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J'étais entrain de préparer à manger lorsque je sentis deux bras entouraient ma taille. Je sursautais légèrement ne l'ayant pas entendue. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je n'avais pas fais attention.

Très mauvais pour une agent.

Ian m'embrassa le cou en humant l'odeur de la sauce que je préparais .

-Tu n'es pas censé te reposer?

Me demanda t- il en me chatouillant. Malheureusement pour lui aujourd'hui je n'étais pas d'humeur.

-Comment c'est passer ta journée?

Lui répliquais-je en affichant un sourire que j'espérais sincère sur mon visage.

-Éreintante et la tienne?

-Oh eh bien j'ai couru dix kilomètres puis un peu d'escalade et évidemment une bonne descente en vélo!

Il me regarda d'un air sévère. Je ris face à son mécontentement et lui embrassa la joue.

-Je plaisante je n'ai fais que me reposais.

Il me prit soudainement dans ses bras et de ses bras puissant vint me déposer sur le plan de travail.

-Tu m'as manqué...

Susurra t- il en déposant une multitude de baisers sur mon visage.

-Est ce que tu as pensé à moi?

Demanda t-il d'un ton rieur.

Oh si tu savais

-Bien plus que tu ne puisses l'imaginer.

Ma réponse énigmatique le laissa sans mots quelques instants. Profitant alors de son absence pour descendre je me détournais de lui afin de retirer la sauce et la viande du feu. Ne cherchant pas à approfondir, n'avisant certainement pas de problèmes il monta à l'étage.

Subjuguée par des émotions contraires je finis par secouer de la tête. Les couverts en mains je m'apprêtais à les amener à table lorsque malheureusement une nausée déchire mon estomac. Ian arriva au même moment. Prenant sur moi, je pris une grande inspiration avant de m'assoir.

Ça allait passer, ça allait passer.

-Tu es sur que ça va mon amour?

Sentant la nausée dans ma gorge j'hochais simplement de la tête tout en prenant une bouchée. Malheureusement espérant que ceci apaise le haut le cœur cela n'eu que l'effet inverse. Me relevant d'un seul bond, je courrus une nouvelle fois afin de vider mon estomac. Je n'avais rien mangé de la journée pourtant j'arrivais encore à vomir. C'était tout bonnement incroyable.
Une nouvelle fois je sentis Ian me relever les cheveux. M'essuyant rapidement je jurais entre mes dents.

-Ça ne va pas mieux du tout, j'appelle un médecin sur le champs!

S'écria t-il, la voix ambré d'une inquiétude sans pareille.

Un médecin, sûrement pas.

-Ian!

Je le suivis alors qu'il se dirigeait vers la salle à manger ou se trouvait évidemment son téléphone. In extremis j'attrapais son mobile et m'assis sur la table face à lui.

-Chéri je vais bien, il n'y a pas besoin d'appeler un médecin.

-Ça fait presque une semaine que tu dis ça et tu ne fais que vomir, as tu seulement mangé aujourd'hui!

-Mais oui enfin!

Mentis-je en le rapprochant de moi. S'il y avait bien une chose qui pouvait le distraire c'était bien ça. Tout bonnement sa faiblesse: moi.
L'embrassant tendrement j'entourais ses hanches de mes jambes. Doucement je défis sa cravate en le fixant d'un air aguicheur, bien trop osé pour la jeune fille que j'étais, jadis. Il resta de marbre quelques minutes malheureusement il ne résista pas lorsque je déposais ma main sur le bouclon de sa ceinture. Me prenant dans ses bras il m'emporta dans la chambre, un regard chargé de désir.

Ce matin mes nausées n'étaient pas de la partie, j'étais plutôt contente car hier j'avais eu très chaud. Je savais qu'il fallait bien qu'à un moment je crache le morceau mais pas maintenant. Je devais d'abord essayer de tâter le terrain, aborder le sujet sans qu'il ne se doute de quelque chose. Évidemment plus facile à dire qu'à faire mais que voulez vous.
J'aimais les challenges. 

Habillé d'un tailleur pantalon, j'enfilais des baskets en m'assurant que ma chemise blousait correctement.
Nous arrivâmes rapidement au quartier général. Alors que j'allais entrer je vis Ian s'appuyer contre le mur avant de croiser les bras. M'avançant vers lui ne comprenant pas la raison de sa halte je fronçais les sourcils.

-Tu fais quoi?

Il me regarda comme si j'étais là plus sombre des idiotes et tout en me prenant par la taille il répondit.

-J'attends que t'encrasses les poumons comme d'habitude.

S'il avait pu savoir à quel point sa phrase me frustrer. Je rêvais de fumer depuis ce maudit test. Mais que voulez vous mon bébé valait plus que cette misère de nicotine.

-J'en ai plus, on rentre?

Le dépassant je le sentis à mes côtés.

-Mais tu ne t'étais pas acheté une cartouche il y a quelques jours?

Merde.

-Eh bien si mais que veux tu je suis un vrai pompier!

C'est sûr ce sourire crispé que j'entrais dans la salle de réunion. Je me fis alors la remarque que mon secret serait plus difficile à garder que ce que je ne croyais..

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant