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Soufflant une énième fois je fus soulagé quand enfin j'arrivais à fermer cet valise. Laissant le tout dans mon coffre je ne pris avec moi que mon téléphone. Aujourd'hui nous étions le 25 et dans quelques heures nous serions le 26. Si vous saviez comme j'aurais aimé arrêter le temps aujourd'hui. Le pire de tout est que j'avais l'impression que cette journée passer à une vitesse folle. Je n'avais pas encore prévenu Gordon d'autant plus que nous n'avions pas encore parler. Malgré tout, ce n'était pas plus important que la raison de mon absence alors sûrement qu'il comprendrait un jour. Je n'étais pas très loquace aujourd'hui ce que remarqua la plus part des membres de l'équipe. Malheureusement je n'avais pas la force d'essayer de le cacher. C'était un mauvais jour et demain sera encore pire. Je restais donc muette une bonne partie de la journée. Heureusement pour moi nous n'avions pas de déplacement a faire aujourd'hui. De toute manière j'aurais du décliner. Vers midi, je triais toujours cette paperasse insupportable. Enfermé dans mon mutisme je n'étais même pas aller prendre mon café quotidien à 10h. Le moment où nous nous retrouvions tous les cinq à boire ce café imbuvable en critiquant la tonne de documents que nous avions à traiter. Davies avait l'habitude de boire un thé dans le bureau de Gordon. Lorsque nous n'étions pas en déplacement à l'autre bout de l'Amérique nous avions différentes tâches à faire à nos bureaux respectifs. Moi je devais trier des documents de tout genre. Des casiers judiciaires, des rapports de missions etc. Hailey était chargé de regrouper tous les crimes en séries du pays et de tous les fournir à Abby pour qu'elle puisse les rentrer dans ses bases de données. Bonnie c'était un peu différent elle n'étais pas souvent là. Je vous rappelle que de base c'est un soldat. Pour cela elle est souvent appellé lorsqu'elle était libre pour aller donner un coup de main dans un pays en difficulté. Enfin Dean s'occupait lui de régler des soucis entre certains postes de polices. Il n'était pas très doué en relation humaine mais c'est un des agents le plus intelligent et stratégique que je connaisse. Cette tâche lui allait donc comme un gant.

Toujours à mon bureau j'étais entrain de ranger une pile de rapport lorsque Dean ainsi qu'Hailey débarquèrent. J'haussais un sourcil face à leurs mines déconfites, ça ne me disais rien qui vaille.

-T'es sûr que ça va?

-Oui pourquoi?

Répondis-je en tout continuant de ranger.

-Sérieusement.

Dean ainsi qu'Hailey prirent une chaise dans l'objectif de s'asseoir devant mon bureau.

-Il n'y a rien alors ne commencez pas je ne suis pas d'humeur.

-Donc il y a bien quelque chose.

Répondit Dean du tac au tac. Ce qu'ils étaient agaçants à vouloir tout savoir ! Alors que j'allais lui réservais un regard dont seule moi avait le secret je fus sauver par le gong. Mon téléphone sonna. Je décrochai rapidement en voyant le nom de Gordon s'affichait sur l'écran. Dans la matinée je lui avais envoyé un e-mail en lui demandant de me dire quand il serait libre pour que l'on parle, ne vous en faites pas j'avais bien précisé que c'était en rapport avec le travail.

-Lexie, tu voulais me parler?

-Oui, je peux venir?

-Je t'attends dans mon bureau.

Laissant mes deux amis je partis en direction de son bureau. La porte entrouverte il me fit rapidement signe de m'assoir ce que je fis.

-Que ce passe t'il?

Son ton était plus doux qu'avant, je le trouvais changer. Ce calme n'était pour moi qu'une première porte de sortie que j'utiliserai sans hésiter pour arriver à mes fins.

-J'aimerais posé un voir deux jour de congé pour demain je reviendrai le lendemain ou le sur-lendemain, dans la matinée certainement.

Il sembla surpris par ma demande mais nous savions lui comme moi qu'il ne pouvait refuser. Les profilers et aussi les agents devaient régulièrement prendre des jours de repos pour se re sourcer. Bien entendue l'unité et moi n'en prenions pratiquement jamais sauf quand cela était forcé évidemment.

-Bien sur, puis je en savoir la raison?

-J'ai quelques petites choses à régler, je ne serais pas dans l'état alors pas la peine d'essayer de me joindre. Merci monsieur, à plus tard.

J'avais dis ça d'une seule traite tout en me levant. J'attendis son approbation pour partir ce qu'il fit. Je pris la décision de ne pas prévenir l'équipe, je n'avais pas envie de recevoir une multitude de questions. Ils l'apprendront donc demain par Gordon. La journée passa et malheureusement l'heure de partir aussi. Dans quelques heures je serai à nouveau là bas pour mon plus grand malheur.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant