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Presque un mois c'était dérouler depuis cet affaire. Pour Dean tout s'était arrangé en quelques semaines, ses blessures s'était refermées et il avait très vite reprit le travail. Mes liens avec l'équipe se soudaient de plus en plus et à présent je pouvais le dire, je leur accordais toute ma confiance. Dans le cas de Gordon, cela se corser un peu, à vrai dire rien ne s'était arrangé depuis l'épisode où je l'avais ignoré en sortant de cet hôtel,  il n'était plus revenu à la charge même pas du tout en fait. A vrai dire mise à part pour le travail nous ne nous adressions plus la parole. Stupide de ma part ? Sincèrement, je ne me sentais en rien fautive de l'histoire. Après tout je m'étais faite une raison, même si cela m'avais blesser j'avais traversé bien pire et dans tous les cas ce n'était pas une souffrance de plus qui changerait la donne.

Pour parler travail et actualité, aujourd'hui nous avions était appelés en Alabama, une histoire de terroriste qui pose des bombes et tue des dizaines de personnes. En effet c'est déjà sa deuxième bombe posé et quinze personnes sont mortes. Malheureusement ils ont mis du temps avant de nous appeler, n'ayant pas envisagé à un poseur de bombe en série. A bord du jet je relis une énième fois le peu d'informations dont nous disposions. Je vous confirme que nous n'en possédions pas beaucoup, pratiquement rien à vrai dire !

Après des heures de vol nous étions enfin arrivé. Réajustant mon manteau, car il faisait vraiment froid dans cette partie du pays. Je me fis la remarque de préférer être appeler en Californie ou même en Floride, pourquoi pas. Tout en rêvant d'un climat chaud, je tirais ma valise jusqu'à la voiture. Un quart d'heure plus tard nous étions au commissariat. Ici agitation et anxiété était omniprésent. Un chef de section vint à notre rencontre. A la fin des présentations il nous montra où nous installer. Une fois chose faite Gordon répartissa les tâches.

-Bien alors Hailey et Lewis vous aller chez le légiste, Jim et White chez les familles et Bonnie et moi on ira sur les scènes de crimes.

Alors que tout le monde se prépara Davies rétorqua.

-Ian on devrait échanger, toi et Lexie aller sur les scènes de crimes c'est vous deux dans l'équipe qui avaient le plus de connaissance dans ce domaine, quant à Bonnie et moi nous irons voir les familles.

-Je suis tout à fait d'accord.

Repondu Bonnie tout sourire. Je grinçais des dents. Ils ont tous les deux raisons et Gordon le sait aussi bien que moi il a juste voulu mettre encore plus de distance entre nous qu'il n'y a déjà.
Je le pensais plus pragmatique au travail, je me leurrais il reste un homme après tout.
Lâche et puéril.
De toute manière moi non plus je ne voulais pas le voir, nous nous adresserons la parole que lorsque cela sera absolument nécessaire.
J'hochais alors là tête et sans même prendre la peine de regarder la tête sûrement dépité de notre cher et tendre Gordon, partis à la voiture. Cinq micro minutes après il entrait à son tour. Son eau de Cologne qui emplit l'habitacle m'agaçais. Je ne saurais dire si c'était parce qu'il était trop fort ou qu'il dégageait une odeur que j'aurais aimé sentir des heures durant. Me ressaisissant il démarra en suivant. Le trajet se fit dans un profond silence, un silence qui je vous l'assure n'avait rien d'agréable. A mon plus grand bonheur c'est rapidement que nous arrivions sur la première scène de crime. Tout en mettant nos gants nous partîmes sans même nous concerter chacun de son côté. Je pris alors toute la partie de gauche. La première scène de crime était une grande place qui devait avant être vraiment splendide, malheureusement il n'en restait plus beaucoup. Les scientifiques n'avaient pas trouvé grand choses, mais Gordon et moi avions une expérience que ces scientifiques n'avaient pas, ils n'avaient pas cette chose. Cette chose qui se nommait, L'instinct et qui nous habitais autant Gordon que moi.

Presque une heure après avoir inspecté l'entièreté du parc nous n'avions rien trouvé. Je commençais réellement à me dire que mon « instinct » comme je le disais si bien, ne voulait pas fonctionner aujourd'hui. Ni ma chance apparemment.

-Il n'y a rien.

Me dit froidement Gordon, lui aussi clairement énervé. Je ne pouvais pas partir sans avoir trouvé la moindre trace non ce n'était pas envisageable. Continuant mes recherches c'est en explorant que je finis à m'agenouillais à un endroit suspect. Cependant j'eus l'impression d'avoir des bâtons dans les roues quand ces foutus gants m'empêchèrent un contact. Tentant le tout pour tout je finis par les enlever afin devenir à bout de ce morceau de goudron à même le sol. Lorsque ce fut le tour de mes mains d'être abimés je trouvai enfin un indice. Sans même lui demander, Gordon me donna un gant. Je le pris et mis le morceau de plastique brûlé à l'intérieur.

-Bien joué, je vais appeler des spécialistes pour qu'ils récupèrent tous ce qu'ils peuvent trouver à cet endroit, nous on y va.

Remontant dans la voiture il me tendit une trousse de secours.
Quel amabilité.
Prenant exemple sur monsieur mal poli je ne pris pas la peine de le remercier.

Toujours dans la voiture, Gordon venait à l'instant de raccrocher avec un des scientifiques arrivés après nous. En suivant nos pistes ils avaient trouvés d'autres morceaux de résidus de bombe. Après avoir tout envoyé à notre cher analyste nous avions apparemment un suspect. Nous allions d'ailleurs le découvrir puisqu'a l'instant même Gordon se gara devant le commissariat.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant