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J'étais à mon septième mois! Si vous saviez à quel point mon ventre était devenue gros. Évidemment je ne travaillais plus mais j'étais tout de même au QG avec Abby. Assise dans ce fauteuil juste à côté des nombreux ordinateurs d'Abby je finissais avec appétit mon paquet de pop corn.

-Nous sommes sur le chemin du retour, on arrive.

Entendis je du combiné.

-Je vais chercher à manger dans la voiture j'arrive!

Dis je alors à Abby qui était au téléphone avec Dean. Ma petite robe verte moulait parfaitement mon gros ventre. Malgré le poids en plus je devais avouer que ma grossesse m'avait apportée une mine radieuse. J'étais aussi rose que les bodys que je venais de commander en ligne. Me répondant rapidement je partis en direction de la voiture. En ce mois d'été la chaleur était étouffante et même si je pensais à m'hydratée je vous avouais que la température était à peine soutenable. Alors que je me dirigeais vers le 4x4 je fus prise d'un vertige. Pour ne pas m'étaler par terre je pris rapidement appui contre la voiture. Néanmoins mon trouble ne semblait pas vouloir cesser puisque le brouillard qui passa sur mes yeux ne se dissipa pas. En dernier recours j'attrapais mon téléphone. Utilisant le moyen d'urgence d'Abby c'est en utilisant mes dernières forces que j'appuyais plusieurs fois sur mon téléphone. Le relâchant au sol je glissais contre la voiture mes mains sur le ventre. Sachant pertinemment que ce dispositif servait à alerter la totalité des membres de l'équipe je réalisais alors que Ian s'inquiétera. Malgré tout et même si je ne le voulais pas, la santé de notre bébé était bien plus importante. A peine quelques secondes après ou je sentis mon corps embrassait le sol j'entendis vaguement Abby.

-Lexie!!!

Cria t-elle alors que dans mes oreilles cela sonnait comme un murmure. Tout était si loin mais si proche en même temps. Je cru l'entendre appeller quelqu'un. Me concentrant sur sa voix j'entendis le mot « ambulance » et compris. Au bout de quelques minutes d'autres personnes s'approchèrent. Puis des mains rassurantes vinrent me toucher. Et même si mes sens n'étaient plus très fonctionnel je reconnus aisément l'odeur de mon mari.

-Ian...

Parvins je à dire avant de me sentir déposer sur un matelas. N'y tenant plus je me laissais sombrer, espérant de tout cœur que le petit être qui vivait en moi ne risquait rien.

Les rayons du soleil s'infiltrant dans mes paupières vinrent mettre un therme à mon sommeil. Papillotant rapidement je ne mis que quelques secondes à les ouvrir. La lumière blanche fut la première chose que je vis cependant elle fut rapidement écarté et c'est avec angoisse que je remarquais être à l'hôpital. Touchant mon ventre par réflexe je soupirais lorsque je le sentis encore là.

-Lexie...

Détournant mon regard de mon ventre je vis Ian une mine inquiète. Reprenant un air impassible il me sonda en passant une main délicate sur mon front.

-Qu'est ce... Pourquoi est ce que je suis là?

Demandais je anxieuse en me relevant brusquement.

-Reste allongée mon amour, tu ne te souviens plus? Ton malaise à côté de la voiture? Ton appel à l'aide?

Puis tout me revint en mémoire. Dans plusieurs flash je me vis tomber et glisser contre la voiture.

-Est ce que le bébé va bien?

Demandais je paniquée sentant mon cœur faire des loopings dans ma cage thoracique.

-Tout va bien, elle va bien.

Je soufflais de soulagement en adressant un silencieux remerciement au Ciel.

-Tu as fais un malaise vagal à cause la chaleur.

Même si je ne le regardais pas je savais que sa mâchoire était contractée.

-Je suis désolé.

Lui dis je en tendant la main vers lui. Rapidement il l'a pris et comme si j'étais devenue folle il me fusilla du regard tout en m'embrassant les doigts.

-Tu n'as pas à t'excuser bon sang J'aurais du être près de toi.

-Tu travailles mon amour et sache que si j'étais à ta place je ferais pareil.

-Ce n'est pas une raison mais ne t'en fais pas ça va changer.

Sur ses paroles plus que mystérieuse il m'embrassa ne me laissant pas plus de temps pour réfléchir. Alors que je souriais il m'embrassa sauvagement alors que je passais mes mains sous sa chemise. Glissant alors un doigt vers mon entrejambe ce fus dans des soufflements entre coupés qu'au bout de quelques minutes, ma passion explosa.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant