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Je courais et je courais encore sans m'arrêter. Lorsque j'arrivais pratiquement à le toucher il arriva à m'échapper . J'hurlais aux personnes se trouvant sur mon chemin de s'écarter. Quelques secondes plus tard j'arrivais à l'attraper, je le projetais à terre et essayer de l'immobiliser. Malheureusement il sortit une arme à feu de sa poche et avec la crosse de celle ci me porta un coup au visage. Il en profita pour s'enfuir.

L'enfoiré!

Quelque peu sonnée mais pas assez pour ne plus bouger je continuais de le suivre. C'est alors que je remerciais le ciel de m'avoir entendue. Hunkel Leonin venait de tourner dans un cul de sac à mon plus grand bonheur. Prit alors au piège entre ce mur et mon arme pointé sur lui, il se retourna doucement son arme à lui visant sa tête.

-Non! Ne faites pas....

Je n'eus pas le temps de finir qu'il tira. Je détournais la tête quelques secondes quand j'entendis crier mon nom.

-Je suis là!

Criais-je pour que l'on m'entende. Bonnie ainsi que Davies venait d'arriver.

-Tu n'es pas touché?

Me demanda précipitamment Davies. Cette phrase me fut l'effet d'un électrochoc. Me rappelant alors de tout ce qui venait de se passer et pensent surtout à Dean, je laissais les deux sur places et couru le plus vite que je le pu vers la maison. Arrivée devant la maison l'ambulance était déjà là. C'est lorsque j'aperçus Dean sur le brancard que j'eu la respiration coupée. Je me mis à ses côtés faisant abstraction de tout ce qui m'entourer.
Lui tenant la main je montais avec lui dans l'ambulance. Pendant tout le trajet mes yeux étaient embués. On m'avait obligé à me décaler mais ma main rester accroché à celle de Dean. C'est ma faute, tout ceci est ma faute si je l'avais écouté on n'en serait pas là. Plus personne ne doit mourir à cause de moi. Plusieurs médecins étaient venu me parler mais je n'avais rien compris et je n'écoutais même pas. Je crois que l'on m'as dit qu'il était hors de danger mais j'étais bien trop sous le choc pour réalisé ces dires. L'ambulance arriva donc à l'hôpital. J'accompagnais mon ami jusqu'à deux portes battantes ou on m'interdis d'aller plus loin. Épuisée je m'assis à même le sol. Les traces de mes larmes toujours visibles sur mes joues me donner sûrement l'air d'une fille désespéré. Mon arcade ouverte avait laissé sur mon front des restes de sang. Je ne pris même pas la peine de les essuyer, à quoi bon? Je cru apercevoir l'équipe arrivaient à grands pas vers moi. Toujours la tête reposant sur mes genoux je la relevais lentement lorsque je sentis une main se poser sur mon bras.
Gordon.

-Lexie, où est Lewis?

Je le regardais sans prononcer un mot, mon regard était vide et tout tournait autour de moi. Malgré tout lorsque je l'aperçus. Je me relevais instinctivement.  Je m'approchais alors d'elle, elle fit de même et lorsqu' Abby se trouva à bonne distance de moi, me donna une gifle. Sa claque d'une grande violence représentait toute cette après midi, mes erreurs, mes regrets et ma haine contre moi même. La tête sur le côté j'avais placé l'extrémité de mes doigts à l'endroit frappé. Elle aussi avait pleurait, son mascara avait coulé. L'équipe ayant suivit évidemment toute la scène, c'est Davies qui se précipita pour éloigner Abby qui s'était remis à pleurer de plus belle. Les autres venu vers moi, je n'eus pas le temps de voir leurs mines inquiètes que je fis la chose que je savais là mieux faire.

Fuir.

Assise sur le même banc de toujours, je fixai cette rivière. Lorsque je suis arrivée ici à la fin de l'université, j'étais seule. Très vite j'ai découvert cet endroit, si calme, paisible en total contradiction avec mon for intérieur passé. Ce parc, cette vue, ce paysage c'est et c'était comme mon havre de paix. A chaque moment difficile, à chaque pensée négative je venais ici. Et aujourd'hui et plus que tout j'en avais besoin. Il y a plus d'une heure que j'avais laissé tout le monde en plan à l'hôpital. Plus d'une heure que je m'en voulais et surtout plus d'une heure que je regrettais. Je regrettais tout, mon entrée dans cette unité, mon comportement de tout à l'heure et surtout d'être partis. Malheureusement je ne ressentais ni l'envie ni le courage d'y retourner. Je me sentais affreusement coupable par rapport à Dean même si avant de quitter l'hôpital je m'étais assurée de l'état de mon ami. Un grand soulagement s'était accaparé de mon corps lorsque j'avais appris que sa blessure n'était que superficielle et qu'elle n'avait touché aucune zones sensible. Mais j'étais tout de même horriblement mal vis à vis d'Abby. Je savais qu'elle m'en voulait terriblement et je la comprenais, j'avais merdé et en beauté.
Je soufflais, qu'elle merde.

-Tu es compliqué à trouvé.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant