Le Journal des Quatre Indécis

Arthur - 23/11

Dimanche 23 novembre

Arthur

Salut à tous mes fans !

D'abord, merci à Aliénor pour sa crise de jalousie. Une raison de plus pour Ophélie de me craindre ainsi que ma famille. Mais je vous remets dans le contexte.

Ophélie et moi avions rendez-vous le jeudi soir devant chez elle pour se balader. Alors, comme prévu, je sonne chez elle vers 18h00. C'est son frère qui m'ouvre. Il fait une bonne tête de plus que moi et il est en terminale. Je demande si Ophelie est là et il me dit qu'elle est dans sa chambre. Je m'y rends. Sa maison est très grande et je ne suis jamais venu alors Amarin, son frère, m'indique le chemin.

Arrivé, je toque.

« Rentre ! crie Ophelie

Ce que je fais.

-C'est..., je commence.

Mais je m'arrête. Elle n'est pas seule.

-Ah euh... je, bégaye-t-elle, je pensais que c'était Amarin...

-Ouais, c'est ça !

-Arthur ! Quelle surprise ! s'exclame alors la personne la moins supportable du monde.

-Mattéo ! je fais sur le même ton, Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je vais t'expliquer..., commence Ophélie.

-T'as intêret !

En même temps, elle est au milieu de sa chambre avec Mattéo la tennant par les hanches. Bref, c'est louche. Elle se dégage.

-Ce n'est pas se que tu crois ! Quelqu'un a toqué à la porte et j'ai cru que c'était toi qui avait de l'avance. Alors, j'ai ouvert mais en fait, c'était Mattéo. Je lui ai demandé de partir mais il n'a pas voulu. Il... Il a commencé à m'attraper ! J'allais lui foutre une baffe ! Je te jure, Arthur !

-Mouais, je lâche en me tournant vers Mattéo. Un coup dans le nez, ça t'as pas suffit ?

Il porte la main à son nez par réflexe.

-Si, merci.

-Alors dégage de cette maison ! Et si je te revois à moins de deux mètres d'Ophélie, je t'envoies à l'hôpital, c'est clair ??

Ma voix gagne en puissance le long de ma tirade et maintenant, je hurle. Ce qui attire Amarin qui se ramène.

-Il se passe quoi ici ?

Personne ne répond et Mattéo sort de la pièce sans flancher face à mon regard. La porte d'entrée claque.

-Viens Ophélie, je lui dit en lui tendant la main.

Elle l'a prend et on commence à partir. Mais Amarin me retient par le bras.

-Si il lui arrive quoi que se soit à cause de tes problèmes à la con, tu vas morfler. Tu comprends ?

-Oui.

Et devant son regard septique, j'ajoute :

-Moi aussi j'ai une petite sœur. Et moi aussi, je serai près à défoncer n'importe qui pour elle. »

Les mots sont un peu forts mais ma réponse lui convient et il me lâche. D'ailleurs, il va peut-être falloir rendre visite à un certain Axel...

Ophélie et moi sortons, toujours main dans la main. Il y a encore un blanc. D'habitude, je parle sans arrêt avec une fille mais j'ai peur de saoû
Uler Ophelie. Alors je me tais.