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J'avais alors décidé d'appeler Abby lui expliquant rapidement la situation et après m'avoir évidemment localiser elle m'avait annoncer qu'ils partaient de ce pas. Tony et moi avions tout de même appelé la police locale c'était quand même leur ville. Malheureusement j'avais presque oublié en ayant mis mes sentiments de côté que cette ville était aussi et avant tout ma ville et que donc pratiquement toutes les personnes ici me connaissait comme je les connaissais. Vous comprenez donc que je n'étais pas vraiment ravie de revoir les fantômes de mon passé. Je devais tout de même faire avec, ce sont des gens bien pour la plupart et je sais qu'il m'aideront.

- Ça y est je leur ai tout raconté, est-ce qu'ils arrivent bientôt ?

-Lexie!

Une voix qui ne m'étais pas inconnu m'interpella. Je vis alors l'équipe réunis au complet. Le jet était vraiment un moyen de transport rapide.

C'était tellement étrange et difficile pour moi de tous les voir ici. Mais je n'avais pas le choix, un tueur rôdait dans ma ville et malgré tout mes efforts pour m'en éloigner cela restait un endroit que j'avais le devoir de protéger. Reprenant mes esprits je m'avançais vers Abby et évidemment elle me prit dans ses bras. Je souris de son éternel bienveillance et pris le temps de saluer tout le monde.

-Merci d'être venue aussi vite. Pour commencer j'aimerais vous présentez Tony.

Tony était à mes côtés depuis le début, il avait serré les mains de tous mes amis et malgré que cela me fasses bizarre que mes deux mondes se rencontrent j'étais contente car toutes les personnes que j'aimais sincèrement était ici.

-Voici Tony, mon meilleur ami.

Tous le saluèrent avec un grand sourire. Sauf Gordon évidemment, lui s'était contenté d'un froid hochement de tête. C'est d'ailleurs lui qui nous rappella à l'ordre.

-Alors, où sont ils?

Désarçonnée par son manque de tact je me repris rapidement.

-Je me suis absentais ici depuis hier sauf qu'il y a, environ quatre heures alors que nous traversions cette route.

Leur dis je tout en leur désignant la route d'une main .

-J'ai aperçu un homme courir sortant de cette ruelle.

Continuais-je vers la dite ruelle.

-Nous avons alors eu la chance de découvrir ceci.

Répliquais-je tout en me positionnant face aux cadavres.

-Oh Seigneur.

Réprima Abby. Davies enchaîna.

-Tu sais généralement lorsqu'on prend des jours de congés c'est pas pour traqué des tueurs.

Se moqua Davies. Je posais ma main sur son épaule affichant une mine exagérément dépité. Il sourit puis je sortis de cette ruelle. En réalité je ne sais si j'aurais préféré passait mes jours déprimants comme d'habitude. Après les avoir laissé le temps d'inspecter les corps je les appelais.

-Venez je vais vous présentez la police locale.

Ils vinrent tous et je me dirigeais alors vers les officiers de mon enfance. Je n'arrivais toujours pas à croire que c'était les mêmes. Évidemment il y en avait des nouveaux mais la majorité était les mêmes qu'autrefois. Le shérif faisait partit de ceux là. Ce même shérif qui était venu lors de la mort de ma sœur ainsi que de mes parents. Plus vieux aujourd'hui mais toujours là.

-Shérif Swan.

Je ne l'avais pas encore vu depuis tout à l'heure. Lorsqu'il m'aperçut je le vis surpris puis pour une des raisons pour lesquelles j'étais partis je le vis afficher son éternel visage de pitié.

-Par tous les anges Lexie White, je suis bien content de voir que vous allez bien, cela fait tellement longtemps.

J'eu du mal à afficher un sourire. Tony le remarqua et vint se poster à mes côtés me donnant quelque peu de courage. Je le remerciais en serrant un morceau de son blouson de cuir entre mes doigts.

-Tony mon garçon toi aussi tu es la.

Continua le shérif. Décidant de mettre fin à ce moment malaisant je répliquais.

-Shérif je vous présente l'unité spéciale du Quantico : l'agent Gordon chef de l'unité, l'agent Davies, Ryan, Moore, Lewis ainsi que notre agent de liaison et informaticienne l'agent Jones.

-Enchanté de vous rencontrer c'est un honneur de travailler avec les collèges de Lexie, je vous donnerez toutes les informations qui vous seront nécessaires.

Je veux bien admettre que même si le shérif m'avait toujours poussé à haïr le sentiment de pitié, c'était tout de même un homme bien. Et pas seulement pour la compassion dont il avait toujours fais preuve avec moi mais je sais que s'il n'avait pas été la j'aurais eu un casier judiciaire aussi long que mon bras.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant