Cri du cœur

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Je me repris malgré moi et essayais tant bien que mal de me re donner une contenance cacher derrière Tony.

-Qu'est ce que tu racontes évidemment que la fille est importante, bon on y va et tout de suite White.

Je su alors à cet instant que même si cela devait mettre en jeu mon intégrité je ferais tout de même tout pour foirer leur recherche. Je les avais appelés pour qu'il m'aide à coincer cet enfoiré qui tue des gens dans ma ville. Mais jamais pour venir fouiller dans mon passé. Aussi lâche que je l'étais je le ferais malgré tout.

Je lançais un dernier regard entendu à Tony qui, d'un air triste acquiesça. Je suivis alors Gordon jusqu'à la voiture. Lorsqu'il me tendit un gilet par balles je ne pus m'empêcher de rétorquer.

-On va dans un collège pas dans un de repère de terrorises.

-On ne sait jamais ce qu'on peut y trouver.

Je ne pris même pas la peine de lui répondre et montais dans le 4x4 sans prendre le gilet. Il monta à son tour et me déposa négligemment le gilet sur les genoux.
Je le déteste.
Je fus obligé de lui donner l'adresse mais lorsque ceci fut fait je ne lui adressais plus un mot du trajet. Nous arrivâmes rapidement à mon collège. Lorsque je descendis devant l'établissement je fermais les yeux. Je me revoyais sortir des cours accompagné de mes amis et de Nora. Nous riions, certains jours en injuriant nos professeurs. Mais tout était tellement si simple, si bien.

-White?

Gordon m'interpella, je rouvris les yeux et avançais. Heureusement pour nous je connaissais cet endroit comme ma poche. Le hall, le grand escalier, les multiples couloirs, je crois même me souvenir de la salle de retenue. J'allais donc suivis de Gordon devant les bureaux de l'administration ou se trouvait la plus part des profs qui n'étaient pas en cours. Je me rendis jusqu'au bureau du principal mais la secrétaire nous arrêta.

-Excusez moi, bonjour qui êtes vous?

C'est Gordon qui lui répondit. Je ne me rappelais pas de cette femme et vu son âge elle devait être là depuis guère longtemps. En revanche je reconnaissait le nom de mon principal, malheureusement je savais que lui aussi allait me reconnaître. Quand Nora est morte nous n'avions que douze ans et nous étions en quatrième. Suite à cela j'avais passer beaucoup de temps dans ce bureau. Souvent je ne parlais pas c'était lui qui disait tout. Il m'expliquait que j'avais du soutien qu'il serait là à tout moment si je voulais lui parler. C'était un brave homme qui avait était vraiment touché par son décès. A l'époque il était jeune et venait d'arriver au collège alors je sais que cela restera toujours gravé dans sa mémoire. J'espérais juste qu'il ne dise rien devant Gordon. J'avais déjà évité le cadre accroché dans le hall lui rendant hommage ce n'était pas pour me faire griller maintenant. La secrétaire partit dans le bureau de celui ci et ressortit quelques minutes après accompagné du principal. Lorsqu'il me vit son visage se radoucit et il afficha alors le sourire triste qu'il affichait à chaque fois qu'il était en ma présence.

-Mademoiselle White, je suis ravie de vous revoir.

-Bonjour monsieur.

Il serra la main de Gordon et nous fit entrer dans son bureau. Tout était à sa place c'est comme si, rien n'avait jamais bougé.

-Que puis je faire pour vous?

Dit il en s'asseyant. Je pris la parole.

-Vous rappellez vous de Bryan Ruse? Il était assez spécial, dans notre classe en sixième, il était partit en milieu d'année.

Il répéta son nom plusieurs fois comme pour le rechercher au fin fond de ces souvenirs. Il chercha alors dans un de ses nombreux placards et sortit un dossier.

-Bryan Ruse, ici!

-Vous vous en rappellez?

Demanda Gordon.

-Mieux, j'ai retrouvé son dossier, tenez je vous le laisse.

-Merci beaucoup monsieur, vous ne vous rappellez de rien d'autres? Est ce qu'il avait des amis? Nous pensons qu'il a un rapport avec deux meurtres ayant lieu dans cette ville alors savez vous où il pourrait être?

-Oui j'en ai entendue parler! C'est vraiment horrible, non je suis désolé je ne me rappelle de rien, je crois qu'il n'avait pas beaucoup d'amis.

-D'accord merci monsieur on fera av...

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que Gordon me coupa.

-Mademoiselle White nous a raconté que lorsqu'il a quitter cet établissement il venait de se faire larguer par une fille dont il était amoureux, vous rappellez vous de cette fille?

Non non non, pourquoi pourquoi pourquoi? Automatiquement et bien évidemment, le principal me regarda un air crispé mais aussi attristé sur le visage. Discrètement j'essayais de lui faire comprendre de ne rien dire. Il tourna alors son regard vers Gordon et lui dit d'un ton bien trop ferme qu'il ne voyait pas de qui il parlait.

Misère.