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-Mais tu es tout pardonné!

Lui dis-je alors en attrapant mon bouquet de fleurs préféré. Rapidement il m'embrassa la joue avant d'à son tour retirer son blouson de cuir.

-Désolé princesse j'ai pas vu le temps passer. Ou sont les autres?

-Dans le salon!

Dis en attrapant un vase. Je suivis les rires de mes amis et c'est tout en les rejoignant que je m'assis enfin. Je souris lorsque j'aperçus la complicité dans les regards que s'échangeaient Abby ainsi que notre retardataire. Il n'avait pas fait leur coming-out comme on pourrait le dire mais je ne leurs en voulais pas. Je savais mieux que quiconque qu'ils le feraient lorsque l'envie leur en prendra. Même si face à nous ils ne faisaient rien pour vraiment se cacher. Après tout que pouvions nous cacher à nos meilleures amis? Surtout quand tous étaient des profileurs. Malgré moi je ne pus me réjouir trop vite. Je me levais difficilement mais précipitamment lorsque je vis Ian arriver en jurant. La mine sévère, le regard froid, la mâchoire crispé, voila une image digne de l'implacable chef Gordon. Lorsqu'il croisa mon regard inquiet je le vis s'adoucir et il vint instantanément m'embrasser le front tout en posant une main protecteur sur mon ventre.

-Je suis désolé mon ange mais je vais devoir m'absenter une petite heure. Messieurs, dames je compte sur vous pour la garder clouée sur ce canapé!

Ordonna t-il d'un ton faussement sérieux. Le coupant, je tournais rapidement mon visage vers le sien.

-Mais pourquoi? Que se passe t-il?

-Une réunion importante avec plusieurs directeurs de services, je n'ai pas le choix elle vient d'être organisé, cela ne dura pas longtemps je te promet d'être là pour le diner.

Dit il en venant embrasser mes lèvres d'un geste doux. Je pris sur moi pour ne pas m'en faire même si tout mon corps me poussais à vouloir le suivre. Alors qu'il fit promettre aux autres de ne pas toucher au poulet qu'il avait préparé avant qu'il ne rentre je l'accompagnais jusqu'à la porte.

-Arrête de penser mon ange, je serais là dans peu de temps, toi pendant ce court moment tu vas t'amuser, rire et manger d'accord? Et tu verras que tu n'auras même pas le temps de le remarquer avant que je ne sois à tes cotés à te parsemer de petits baisers.

Me dit il en appliquant ses dires sur l'entièreté de mon cou et de ma mâchoire. Je ris lorsque sa bouche vint chatouiller le bout de mes seins. Il sourit en m'entendant et vint, une dernière fois m'embrasser.

-Retourne t'assoir s'il te plait.

Docile, j'hochais de la tête avant de refermer la porte derrière lui. Soufflant légèrement je me persuadais qu'il serait rapidement de retour avant de venir m'assoir aux cotés de mes amis alors qu'une boule d'anxiété se formait dans le creux de ma gorge.

Au final tout se déroula bien et je me mis même à rire lorsque Dean fit des blagues sur certaines personnes de notre service. Évidemment Jim l'avait rapidement réprimander pour la raison suivante; il s'agissait de nos supérieurs directes.. Malgré tout lui non plus ne pu se retenir lorsqu'il nous fit une démonstration digne d'un véritable acteur d'un vieux crouton responsable de la direction de plusieurs commissariats dans l'Etat voisin. C'est en finissant mon verre de jus que je remarquais l'heure. Cela faisait plus d'une heure que Ian était partit. Je soupirais en attrapant le plateau vide face à nous.

-Non, non, non!

Me réprima Abby avant de le récupérer entre ses mains. Je souris en secouant négligemment de la tête. Avaient-ils réellement pris les indications de Ian aux pieds de la lettre?

-Et aller me laver les mains je peux?

Dis je en levant la main comme le ferais une lycéenne en plein cours. Je vis Jim fronçaient des sourcils alors que les filles se mettaient à rire.
Je me relevais alors, mais, à peine étais je arrivée au milieu de la pièce à vivre que je me stoppais. Un liquide vint glisser le long de mes jambes avant qu'une douleur lancinante vint prendre possession de tout mon âme. Avant que tout mon corps ne tombe lourdement au sol je sentis quelqu'un m'attrapais alors qu'un cri de pure souffrance s'échappa de ma bouche lorsqu'une contraction beaucoup trop douloureuse m'étreignais.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant