Enfin arrivée à mon appartement et malgré la fatigue qui me brouillait la vue je mis rapidement mon plan à l'exécution. J'avais déjà un pied dans l'eau alors autant y plonger la tête.
-Ou est tu ou est tu ou est tu.. Trouvé!
N'ayant a peine pris le temps d'ôter mes chaussures c'est à quatre pattes que je me mis à fouiller ce coffre. Trouvant enfin mon graal après m'être fait attaquer par une dizaine de toiles d'araignées je la trouvais enfin. Cette malette qui ne m'avait pas servis depuis des années. Assez bien conservé je soufflais sur la serrure avant de l'ouvrir.
-Parfait.
M'assurant une dernière fois de son contenus je débutais. Pour commencer je pris tout d'abord les petits paniers et partis les placer à chacune de mes fenêtres. Les petites caméras finirent rapidement dans chaque pièces de mon appartement. Les engins plaçaient j'attrapais un de mes deux fauteuils et vint le placer face à la porte d'entrée. M'assurant de la bonne fermeture de celle ci c'est tel un automate que je vins agripper un de mes meubles d'entrée. Je poussais légèrement une de mes décorations en verre de sorte qu'une partie ne reposait plus sur mon meuble. Attrapant mon chat dans mes bras c'est tel le fantôme que j'étais en ce moment que je m'assis dans le noir tout en patientant.
La nuit fut très courte, il était six heures lorsque je me relevais de mon fauteuil sans avoir fermé l'œil. Néanmoins cela n'avait pas était pour rien car, lorsque j'avisais mon meuble je ne vis plus le cheval en verre. Oui, l'équidé que j'avais trouvé il y a des années chez cet antiquaire et que j'avais laisser en équilibre parfait entre vide et meuble, était à l'instant ou je vous parle au sol, brisé. Un étau s'empara de mon cœur alors qu'angoisse et anxiété boulversé mon esprit. Je du faire un effort surhumain pour retenir les tremblements qui menaçaient de prendre possession du reste de mes extrémités. Me ressaisissant je fis preuve d'un calme olympien lorsque je sortis le t'entament mon arme de son étui. La décoration était brisé parce que la porte avait été bougé. Quelqu'un avait essayé d'entrer. Les mains moites, je fis glisser plusieurs fois mon doigt sur la gâchette. De ma seconde main j'essayais tant bien que mal de dégager la porte sans jamais lâcher mon arme.
Un, deux, trois.Personne.
Enfin, aucun être vivant, pourtant lorsque je m'abaissais à la hauteur de mon paillasson j'y ramassais un colis fraîchement déposé. M'ayant assuré que personne ne se trouvait masquée dans le noir c'est dans un silence presque religieux que mon regard retourna vers le colis. Le paquet était simple sans inscription, à première vue il ne sembla pas lourd. Prenant les précautions qui s'imposait je récupérais le détecteur anti explosif présent dans la malle. Devenir fleuriste comme j'avais longtemps penser à le devenir m'aurais sans doute apporter moins de problèmes. Pensais je en attendant les résultats du test. Ce fut avec soulagement que je le découvrais négatif. La tension était si palpable et mon stress si grand que je me demandais encore comment j'avais réussis à tenir jusqu'à lors. Toujours sur mes gardes c'est précautionneusement que j'ouvris le carton. Que fut mon dégoût lorsque j'y découvrais un chat mort. Qu'avais je fis lorsque je parlais de ne pas trouver d'être vivant masquée dans l'ombre?
L'ironie était vraiment un truc merdique.
Sous mon air écœurée mais la sensibilité n'étant pas le luxe que je pouvais me permettre je mis mes sentiments de côté. Comme à mon habitude c'est en enfouissant toute ma peine et ma haine au plus profond de mon cœur que j'attrapais le mot gravé.
« Le prochain cadavre sera le tien »
Sous des traits sarcastiques je me fis la remarque qu'ils auraient pu mieux faire comme menace. Ça claque pas vraiment là. Trêve de plaisanterie. Je me préparais en vitesse grand V, attrapant mon sac de mission j'y mis plusieurs vêtements à la va vite. Un déjeuner sur le pouce et des armes de complaisance qui pourrait me servir, je pris Missa et là mis dans sa cage.
-Tu vas aller faire un tour chez taty Abby? Oui tu vas aller chez taty!
Ramassant mes bagages et laissant l'animal mort dans le hall d'entrée je partis. Paix à son âme, mais je n'avais pas le temps. Si je n'avais pas peur de me faire enlever par des terroristes j'aurais pris le temps de l'enterrer, malheureusement aujourd'hui, je n'avais pas ce luxe. Montant dans ma voiture je me pressais d'aller chez Abby.
-Lexie? Mais qu'est-ce que tu fais là? Y'a un problème?
Son pyjama rose bonbon aurait pu être l'auteur de mes moqueries néanmoins aujourd'hui aucunes plaisanteries ne me venais. Le fait d'être menacé de mort en était certainement la raison. M'assurant de ne pas avoir étais suivis j'entrais à la suite de quelques salutations douteuses.
-Coucou Abby, regarde qui je t'amène.
Elle fronça les sourcils d'incompréhension puis quand elle aperçut la cage l'attrapa directement sans demander son reste. Je remercie le seigneur de lui avoir donner un amour si prononce pour les bêtes. Fermant à triple tour sa porte en colimaçon c'est épuisée que je m'y appuyais un moment.
-Oh mon chaton viens ici!
Son comportement infantilisant me fis oublier un instant mes soucis. Et pourquoi tout était toujours si compliqué? Ne pouvais je pas me contenter de ce que j'avais? Est ce qu'un jour ma vie serait paisible? Tant de questions sans réponses. N'ayant plus le choix et étant particulièrement au pied du mur je me lançais bien d'évidée à tout lui confiais. D'une seule traite alors je lui dis tout. Ma soirée de la veille, mes théories, les révélations et la macabre découverte de ce matin. N'omettant évidemment pas la lettre de menace c'est lâchant mon chat sous le coup des révélations que je la vis pâlir.
-Putain, Lexie cette histoire dégénère il faut que tu en parles aux autres!
Effectivement je m'étais attendue à cette réaction. La connaissant d'une part et sachant pertinemment que c'était le mieux à faire d'une autre part je n'en eus tout de même pas le courage. Oui je m'étais mise dans un terrible guêpier mais à présent je devais en assumer les conséquences. Avoir mêler Abby dans mes combines m'avais déjà couté moralement parlant alors il était hors de question y mêler qui que ce soit d'autres. Je me débrouillerai, seule.
-Je n'impliquerais personne dans cette histoire.
-Mais de base c'est toi qui t'es impliqué dans les histoires de Gordon!
-N'insistes pas Abby, s'il te plaît. En as tu finis avec le dossier?
Elle secoua de la tête tout en jurant. Je savais que je la mettais dans une situation délicate mais je savais aussi que le fait de ne rien dire n'était pas ce qui l'angoissée le plus. Non, elle s'inquiétait beaucoup, mais pour moi. Tout en reposant Missa je la vis recouvrer son habituel professionnalisme alors que déjà elle tenait un de ses nombreux ordi portable en main.
-Prête?
J'hochais de la tête et elle ouvrit le dossier. Quand elle le fit, une multitudes de pages informatique s'affichèrent.
-Je vais me préparer un café lis tranquillement.
La remerciant je le fis deux fois plus intérieurement. D'une curiosité maladive son geste me touchais. S'éloignant je ne tardais pas à lire le contenu des fichiers. Mais rien ne se déroula comme prévu. Et c'est plus je lisais que plus je me décomposais.
Non ce n'était pas possible, comment cela pouvait il être possible? Était ce une erreur? Les yeux exhortâtes c'est en refermant l'ordinateur d'un coup sec que je l'appelais.-Quoi?
Lorsqu'elle avisa mon air perturbée, elle s'affola en m'assommât de questions. Mais plus aucuns mots ne purent sortir de la gorge. Attrapant l'ordinateur elle le réouvrit rapidement avant de s'exclamer, sous le choc.
-C'est impossible.
Finit-elle catégorique. Une larme roula sur ma joue alors que je secouais négativement de la tête.
-Si ça l'est, le chef de l'organisation terroriste qui cherche à me tuer et à se venger de Gordon n'est personne d'autre que son fils.
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Cri du cœur
RomanceLe chaos. Voilà ce qui régnait dans l'esprit tourmenté de la jeune Lexie White. Une enfance heureuse, des parents aimants mais voilà. Une fêlure, puis un verre qui se brise et c'est la fin d'une vie bienheureuse. Sept ans plus tard elle s'était rele...