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-Espèce de..

Je n'eu pas l'honneur de terminer ma phrase que Ruse me gifla, j'avoue ne pas l'avoir vu venir celle là. Gordon évidemment se précipita vers nous, mais il fut rapidement découragé par l'arme à présent pointé sur moi.

-Je te conseille de plus bouger si tu veux qu'elle vive.

Le regard haineux que lançait mon beau supérieur à ce mafieux des bac à sable m'aurait presque fait sourire si nous ne trouvions pas dans une situation si dramatique. Je me demandais bien en quelle posture se trouvait mes amis et si surtout s'ils allaient bien. Revenons en à nos moutons Ruse avait donc mentit et était à la tête du gang dont il nous avait fait l'éloge précédemment. Ça c'est clair mais pourquoi lui? Pourquoi maintenant?

-Pourquoi?

Demandais-je simplement, loin d'être effrayée de son arme volée. Il sourit, d'un sourire sombre et dénué de sentiments, ceci me fit froid dans le dos mais comme à mon habitude face à l'ennemie je ne faillis pas. Je n'allais tout de même pas être effrayé par Ruse le psychopathe. Gordon prit la parole avant lui.

-Vous pouvez encore vous en sortir, relâchez nous et rendez vous on demandera une remise de peine et....

Mon beau brun se fit sauvagement coupé par Ruse le psychopathe qui avait maintenant collé son flingue à ma tempe. Je n'aimais pas cette proximité et cela n'eut le mérite que de m'énerver davantage.

-Décolle ton joujou de ma tête avant que ça tourne mal.

Ma dernière phrase n'eu pas l'effet escompté puisqu'il m'attrapa violemment les cheveux pour me relever.

-Ouvre encore ta bouche salope et je vous explose tous les deux, maintenant on va parlez.

Sur ces belles paroles il me poussa vers la chaise ou il était précédemment assis. Je m'assis donc et Ruse se plaça de telle sorte à ce que nous soyons tous les deux dans son champs de vision. Il demanda à ses larbins de sortir et nous nous retrouvâmes à nouveau tous les trois.

-Donc pourquoi cela? Eh bien tout d'abord après avoir quitter le collège j'ai eu comme une révélation, pourquoi tout cela m'arrivait à moi? Moi la petite victime des enfants plus téméraires, qu'avait je fais pour me retrouver seul? Moi l'enfant né d'une mère instable et d'un père inconnu. Pourquoi la vie s'acharnait elle à ce point? En quittant le collège j'avais choisis une nouvelle vie, je voulais plus, je méritais plus. Je devrais peut être remercier ma mère d'ailleurs car grâce à ces goûts plutôt médiocre niveau mec, le dernier en date m'avais aidé à devenir ce que je suis devenu. Pablo Caan était le dirigeant de tout un trafic, m'ayant prit sous son aile après avoir perdu son fils, il m'a entraîné toute ma vie à prendre sa relève. A sa mort j'ai repris le gang des deadly sins et à présent me voilà à assouvir une vengeance personnelle.

Son histoire n'avait aucun sens et au lieu de m'émouvoir elle me fit de la peine dans le sens où je me répétais:
Comment pouvait-on tomber si bas?
Une chose que je n'arrivais pas à comprendre, ces derniers mots « assouvir une vengeance personnelle »? Sois je ne connaissais pas toute l'histoire sois il était vraiment très rancunier parce que d'accord je n'avais pas étais l'enfant la plus gentille avec lui mais c'était seulement pour protéger ma sœur et puis merde c'est pas comme si je l'avais passer à tabac non plus. Malgré le regard réprobateur de Gordon je ne pu m'empêcher de l'ouvrir.

-Assouvir une vengeance personnelle? Sérieux t'es si rancunier que ça, je t'ai adressé la parole une fois pour te dire de ne pas approcher ma sœur c'est pas la fin du monde! Tu sais que t'es un grand mala....

Une nouvelle fois je ne pu finir ma phrase. Il me gifla alors mais d'une force qui me fis tomber de la chaise. Je crois que je l'avais énervé. Il se mit alors à hurler complètement désemparé.

-NON CE N'EST PAS RIEN! C'EST TOI QUI A TOUT GÂCHER! JE L'AIMAIS TU L'AS TUER!

Je vis des larmes se formaient sur son visage, alors c'était ça? Il m'en voulait car il me pensais responsable de la mort de Nora? Cela faisait 8 ans! Nous étions en sixième, c'est un délire.
Je vis Gordon à deux doigts de se lever, essayant de l'arrêter du regard pour éviter que je ne me reprenne un coup je fis tout le contraire. Me relevant alors et avant que je ne commence à parler je vis son visage changer. Revoilà notre protagoniste de film d'horreur.

-T'en fais pas beauté tu vas payer.

Il m'attrapa alors et nous firent sortir de la salle.

J'étais inconditionnellement et incommensurablement dans la merde.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant