-Il en est hors de question!
Avait tonné mon amant alors que je le fusillais du regard. Rapidement Abby nous avait expliqué l'affaire. J'avais alors comme tout le reste de l'équipe comprit ce qu'attendais Abby de moi. Cependant et même si travailler m'avais était interdit cette effort était moindre et dans l'instant tout était pressé. J'avais rapidement acceptée alors que Ian semblait imploser intérieurement.
-Mon amour vois tu une traductrice dans les environs?
-Je vais en appeler.....
-Et cette famille sera déjà morte, s'il te plaît, je ne fais que traduire rien d'autres je ne bougerais même pas de ce siège.
Je savais que son réel problème n'était pas le fait de me voir traduire. Non le fait était que le stress était à proscrire pour une grossesse surtout lorsque celle ci était à risque. Cependant je ne pouvais laisser une famille entière mourir alors qu'aucune possibilité de traduction était envisageable. Il suffisait qu'un seul mot soit faux pour que l'entièreté de la bombe explose. Je devais le faire. Et ne voulant pas me venter je pratiquais le latin depuis mon plus jeune âge! Sans même attendre son aval je m'étais mise à traduire. Minutieusement et en essayant de ne pas penser à la cause je prenais ma tâche avec plaisir. Rapidement tout le monde s'était agité autour de moi. Et même si Ian supervisait l'entièreté de l'équipe, je le voyais zieutait dans ma direction. Attendant le moindre détail qui le ferait m'obliger à tout arrêter.
Croyait le ou non mais ce fut après plus de deux heures de travail que ma traduction avait était complète. Me permettant de souffler de soulagement sachant pertinemment que Ian m'enlèverait tout je souris lorsque c'est ce que je le vis faire.
-Comment tu te sens? Tu veux aller t'allonger dans mon bureau?
Je lui souris en l'embrassant. Déplaçant une de mes mèches derrière mon oreille il m'embrassa le front avant de me tendre une nouvelle bouteille d'eau.
-Non merci mais je veux bien que tu m'aide à me lever s'il te plaît.
En moins de temps qu'il le fallut pour le dire il me tenait par la taille. Je ris face à sa mine déconfite. Cependant je ne ris pas longtemps. Une douleur lancinante me fis stopper tout mouvement. Perdant l'équilibre de mes jambes je retombais lourdement contre le torse de Ian alors qu'une autre série de douleur m'assaillis. Inspirant difficilement je sentis Ian me rassoir sur la chaise alors qu'il s'était agenouillé face à moi.
-Lexie! Mon ange que se passe t-il!?
Lui serrant les mains du mieux que je le pus pour le rassurer je fixais le sol tout en calmant ma respiration. La douleur passait je soufflais en séchant mes yeux qui s'était humidifié. Cette contraction avait était d'une horrible violence!
-Une contraction, ça va c'est passer.
Dis je en forçant un sourire. Pourtant il ne semblait pas rassuré, stupide instinct. Abby qui n'était pas loin avait tout de suite accouru pour m'apporter des mouchoirs. Je n'avais même pas remarqué que des larmes s'étaient échappés. Bonnie vint à mes côtés et me tendant son téléphone je découvrais dépitée que mon mascara avait coulé.
-Lexie je veux que tu ailles te reposer tout de suite dans mon bureau. Si tu refuses nous rentrons tous les deux à la maison.
Après avoir remerciais les filles j'hochais positivement de la tête. Je ne pouvais que céder face à ce ton autoritaire. Pourtant quelque chose en moi me tracassais. Acceptant les mains que me tendais Ian je me relevais, prudemment. De toute manière j'étais réellement fatiguée. Telle une enfant il m'accompagna jusqu'à son bureau qu'il avait aménagé. Changeant le canapé pour un beaucoup plus confortable, j'avais vécu de très bonnes siestes durant ma grossesse. Après un baiser sur le front il partit en me remerciant de mon aide. J'attendis alors patiemment qu'il referme la porte pour enfin fermer les yeux. C'est donc les deux mains posés sur mon ventre que je m'endormis.
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Cri du cœur
RomanceLe chaos. Voilà ce qui régnait dans l'esprit tourmenté de la jeune Lexie White. Une enfance heureuse, des parents aimants mais voilà. Une fêlure, puis un verre qui se brise et c'est la fin d'une vie bienheureuse. Sept ans plus tard elle s'était rele...