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J'éclatais en sanglot ne pouvant plus retenir mes larmes. Tony derrière moi me serra fort contre lui. Mais ce n'était pas ces bras que je voulais. Nora tu me manques reviens s'il te plaît.

-Ça va aller, je suis là.

Je ne remercierai jamais assez Tony d'être toujours à mes côtés malgré les nombreuses années et malgré tout ce que j'avais fait. Elle avait raison il était un ami dont je ne devrais jamais me passer.

Je me détachai de Tony et allait déposer les roses sur sa tombe.

-Huit ans que tu es parti et ton absence est aussi dur qu'au premier jour, je t'aime ma sœur et sache que je me battrai toujours en ton nom. Repose en paix et pense à moi de la haut, avec maman et papa.

Je m'agenouillais devant leurs tombes et embrassèrent chacune d'elle. Je m'attardais un peu plus sur celle de Nora.

-C'est bon Tony.... tu peux....rentrer.

Ma voix était brisé et les sanglots que j'essayais d'étouffer n'aider en rien.
Je le sentis s'agenouiller à côté de moi.

-Non Lexie je reste et tu le sais.

Ne répondant pas j'observais les gravures. Plusieurs heures passèrent avant que je ne décidais de me redresser, les membres trop engourdis pour rester plus longtemps. Une dernière fois je relus l'inscription avant de détourner le regard, laissant mon cœur avec elle.

« A notre enfant chéri que nous aimerons pour l'éternité et à ma sœur jumelle qui restera gravé dans mon cœur pour toujours et à jamais »

C'est le coeur lourd que je quittai leur maison. Comme à chaque fois que je venais ici Tony nous amena chez lui. Sa mère m'avait toujours dis qu'à chaque fois que je rentrais à la maison j'étais forcé de venir manger chez elle. Après la mort de ma famille et même quand j'étais en famille d'accueil je passais énormément de temps chez Tony, sa mère était comme une deuxième mère pour moi. Je l'aimais beaucoup et elle comme Tony m'avais beaucoup aidé.
La voiture se gara et Tony descendit.
Je pris quelques minutes pour reprendre mes esprits et enlever le maquillage qui avait coulé puis suivis Tony à l'intérieur.

-Mama!

Cria Tony sous mon regard bienveillant. La bonne femme arriva en ralant mais dès qu'elle m'aperçut elle se tut un sourire aux lèvres.

-Mi querida! Como estas tu? Te extrañe!

Je ris face à son enthousiasme inchangée. De ses doigts fins elle vint attraper mon visage. Son odeur de jasmin emplit mes narines alors qu'elle m'étouffais dans une étreinte.

-Tu m'as manqué aussi Maria.

-Comment tu vas ma chérie, tu es si belle!

Tony rit derrière nous, Maria était une femme très courageuse et très gentille. Son mari, le père de Tony les avait abandonné quand Maria était encore enceinte. Ils avaient toujours vécu à deux. Maria et ma mère était très amies, elles étaient toutes les deux infirmières et travaillaient dans le même service. C'est en partit pour ça que Tony et moi étions devenu amis.

-Je vais bien merci et toi?

-Mais moi ça va très bien! Aller venez manger mes enfants.

Les moments chez elle m'avais toujours aider. C'était un rayon de soleil et je me sentais à ma place ici. De nombreuses fois Maria m'avait proposé de rester ici. Mais malgré l'amour que je ressentais ici mon mal-être était trop fort. Malgré tout j'adorais venir ici, occasionnellement. Surtout au retour du cimetière. Maria le savait et elle faisait toujours comme s'il ne se passait rien. Affichant son merveilleux sourire. Pourtant je savais que la perte de sa meilleure amie l'avait beaucoup affecté. Tony m'avais de nombreuses fois dit que dès qu'elle le pouvait elle allait déposé des fleurs sur sa tombe. C'était une personne incroyablement remarquable et je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle avait fait pour moi. Après le repas Tony et moi nous retrouvâmes derrière sa maison. Jardin secret de notre enfance c'est en entrant dans cette cabane fabriqué par trois enfants innocent que mon cœur se resserra. Cela semblait si loin.

-Tony?

-Hm?

Les yeux dans les yeux je lui pris les mains.

-Merci pour tout, tout ce que tu as toujours fait et pour tout ce que tu continues de faire. Nora avait raison tu es le meilleur ami que j'aurais pu avoir.

Je vis les yeux de mon ami brillaient et automatiquement il me serra plus fort.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant