sont venus me parler, ils ont été hyper cools, même quand j’ai fondu en larmes comme une gamine ! Ils sont dans ma classe et s’appellent Linda et Maxime mais tout le monde l’appelle Maxou… Pas très viril vous allez me dire mais quand vous aurez vu la tête du gars et surtout ses muscles… Et non je ne suis pas attirée par lui ! Vu que vous ne pensez qu’à ça, je le précise. Je vous connais ! Je suis sûre qu’on pourrait devenir amis (et encore ils sont venus par pitié par pour faire ami-ami), mais on très très différents et il n’est pas spécialement beau, un peu vulgaire et il joue juste à l’hyper sociable. De toute façon, il est déjà avec Linda et, à vrai dire, ils ne vont pas du tout ensemble… Et puis, même si ça fait un mois et que je vais avoir l’air débile en l’écrivant, je pense encore à Tristan.

Quand j’ai dû partir du camping, je suis allé lui dire au revoir. Il ne voulait pas me regarder dans les yeux, il m’a dit au revoir, m’a fait la bise et a lâché un : « On restera pote. ». Mais il n’a jamais répondu à mes appels ni à mes texto, je lui ai même envoyé un mail, c’est dire… Maintenant, il ne me reste plus qu’à l’oublier !

Tout ça pour dire que j’ai fait quatre crises d’angoisses en moins de deux jours… Heureusement, pour la plupart, Lou était là…

Sinon, parlons un peu de ce trou pommé dans lequel on vit… La maison est jolie certes, mais on se croirait à la campagne et les habitants disent « gavé » à longueur de journée. Ça commence à me taper gavé sur les nerfs (au bout de trois jours seulement…).

Ah, et puis Arthur nous a tapé une grosse crise de nerfs hier en disant que (je cite) « Bordeaux c’est ***, Et qu’il n’y a même pas un *** de Starbucks dans ce *** de trou pommé… » Ça a continué comme ça pendant un bon quart d’heure jusqu’à ce que papa lui foute une baffe et l’enferme dans sa chambre. Il faut préciser que si Arthur a mis plus de 5 fois le pied dans un Starbucks de sa vie, c’est le maximum… Mais c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase : je l’avais jamais vu dans cet état-là… Enfin, je crois que ça lui a fait du bien, la gifle, même s’il n’a plus adressé la parole aux parents jusqu’à ce qu’il ait trop faim !