Cri du cœur

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Nous étions lundi! Je vous l'avoue je n'avais jamais étais aussi impatiente d'être le jour que l'on est. C'est avec un grand bonheur que j'enfilais un jean ainsi qu'une chemise. Mes basket et mon manteau et je descendis dans le salon. Ian était déjà prêt et il préparait du café. Ne me voyant pas arriver je lui sautais dessus l'embrassant dans le cou.

-Lexie! Le café!

Ria t-il en évitant de justesse de se brûler avec les deux tasses encore fumantes. Il se retourna le sourire au lèvres et me pris dans ses bras.

-Je suis content de te voir aussi heureuse.

Me dit il en m'embrassant. Je lui repondit en y mettant beaucoup plus d'ardeur.

-Heureuse? Je suis aux anges! On y va?

Demandais-je empressement en tapant des mains. Il rit une nouvelle fois de mon impatience et accepta en hochant la tête. Ça devait bien être la première fois que nous arrivions aussi tôt. Mais que voulez vous, j'étais si impatiente que j'aurais pu venir beaucoup plus tôt si je l'avais pu. En sortant de la voiture j'admirais ce magnifique immeuble.

-Tu ne sais pas combien tu m'as manqué.

Chuchotais je pour moi même. Ian vint à mes côtés et c'est tout sourire que j'entrais dans l'édifice. Le chemin habituel et c'est quelques minutes plus tard nous étions arriver.

Ô merveilleux bureau qu'est-ce que tu m'avais manqué!

Malgré qu'il était assez tôt j'aperçus l'équipe au complet s'installer dans la salle de réunion. Si vous saviez combien j'étais heureuse de tous les revoir. Néanmoins eux, n'avaient pas l'air aussi joyeux que moi, sérieusement mise à part Abby, ils arboraient tous une tête d'enterrement.

-Viens.

Me dit Gordon. Je le suivis et il passa en premier. Me cachant alors il dit.

-Bonjour tout le monde, je vous ai apporté une petite surprise.

Et c'est alors que je fis mon entrée, ils semblèrent tous si surpris que ça en était hilarant.

-Contente de vous revoir aussi.

Répliquais-je le sourire aux lèvres. Ce sont les filles qui réagirent les premières en me criant littéralement dessus. Dans la seconde qui suivirent elles m'enlacèrent pour mon plus grand plaisir.

-Comme tu nous a manquer!

Cria Abby dans l'objectif certain de me percer les tympans.

-Vous aussi...

Leur murmurais-je à l'oreille. Ce fut alors le tour de Davies qui les larmes aux yeux me pris dans ses bras.

-Tu es ravissante ma grande, contente de te revoir.

Me dit il d'un ton paternel. Le meilleur accueil fut évidemment Dean. Qui précipitamment vint me soulever puis me faire tournoyer. Je ris à gorge déployée devant leurs bonnes humeurs à tous et ou enfin je me trouvais à ma place. Le comble fut lorsque j'aperçus un sourire sincère et heureux fendre le visage de Gordon. Après une énième étreinte nous nous installèrent tous autour de cette table qui m'avait terriblement manqué.

-Vas-y Abby je veux des meurtres!

M'exclamais-je sadiquement devant la mine effarée et amusée de mes amis. Il n'y avait que Gordon qui me regardait légèrement de travers.

-Et bien chérie tu vas être servit! Ce matin dans le Michigan à était découvert le corps d'un jeune homme de 26 ans congelé. Son corps a était retrouvé dans une ruelle à Détroit. L'homme a était tué de la même manière que deux autres personnes, une femme et un autre homme il y a moins de huit jours.

-Des pistes? Qui étaient ces personnes?

Demanda rapidement Gordon d'un ton autoritaire qui m'aurait certainement excitée si nous n'étions pas au travail.

-Charlie Perkins 26 ans, marié, pas d'enfants, il travaillait dans une entreprise de télé communication. Sa femme à déclarer sa disparition quelques heures avant le retrouver mort. C'est à peu près le même schéma pour les deux autres personnes, Jennifer Gregor et pareil pour Ted Harris.

-Des liens entre eux?

-Et c'est ça qui est bien, oui un gros points commun... ils travaillaient tous à la Fifth Third Bank.

-Un client en colère? Un employé mal payé?

-Nous allons rapidement le savoir. Soyez tous prêt nous décollons dans un quart d'heure!

Dit rapidement Gordon en sortant de la salle. Bon Dieu ce que cela m'avait manqué. C'est alors tout excitée que je sortis récupérer mon sac.