51

1.2K 66 0
                                    

J'évitais de justesse une balle qui ne me frôla que le bras. Me dépêchant de la rejoindre, je m'accroupis à présent à l'abri.

-Ça va aller, ne bouge pas.

Je déchirais un morceau de mon chemisier pour en faire un garrot. Je fis cependant rassurer quand je vis que la blessure était superficielle. Néanmoins elle devait consulter et ça rapidement un médecin. Trop peu habituée à ce genre de situation je vis Abby paniquait.

-Ne t'en fais pas c'est bientôt finit on va sortir de là d'accord? Restes calme, sais tu où es Dean?

Même mal au point elle me fis rire.

-Il est partit éloigner un trio qui étaient un peu trop proche de nous.

-Lexie! Est ce qu'elle va bien!

Gordon hurlait à travers l'amas de bruit de balles, je lui répondis que oui et il reprit les tirs. Je vis Dean arrivait en trombe.

-Abby! Bordel de merde je n'aurais jamais du m'éloigné, est ce que ça va?

Elle hocha doucement de la tête avec un air effrayé, il y avait plus de peur que de mal mais j'espérais réellement que tout cela cesse très prochainement.
M'assurant que Tony allait bien, j'inspectais ce qui restait du poste. C'était totalement méconnaissable entre les vitres brisés, les meubles cassés et les corps gisant sur le sol cela faisait froid dans le dos. Dans ce spectacle d'horreur je vis le visage de Gordon ce qui me fis sourire, c'était comme un rayon de soleil dans un matin de brouillard. Malheureusement mon bonheur ne fus que de courte durée lorsque je me rendis compte n'avoir plus aucune balles.

-Merde, merde, merde!

Mon inattention me coûtais une nouvelle fois de me faire prendre en joue. Je ne sais pas d'où il sortit mais Ruse venait à nouveau de pointer son arme sur moi. Il me releva violemment et hurla aux survivants de tout arrêter.

Tous s'exécutèrent, Gordon avait une haine si profonde dans le regard que les ravisseurs devait se sentir reconnaissant qu'il n'est pas le pouvoir de fusiller avec ses yeux ténébreux. J'étais anxieuse mais beaucoup moins que ce que j'aurais du l' être. J'avoue que les renforts de police environnant, que j'avais prévenu me rassurais. Ce n'était qu'une question de temps, espérons que d'ici là, je ne me fasses pas descendre.

-Tu vas payais pour la perte de mes hommes espèce de salope!

Ces mots étaient dur et sa prise sur mes cheveux se fit plus forte. C'était un miracle si ma cheveulure en ressortait indemne! Pour couronner le tout il venait à l'instant de remarquer ma légère blessure au bras, enfonçant alors deux de ses doigts à l'intérieur. Je serais les dents et me jurais intérieurement de tout faire pour lui faire regretter d'avoir osé me toucher. Mais qu'est-ce que faisaient les renforts? Je croisais le regard d'Abby, elle devenait pâle, elle perdait du sang il lui fallait et sans attendre un médecin. Mes prières enfin entendu, les renforts débarquèrent. Ils arrivèrent  par dizaines dans ce champs de bataille. Me servant des dernières forces qu'il me restais j'attrapais l'arme de Ruse toujours pointé sur moi et le frappais violemment avec, il tomba raide, inconscient.

Une heure plus tard, Abby avait était soigné par une ambulance arrivé en même temps que les renforts, le compte rendue de l'attaque était assez déplorable mais heureusement de notre côté les pertes matérielles étaient plus nombreuses que celles des agents. En effet par miracle aucun de nos policiers ou agents n'avaient était tués, beaucoup de blessés mais pas de mort c'était déjà ça. Alors que j'allais chercher mon portable tomber pendant l'assaut je croisais le regard de Gordon qui parlait à un des agents venu en renfort, je détournais le regard et continuais ma recherche. Alors que je cru enfin le trouver sous des centaines de morceau de verres je le sentis s'accroupir à mes côtés.

-Tu vas te couper.

Je souris face à sa remarque, il me prenait vraiment pour une enfant. Tout en faisant extrêmement attention pour ne pas qu'il est raison, j'arrivais enfin à récupérer mon bien-aimé ou du moins ce qu'il en restait.

-Super..

Mon beau portable était méconnaissable tellement il était cabossé. Gordon se mit doucement à rire et me releva. Ma mine décomposait le fit à nouveau sourire et tout en s'approchant de moi il m'embrassa le front. Je le regardais surprise qu'il s'affiche avec moi devant tant de monde, malgré ma surprise, sa chaleur me fis du bien. Je fermais les yeux et déposais ma tête sur son torse.
Plus vite on partira d'ici et mieux ce sera, pour nous tous.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant