Lorsque les premières étoiles firent leurs apparition dans le ciel Hailey ainsi que Bonnie partient. Ne restant alors plus que Davies et Gordon dans leur bureaux respectifs je me retrouvais donc seule avec Dean.
-Vas-y!
Me répéta t-il pour la énième fois.
-Tu me soûles Dean.
Lui dis je en feignant de me concentrer sur ce maudit dossier. C'est alors qu'il se planta devant moi refermant brusquement le livret.
-Mais..
-Maintenant!
Je le regardais faussement énervée et me levais. Il avait raison de toute manière je devais le faire. Et me connaissant si j'avais étais seule je n'y serais jamais aller. C'est donc timidement que je me dirigeais vers le bureau de Ian. Inspirant intérieurement je fermais un instant les yeux. Mais alors que je m'apprêtais à toquer je l'entendis soudain élever la voix. Il se trouvait apparemment en plein milieu d'une conversation téléphonique. Et celui ci semblait si en colère que le simple ton de sa voix me fit frissonner.
-Cela fais une dizaine de fois que je vous ré explique ce qu'il s'est passer madame, maintenant cela suffit!
-.........
-Écoutez moi bien madame Kelt, Saïd Fathnasi n'a jamais était mon fils et juste pour ce que j'ai perdu je n'aurais plus jamais d'enfants ou du moins.....
Mon cœur se stoppa à l'instant même où ses mots furent prononcés. « Je n'aurais plus jamais d'enfants » Pitié dites moi que ce n'est pas ce que je crois. Le concour de circonstance qui venait d'avoir lieu ne semblait vrai tellement cette mascarade ressemblait à une stupide coïncidence. Si mon cœur ne s'était pas brisé à l'entente de ses mots j'aurais peut être pu utiliser mon cerveau malheureusement les larmes roulèrent déjà avant que je ne puisse les contrôler. Mon choc fut si terrible que je perdis l'équilibre. Ma respiration se fut plus saccadée et je peinais à inspirer. Pourquoi réagissais je de la sorte? Je savais que cette situation pouvait se produire. Je savais que dans la vie rien n'était tout beau, tout rose et j'en avais trop de fois fais les frais. Mais pourquoi avais je étais si crédule pour croire que cette fois cela changerait? Un vertige me vint mais avant que je n'ai le temps de réagir j'entendis des pas se rapprochaient de moi.
-Lexie?
Ma respiration bruyante m'avait empêché d'entendre Davies s'approcher. Sans même prendre la peine de lui jeter un regard. Je fis ce que j'avais prévu de faire si cela devait arriver.
Je fuyais
-Lexie? Lexie!
Je n'entendais plus les voix qui m'appelaient. Rapidement je ramassais mes affaires et partis aussi vite que je le pu hors du bâtiment. Mes jambes menaçant de céder, je remerciais mon instinct de prendre le relais.
J'étais à présent divisé, mon visage affichait ma tristesse en pleurent à chaude larmes. Révélant mon total désemparât. Malgré tout mon corps lui exécuter des mouvements presque mécanique.
Prendre mon téléphone, enlever la carte SIM, écraser la carte SIM, écraser mon téléphone.
Je pris un taxi et le payais gracieusement pour qu'il se presse et qu'il m'attende. J'arrivais en a peine quelques minutes chez moi, enfin chez lui car cela ne sera plus jamais chez nous.
Sortir mon sac, mettre des affaires, prendre ces deux flingues, cette liasse de billet. Refermer le sac et remonter dans le taxi.Ne craques pas, ne craques pas, ne craques pas.
Malheureusement mes larmes coulèrent à nouveau sans le vouloir, c'est donc d'une voix brisée que je dis.
-A l'aéroport s'il vous plaît.
Ce fut donc sur ces derniers mots que je rivais une dernière fois mes yeux sur cette maison. Cette maison qui m'avait apporter tant de bonheur. Cette maison qui avait donner naissance à ce bébé qui grandissait en moi. Cette maison qui... Je secouais la tête en séchant mes larmes. À présent je devais être forte, je devais être forte pour lui et pour moi. Je devais être à la hauteur car il n'avait plus que moi à présent. Avec du recul je prendrais certainement conscience que ma réaction était exagéré et que peut être tout pouvait s'arranger. Mais soyons honnêtes les happy end n'exister pas dans la vrai vie. Ian Gordon était l'amour de ma vie, tout ce qu'il avait fait pour moi était mémorable. Et simplement pour m'avoir réappris à vivre je lui en serais éternellement reconnaissante malheureusement je ne pouvais.. Je ne pouvais le laisser me faire abandonner ce bébé. Il y à quelques jours encore si on me demandait ce que je penserais d'avoir un enfant, j'aurais certainement ris mais à présent je savais. Je savais que malgré mon cœur brisé je ne reviendrais plus. Je savais que la famille que j'avais construite depuis pratiquement une année n'était plus qu'un lointain souvenir. Une vie antérieure. Aujourd'hui ce petit être poussait dans mon ventre et ceci sonnait comme une nouvelle vie.
Oui encore une
Une vie sans la moitié de mon cœur certes, mais une vie tout de même. C'est donc en fermant les yeux ressassant tous les moments joyeux passés avec Ian Gordon que j'entrais dans l'aéroport. Avec un regard vide je demandais alors à l'hôtesse quel vol n'était pas encore plein. Me regardant un peu bizarrement elle me tendit le billet que je venais de payer cash et je partis, les yeux larmoyants, une main sur mon ventre en direction de la salle d'embarquement.
Après plusieurs heures d'avion où j'avais passer le plus clair de mon temps à me morfondre. Je descendis, les yeux cernés et d'un air lasse de l'avion. Un léger regard pour le hall et c'est en portant mon sac que je sortis. Dans le brouillard qu'était mes pensées je pus vaguement entendre la voix d'une hôtesse nous dire..
-Bienvenue en France
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Cri du cœur
RomanceLe chaos. Voilà ce qui régnait dans l'esprit tourmenté de la jeune Lexie White. Une enfance heureuse, des parents aimants mais voilà. Une fêlure, puis un verre qui se brise et c'est la fin d'une vie bienheureuse. Sept ans plus tard elle s'était rele...