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Point de vue de Ian

-NON!!!!!!!!!!

Hurlais je à m'en déchirais les cordes vocales lorsque je vis son petits corps disparaître dans l'eau.

-BLOQUEZ MOI CHAQUE BATEAU! VOUS! PRÊTEZ MOI LE VOTRE!

Criais-je à un pêcheur en empruntant son navire de fortune.

-Dépêchez vous, SUIVEZ LA!

J'étais à bout de nerf. Ma fatigue n'était pas comparable à l'incommensurable colère et tristesse qui avait prit possession de mon corps depuis quinze jours.

Tout à commencer lorsque j'entendis Davies ainsi que Dean criait le nom de mon amante. Pensant qu'il y avait un problème j'étais sortis de mon bureau. C'était en voyant la mine inquiète de Dean que j'avais su que quelque chose clochait. Il n'avait alors pas mis longtemps avant de m'annoncer la nouvelle.

Lexie était enceinte

Puis tout était aller très vite. Je n'avais pas compris tout de suite pourquoi ils l'appelaient puis tout était devenue très clair. Elle avait eu peur, elle était venu me l'annoncer et elle avait entendu. Elle avait entendue cette stupide conversation avec cette journaliste qui depuis l'arrestation de Saïd Fathnasi ne me lâchait pas. Cherchant la moindre information supplémentaire pour faire la une. Prise de colère quelle remette le sujet sur le tapis. Je lui avais crié que je n'aurais plus jamais d'enfants ou du moins que je n'en adopterai plus. J'avais compris alors que Lexie avait entendu cette conversation mais au vu de sa fuite j'en avais déduis qu'elle n'avait pas entendu la fin. Je ne savais pas ce qui me faisait le plus de mal. Qu'elle se soit enfuit, là sachant en danger elle et mon bébé ou qu'elle puisse penser que je ne désire pas de cet enfant. J'étais totalement sous le choc avant que Davies ne me bouscule pour que nous la recherchions. Et encore une fois tout était aller très vite. Nous l'avions rapidement retrouvé mais je savais pertinemment qu'après avoir donner son nom à l'aéroport elle ne se ferait plus avoir. La seule information que nous avions eu était donc qu'elle était quelque part en France. Mon esprit était totalement retourné, mon angoisse m'avait rendu terne et ma colère déformait mon visage et resserer mon cœur. L'inquiétude qui me gagnait chaque jours ou ne nous la trouvions pas m'empêcher de fermer l'œil. La savoir seule, dans un pays étranger, enceinte de mon enfant me suffisait pour me rendre fou. Et au bout de quinze jours nous l'avions enfin. On pouvait dire merci à cette dame qui l'avait pris en stop pour l'amener ici. Dès qu'elle l'avait reconnu elle nous avait appeller. Et voilà qu'elle venait de sauter en plein milieu d'un port. Je la voyais nager à pleine vitesse mais s'arrêter lorsqu'un bateau passa in extremis d'elle. Mon cœur s'arrêtant un instant.

-J'AI DIS QU'AUCUN BATEAU NE FONCTIONNE!

Sous les hurlements j'entendis le propriétaire du bateau emprunté qu'il allait seulement se ranger. Mais à cet instant précis je n'en avais rien à foutre. C'était la vie de ma femme et de mon bébé dont on parlait. J'aurais pu bloquer le monde entier si cela n'en tenait qu'à moi. J'étais enfin assez proche d'elle pour qu'elle m'entende.

-Lexie je t'en supplie arrête toi!

Elle semblait elle aussi si épuisée que je me serais apprêté à sauter si je la voyais fermer les yeux ne serait ce qu'une seconde.

-C'est mon bébé!

Cria t-elle en se débattant de ses dernières forces.

-C'est notre bébé mon amour et je veux cet enfant.

Un instant elle semblait hésité puis se reprenna en s'éloignant à nouveau. Elle voulut remonter sur la rive mais la dizaine de policiers présentes lui fit faire demi tour.

-Tu mens! Je t'ai entendu!

Je ne souhaitais pas la faire parler car je savais qu'elle se vidait encore plus vite de son énergie.

-Tu n'as pas entendue la conversation jusqu'à la fin! Lexie je veux ce bébé avec toi car je t'aime!

Hurlais je afin qu'elle ne cesse tous mouvements. Puis enfin elle s'arrêta et je vis son visage se tordre de douleur. Ni une ni deux, je me jetais à l'eau pour la récupérer.

-Appelez les secours!

Cria Davies qui avait bloquer la rive droite avec d'autres policiers. Lexie était dans mes bras, à l'aide d'autres personnes je la fis remonter sur le bateau. Elle était à demi conscience. Allongée sur la carcasse de ce vieux bateau j'essayai de la stimuler pour m'assurer qu'elle n'avait pas ingurgitée d'eau.

-Parle moi mon amour, parle moi.

Elle peinait à garder ses beaux yeux ouverts.

-Je suis... désolé.

Dit elle en pleurant. Cette image d'elle me brisa encore plus le cœur lorsque je vis son ventre légèrement arrondis. Je secouais de la tête et embrassais son front. Arriver sur la rive je la pris dans mes bras alors qu'elle, fermait les yeux.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant