Cri du cœur

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Quelques mois plus tard Ian m'avait donner son accord pour que je continue à travailler jusqu'à mon sixième mois. J'en étais déjà au cinquième et mon ventre avait ce joli arrondi que j'aimais tant regarder. Évidemment j'avais grossis et c'était clairement pour me déplaire mais que voulez vous. C'était les bien faits d'une femme enceinte!

-Ian!

Criais je pour la énième fois alors qu'il feignait de m'ignorer. Cet homme allait me rendre complètement folle. Depuis que j'étais rentré de ma petite fuite il ne m'avait pas laisser prendre le volant une seule fois. Il avait dit et je cite « c'est bien trop risqué pour le bébé » cela me touchait énormément qu'il protégeait ma grossesse qui était si miraculeuse. Effectivement après un énième rendez vous chez le gynécologue qu'il avait bien choisis nous avions appris qu'en effet mes chances d'avoir un enfant était très minces. Néanmoins ces chances s'étaient intensifiés au fil du temps. Ce bébé était donc très probable en vu de ma bonne santé. Il fallait tout de même y faire très attention. Je pensais tout de même que le fait de ne pas prendre le volant était une décision inutile puisque je ne risquais pratiquement rien. Bien plus maligne que lui et alors qu'il se dirigeait vers le 4x4 en m'ignorant superbement je m'arrêtais net. Faisaient semblant de me sentir mal, je m'appuyais contre le mur en soufflant faussement. N'entendant plus mes plaintes il se retourna instinctivement et fonça sur moi lorsqu'il me vit.

-Lexie! Que ce passe t-il! Ou as tu mal? C'est le bébé?

Son air inquiet eu raison de moi et j'éclatais de rire en m'accrochant à son cou. Il ne mît que quelques secondes à réaliser qu'il c'était fait berner et c'est tout en m'agrippant ma taille qu'il me fusilla du regard.

-Ce n'est absolument pas drôle Lexie. Arrête de me faire peur.

Je l'embrassais en guise de pardon et répliquais.

-Je suis désolé mais il n'y apparemment que lorsque je ne me sens pas bien que tu daignes m'écouter. Alors Ian je te le répète je suis apte à conduire s'il te plaît donne moi les clés.

Mais évidemment j'avais sans doute oublier à qui je parlais. Sans un mot il prit mes jambes et c'est telle une princesse qu'il me déposa sur le siège passager. Je soufflais de mécontentement voyant mes efforts inutile et c'est d'un dernier baiser sur mon front qu'il referma la portière.

-Tu me fatigues Ian.

Il ne répondit pas et me décrocha un sourire auquel je ne pus résister avant de démarrer. Tout en roulant je repensais à tout ce qui c'était passer ces derniers mois. Il y a quelques semaines Ian avait pris la décision de déménager. Cela m'avait réellement surprise puisque je savais qu'il aimait beaucoup sa maison. Malgré tout je n'avais pas opposé beaucoup de résistance lorsqu'il m'avait expliqué qu'il souhaitait construire un vrai chez nous. Et aussitôt dit aussitôt fait c'était à peine quelques jours plus tard que nous avions emménagé dans notre nouvelle maison. Elle était plus grande que celle de Ian mais n'en restait pas moins belle. Sa grandeur n'avait d'égale que de sa beauté et de son luxe. Le grand jardin doté d'une merveilleuse piscine m'avait tout de suite émerveillée. J'avais eu un peu de peine lorsque j'avais louer mon appartement à un petit couple. Mais je m'étais rassurée lorsque Ian avait acheter cette maison à nos deux noms. Balayant mes doutes d'une main ferme. Il y avait quatre chambres ce qui nous laissait amplement le choix ou non d'agrandir notre futur famille. Cette maison se situé au bord de la mer de ce fait elle m'avait tout de suite plu. Elle était encore plus proche du QG ce qui avait déplu à Ian et très plu a moi. Nous vivions donc dans cette fabuleuse maison qui n'attendait que notre futur enfant. Mais le plus beau dans cette histoire c'était qu'il n'y a à peine quelques semaines j'avais accepté de devenir sa femme.