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C'est à notre plus grand malheur que nous nous retrouvâmes tous à nouveau en voiture. Tout en attachant ma ceinture je ne pu m'empêcher de souffler de mécontentement, j'espère que tout ceci aller se finir rapidement car je devais l'avouer mon appartement me manquais terriblement.

-Tu sais si tu arrêtes de râler tu pourras reposer ta tete sur mon épaule pendant le trajet.

Me dit Dean, un sourire narquois au lèvres, je soufflais un peu plus, poser ma tête sur son épaule et fermer automatiquement les yeux.

-Essayez tous de vous reposez pendant l'heure de route ce sera déjà ça et puis on ne sait pas pour combien de temps on en aura.

Sous les conseils de Gordon tout le monde essaya de dormir tant bien que mal.                           

Mon réveil se fut d'une grande douceur, les légères caresses qui furent prodigués sur mon crâne chevelu eut le mérite de me satisfaire.

-Allez belle au bois dormant on est arrivés.

-T'es pas trop une brute finalement.

Répliquais je à Dean, un brin joueuse, tout en sortant de la berline. Il prit un air outré tout en plaçant exagérément sa main sur son cœur.

-Moi une brute? Tu me vexes beaucoup tu sais Lexie.

Les filles et moi nous perdîmes dans un rire face à sa mine déconfite, heureusement qu'il était la pour détendre l'atmosphère car si nous devions compter sur la mine impassible de Gordon nous n'étions pas sortis de l'auberge. Posant nos affaires à nos bureaux respectifs nous allâmes tous les six rejoindre la salle de conférence ou Abby nous attendait. Après l'avoir salué nous nous affalâmes tous autant que nous étions sur les sièges entourant la grande table. Évidemment le grand Ian Gordon ne montra pas sa fatigue et toujours aussi stoïque resta debout, tout comme Abby .

-Salut les amis contente de vous revoir, je suis vraiment désolé de vous ramener aux bureaux aussi tard mais on à une affaire assez urgente puisque les meurtres se trouvent ici, à Quantico.

-Mais encore?

Répliqua Davies sans aucun doutes, dans le même état de fatigue que nous.

-Deux procureurs sont mort aux cours de ces deux derniers jours, ils ont tous les deux étaient retrouvés la gorge tranché chez eux juste avant de partir travailler.

-Pourquoi n'avons nous pas étaient prévenu plutôt?

Clama Dean prenant conscience de la gravité de la situation. C'est une chose d'arrêter des tueurs en série dans les quatre coins de l'Amérique, en revanche quand l'ennemie était chez nous c'était une autre affaire.

-Vous étiez déjà en mission mon mignon et puis moi même je ne viens d'en être informé qu'à l'instant puisque la police à tout fait pour cacher l'affaire au grand public. Malheureusement au deuxième meurtre ils en ont conclut à un tueur en série et mon contacté. Un proche d'une des victimes lui aussi procureur et venu nous sollicité de vive voix, il a peur d'être une des prochaines victimes.

-Pour ça il faut comparer les deux victimes, mise à part leur profession, aucun lien entre eux?

Demanda Gordon. Abby nous montra alors les photos des deux hommes.

-Nous sommes donc certain que c'est un tueur en série, le mode opératoire est le même, néanmoins comme a dit Gordon il n'y a aucun autre point commun mise à part la profession puisque les deux procureurs ne se ressemblent pas physiquement.

-Vu les dates de leur mort, il tue donc chaque jour à apparemment à intervalle régulier.

-Même heure, 22h.

Rajoutais-je à la suite de Bonnie.

-Mais pourquoi vise t-il des procureurs, l'égorgement est une manière très violente de tuer cela déshumanise totalement, alors quel est son mobile?

-Il a peut être vécu une expérience traumatisante et l'auteur était très certainement un procureur.

Rétorqua Hailey tandis que Lewis enchaîna.

-Raison pour laquelle il déshumaniserai des procureurs, il souhaite se venger, s'il n'a commencer il n'y a que deux jours on doit sûrement le retrouver parmi les procès qu'il y a eu depuis ces quinze derniers jours.

-Oui, Jones trouve nous toutes les affaires ayant eu lieu depuis ces deux semaines dans les environs.

-Je m'en charge.

-Fais moi aussi entrer ce procureur.

Suivant les dires de Gordon, Abby fit rentrer le dite homme.


Mon cœur rata un battement. Comme un château de cartes, c'est mon monde qui s'effondra.

Entrant dans la pièce c'est sans réfléchir que je bondis de ma chaise pour le pointait avec mon arme, toute traces de fatigue ayant disparu. L'action si inattendu, aucun ne bougèrent pendant quelques secondes. Mon geste impulsif mais emplit de rancune passé me surpris autant qu'il survirait mes collègues. Malheureusement je ne pu me retenir lorsque mes yeux rencontrèrent les siens. Un comportement indigne de la femme dont j'étais devenu mais je n'avais pu me contrôler. Cet envie irrépressible de tirer, de lui ôter la vie, comme il me l'avais fais.

Œil pour œil.

Évidemment bien que surpris ils ne fallut qu'une fraction de seconde à l'équipe pour réagir. Dean parla le premier, tendu aux extrêmes.

-Bordel qu'est ce que tu fais Lexie!

S'exclama t-il, sa voix teintée d'une inquiétude palpable. Je les entendais mais n'en écoutais aucun. Étant beaucoup trop obnubilé par l'enfoiré face à moi. Et puis comme si tout ceci n'était pas suffisant il se permit de l'ouvrir.

-Bonsoir mademoiselle White, je suis ravie de vous revoir vous êtes devenue une magnifique jeune...

-FERMEZ LA!

Hurlais-je sans pouvoir résister. La respiration erratique c'est avec rage que je vis Gordon entrer dans mon champs de vision. Contrairement aux autres, lui avait garder un calme olympien. Il ne prononça alors que quatre mots avant de se placer entre cet ordure et moi.

-Baisse ton arme White.

Animée par une haine sans nom, c'est ma colère qui s'exprima à ma place.

-Poussez vous Gordon.

Grognais-je.

-J'ai dis, baisse ton arme.

Reprit-il cette fois d'un ton plus dur, je ne bougeai point ce qui le poussa à faire un pas en avant.

-C'est un ordre Lexie tu baisses ton arme et sur le champs.

C'était la deuxième fois qu'il prononçait mon prénom, ceci eut le mérite de me déstabilisé durant un instant et c'est en perdant le fil que je rejetais mon regard vers lui. Comme un retour à la réalité c'est dans la profondeur de ses yeux sombres que j'abdiquais, résignée.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant