Cri du cœur

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Après ce déjeuner fort en révélation, nous avions tous reprit le travail. Malgré l'atmosphère d'une plénitude sans bornes qui régnait, je ne pus me détourner de mes pensées. Comment le pourrais je? Sahant pertinemment que rien ne m'arrêterais j'avais décider de continuer sur ma lancée, qu'importe ce que je découvrirais. J'étais assez forte pour encaisser le coup. La sensiblerie étant un luxe dont je ne pouvais me permettre. Inspectant rapidement les environs c'est déterminée que je venais de lancer un avis de recherche sur l'homme qui m'avait téléphoné. J'avais reçu beaucoup d'appel dans l'heure qui avait suivit mais seul un m'avait interpellé. Il fallait que j'y aille. Prenant comme alibi un vieux dossier qui traînait sur mon bureau c'est avec un visage faussement détendue que je partis en direction de l'antre d'Abby.

-Alors?

Me jetant un coup d'œil je la vis pianotait sur son ordinateur d'une vitesse affolante.

-Alors il va me falloir deux bonnes heures, les programmes mis en place pour le protéger sont complexe et je dois avouer que même moi je n'aurais pas penser à installer certains codages.

-Le temps que tu arrives à le décrypter, je vais aller attraper celui responsable du canular.

-Fais bien attention.

Me dit elle soudain, en arrêtant toutes ses actions.

-Et si tu as un problème..

-Ne t'en fais pas je ferais attention.

Sur ces mots je sortis une nouvelle fois de l'établissement. L'adresse que m'avait donné Abby fut celle d'un immeuble miteux au fin fond d'une ruelle dont la réputation était à la hauteur de l'image qu'elle retranscrivait.
Pourrie et malfamé.
Prenant mon courage à demain et faisant le bilan de mes vaccinations au cas où j'attraperais le tétanos, il ne me fallu que quelques minutes pour trouver l'immeuble. Je du montais jusqu'au troisième étage avant d'enfin tomber sur la bonne porte. M'assurant que mon plaisantin était bel et bien seul comme semblait me l'indiquais les bruits inexistants, c'est d'un coup de pied rageur que je défonçais la porte. L'entrée qui menait directement sur le salon eus le mérite de me le faire découvrir en plein remplissage de sa valise. Empressé et sous le choc il n'eut pas le temps de réagir et déjà je le pointais avec mon arme.

-Je crois que nous ne sommes pas présentés. Ou du moins pas officiellement, je m'appelle Lexie White et tu m'as téléphoné ce matin. N'ayant pas tout compris de ton charabia robotisé je me suis dis, mais pourquoi pas ne pas lui rendre visite? Bon si ça te dérange pas on va aller se balader tous les deux.

-Qu'est-ce qu...

Il n'eu pas le temps de finir qu'il s'écroula sous l'effet du puissant calmant que je venais de lui injecter lors de la tirade. La seringue soigneusement préparée pour lui gisait à présenté sur le sol à ses côtés. Lorsque je fis obligé de me relevais je l'insultais de ne pas peser plus lourd que mes soixante kilos, car bon sang qu'il était lourd!

-Tu.... ne sais pas..... à qui tu as..... affaire...

-Bla-bla-bla ne gaspilles pas ta salive chéri.

Un bras sur mes épaules et je sortis avec lui sous le regard courroucé du concierge. Ayant préalablement quémander au taxi de m'attendre il était toujours là lorsque je revins. L'engouffrant à l'intérieur du véhicule c'est brusquement que je le bousculais.

-T'endors pas on arrive bientôt.

Donnant la nouvelle adresse au chauffeur c'est quelques micro secondes plus tard qu'il démarra.

Au bout d'une dizaine de minutes, il se gara devant l'hôtel. Lui tendant de la monnaie je sortis de la voiture avant d'entraîner avec moi le drogué empoté. Lorsqu'enfin j'atteignis l'accueil c'est sans le moindre report que je montrais mon insigne à l'hôtesse.

-Agent fédéral du FBI. J'aimerais avoir une chambre pour une personne.

L'hôtesse ne su plus où se mettre et c'est sans un mot qu'elle me tendit des clés.

-Merci et j'aimerais aussi n'être dérangé sous aucun prétexte, même lorsque je partirais tout à l'heure je ne veux qu'aucune femme de ménage ou homme de main ne pénètre dans cette chambre tant que je n'aurais pas rendu les clés, c'est une question de sécurité nationale.

La femme hocha vivement la tête, bien trop impressionnée pour répondre. D'un hochement entendue je partis en direction des ascenseurs. Enfin arriver dans la suite c'est brusquement que je le balançais sur le lit. Tombant à la renverse sans même pouvoir prendre un appui je partis directement fermer les rideaux.

-Tu t'es.... mise dans.... une sacrée.... merde....

S'esclaffa t-il soudainement entrecoupé d'une quinte de toux.

Sans prendre le temps de lui répondre, sachant pertinemment qu'il avait raison c'est d'un regard entendu, je fermais à double tour la porte. Prenant une des chaises présente dans la chambre je l'y déposais négligemment. Le scotch que j'avais mis dans ma poche me servis enfin et c'est d'un coup vif que je l'y attachais. Vidant le rouleau je terminais par un morceau conséquent sur sa bouche.

-Ne t'en fais pas je ne t'abandonne pas je reviens dans pas longtemps, ne bouge pas.

Lui dis-je malicieusement en refermant la chambre sous son regard haineux. Rapidement je retournais au QG. Par chance je ne croisais personne et pus alors tranquillement me dirigeais chez Abby.

-J'aurais plus d'info ce soir et toi t'en es où?

C'est en sursaut qu'elle se retourna. Pour la deuxième fois de la journée je fis l'auteure d'un nouveau regard haineux.

-Ça fait deux fois d'affilée que je me prends ce regard.

-Tu m'as encore fait peur!

Sous son air offusquée je m'excusais. Grimaçante, j'enchaînais.

-Nouveau problème détecté, un codage de décalage d'alphabet, c'est vraiment du génie! Malheureusement ça retarde l'échéance et il me faudra une bonne partie de la nuit pour tout essayer. 

-De toute façon j'aurais moi aussi des infos cette nuit, alors on verra demain, merci Abby.

-Tu auras des infos? C'est à dire?

Me lançant un regard suspicieux, je ne répondais pas. Lui assignant un simple clin d'œil qui j'espère lui suffirait sortis une dernière fois de son bureau.
Il ne manquerait plus que je lui dise, passer ma soirée à torturer quelqu'un.