Cri du cœur

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Appuyée sur Gordon je peinais à retrouver mes esprits. Leur exprimant mon désir qu'ils la ferment je leur demandais rapidement ce qu'il en était de notre suspect.

-L'affaire est close grâce à Abby nous avons eu toutes les preuves pour l'inculper, nous l'avons arrêté.

Je me tournais alors vers Dean.

-Tu ne nous auras pas retourner la tête pour rien en moins.

Lui dis je faussement mécontente. D'un air coupable il prit Hailey et moi dans ses bras. Évidemment c'était toujours les passagers qui en prenait plein la tête. Gordon n'était pas vraiment ravie du geste de Dean mais il ne pouvait qu'admettre que sans cela nous n'aurions jamais pu l'arrêter.
Ah les risques du métier!

Nous allâmes finalement vers les ambulances où les secouristes nous rafistolèrent du mieux qu'ils le purent. Chacun assis dans une ambulance je vis Gordon discuter avec des policiers. Je le perdis de vue lorsque l'infirmière me passa devant.

-Ça va aller merci.

Lui dis je légèrement excédée par cet excès. Me relevant alors je rejoignis Ian. Je pouffais lorsque j'aperçus Dean et Hailey fuir leurs secouristes. Notre comportement enfantin ne fit pas rire Gordon qui nous observait maintenant d'un air assassin.

La mission à présent terminé nous étions maintenant en repos ce qui voulait dire que je pouvais me permettre de faire cela. Je m'approchais alors de Gordon et déposai un doux baiser sur sa joue.

-On rentre?

Lui demandais-je sous les regards adoucis de l'équipe. Il resta quelques instants impassible puis me pris dans ses bras et déposa un délicat baiser sur mon front. Il hocha positivement de la tête et nous partîmes enfin.

A nouveau dans le jet j'étais heureuse de constater que tout le monde allait bien. Bonnie avait était bien soigné par les médecins du Michigan ainsi que Dean et Hailey qui à présent se disputer. Effectivement cela faisait plus d'une heure qu'Hailey clamer haut et fort que je cite "je ne monterais plus jamais dans une voiture avec toi au volant" Davies riait de bon cœur face à la mine coupable qu'affichait Dean. Ian était aussi épuisé que nous alors il profita du voyage pour se reposer.

-Qui veux un verre?

Demandais-je à l'intention de mes amis, sans aucune surprise, tous me répondirent par la positive.
Nous en avions tous besoin.

Vidant alors la bouteille de scotch dans le dernier vers c'est à demi surprise que je sentis deux bras m'enlacer. Automatiquement je relâchais mes verres et entourais ses mains des miennes. Il nicha sa tête dans mon cou et me le parçema de tendres baisers. Chatouillée par ses baisers je me cambrais.

-Cherches tu à ce que je te prennes en plein milieu de ce jet?

Ne comprenant pas je réalisais peu à peu que je venais littéralement de me coller à son bas ventre. Je ris alors face à son air frustré et l'embrassa langoureusement pour me faire pardonner.

-Tu sais que ça n'arrange rien du tout là?

-Je sais..

Soufflais je en me pressant un peu plus contre lui. Il grogna en me prenant dans ses bras, tenant fermement mes fesses il me poussa contre le mur. La tension qui régnait à présent était à son paroxysme. Nos ardeurs mélées à nos fougueux baisers me donnait l'envie que oui, il me prenne, là, tout de suite. Malheureusement il se détacha en entendant Dean réclamait son verre. Il ne suivit pas longtemps avant que la voix de Davies se fasse entendre.

-Tu peux pas te taire des fois?

Je ris face à l'intonnation discrète qu'il avait éssayé de prendre. Prenant les verres en mains et sans un regard pour Ian, je rejoignis nos sièges. Je l'entendis tout de meme me chuchotais.

-Ce n'est que partie remise mademoiselle..

Sur cette promesse je me rassis à ma place, plus excitée que jamais. Le sommeil ne tarda pas à m'emporter ce qui me permit de mettre fin à quelques ardeurs...

Enfin de retour nous nous étions rapidement mise en route vers chez nous enfin, chez Ian. C'était encore un peu flou mais j'étais sûr que nous allions trouver le moyen de clarifier cette... chose.

Je n'eus à peine le temps de descendre de la voiture que Ian déboula et m'embarqua dans ses bras. Telle une princesse il me déposa sur le lit.

-Je t'avais bien dis que ce n'étais que partie remise chérie.

-Mais je n'attendais que ça mon amour.

Lui dis je avidement en le regardant déboutonner sa chemise. A la mesure qu'il enlevait un vêtement, je faisais de même. Nous n'étions plus qu'à égalité à présent. Torse nue, un fin tissu recouvrant notre intimité. Tel un prédateur se jetant sur sa proie il me chevaucha.
Et alors il m'embrassa, un baiser sauvage mais passionné, ses mains baladeuses me firent frissonner. C'est alors qu'il prolongea sa main, toujours plus bas. Mes halètements ne le fit que frémir ce qui accentua mon impatience.

-Ian....

Gémissais je suppliante de mettre fin à ce supplice. Il retira alors ce qu'il me restait, d'un coup franc et sans hésitation. Puis enleva le sien, pleins de promesse..