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Cela faisait exactement un mois que j'étais sortis de l'hôpital. Physiquement tout allait beaucoup mieux quelques cicatrices me faisait toujours un peu souffrir mais à part ça tout allait bien. Malheureusement psychologiquement je ne pouvais pas en dire autant, je vous rassure tout allait beaucoup mieux. Depuis l'incident nous avions beaucoup discuté et aujourd'hui les seules regrets que j'avais et d'avoir tentée une telle chose. Néanmoins il y avait tout de même un problème: je m'ennuyais à mourir. La première semaine qui avait suivit l'incident de la baignoire Ian avait pris sa semaine pour rester à mes côtés 24h sur 24h . Mais les semaines suivantes j'avais étais pratiquement seule et mon ennuie n'était que plus grand.

Aujourd'hui j'allais mieux, beaucoup mieux. Avec Ian tout aller merveilleusement bien, je pouvais réellement le dire j'étais vraiment heureuse à ses côtés. Que ce soit le jour ou la nuit il me comblait. Néanmoins de tout cet amour il me manquait quelque chose. Et cette chose s'appelait: le travail. Tout le monde était d'accord pour que je reprenne mais la décision finale revenait malheureusement à Gordon. Aujourd'hui c'était dimanche, après une semaine chargée Ian dormait encore. Il était donc l'heure pour moi de mettre ma stratégie à exécution. Je me levais rapidement et allais lui préparer un petit déjeuner. Tout ce qu'il aimait se trouvait sur ce plateau que je portais. Arrivée dans la chambre je le déposais sur la commode et ouvris les volets. La lumière du jour ne suffit pas à le réveiller, je choisis donc une méthode plus douce. Délicatement je montais alors sur lui pour l'embrassais. Évidemment il fut plus réceptif.

-Je veux les mêmes réveils tous les jours.

Je ris à ses paroles et lorsque qu'il ouvrit enfin les yeux je lui déposais le plateau sur les genoux.

-Sais tu que tu es la femme parfaite?

Je souris, plus que contente que mon plan ai marché.

-Iannnn?

Susurrais je soudainement d'une voix mielleuse. Il était amoureux mais pas naïf alors avant même que je n'ai le temps de lui parler son visage se ferma.

-C'est hors de question.

-Ian!

Posant son plateau sur le côté il se releva mécontent tout en s'habillant.

-Pas la peine de continuer j'ai dis non et je ne compte pas changer d'avis.

Pour m'éviter il s'était habillé en un temps record. Voyant que la situation m'échappais, je me mis face à lui, lui bloquant le passage.

-Ian tu vas m'écouter maintenant je vais beaucoup mieux et cela fait un mois que je suis à la maison. J'ai fait tout ce que tu m'as demandé, je me suis reposé jours et nuit. Je n'ai pas bougé je n'ai rien fait pendant que tu t'occupais de tout. Le médecin est d'accord pour que je reprenne et tu le sais très bien alors maintenant arrête de jouer au chef avec moi et laisse-moi reprendre le travail si tu ne veux pas que je pète un plomb à rester ici !

Son regard se fit plus dur mais je ne me démontais pas. Je ne pouvais pas le laisser me dicter ma vie et même si cela partait d'une bonne intention j'allais mieux maintenant, il était temps.

-Tu as besoin de plus de temps, c'est encore trop tôt, c'est moi qui décide alors pas la peine d'insister si tu ne veux pas qu'on se dispute.

Il se détourna et essaya de passer.
Oh ça dans tes rêves chéri.

-Tu n'iras nul part! Tu veux qu'on se dispute, on va se disputer. Je suis totalement apte à retourner travailler alors soutiens moi et allons y ensemble lundi.

-Lundi? Demain tu veux dire? Et puis quoi encore! Tu oublies.

Ma colère monta crescendo, son autorité à deux balles commençait réellement à m'agacer. Si la manière douce ne marcher pas prépare toi à recevoir la manière forte.

-Ok.

Il se tourna face à mes paroles. Évidemment il n'y croyait pas.

-Tu ne me penses pas capable alors suis moi.

Clôturant mes paroles je mis le cap vers le jardin, je sentis à sa présence qu'il me suivait. Je pris quelques mètres de distance avec lui et commençais à m'échauffer.

-Tu joues à quoi la?

-Prépare toi, je vais te montrer à quel point je vais mieux.

Il sembla plus que surpris lorsqu'il comprit ma proposition.

-C'est hors de question, nous n'allons pas nous battre Lexie.

-Alors il n'y aura que moi qui donnera des coups.

Sur c'est mots je m'avançais rageusement vers lui. Bien déterminée à lui prouver ce que je valais.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant