Cri du cœur

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Nous venions à l'instant d'arriver sur les lieux, un hangar désaffecté plus lugubre qu'un asile abandonné nous fit fasse. Gordon décida d'entrer en binôme comme d'habitude je me retrouvais avec lui. On entra donc tous deux par deux, sans même prononcer un mot nous nous mîmes chacun de notre côté. Gordon et moi allèrent donc vers le fond du bâtiment. Des bouteilles cassées, des restes d'affiches déchirées. Il n'y avait rien ici.

M'appuyant contre un mur je sursautais lorsque je sentis celui ci se mouvoir. Me redressant subitement ce n'est que quelques secondes plus tard lorsque je vis une porte se formait dans la pierre que j'appelais Gordon. Après quelques mise en garde nous finîmes  par entrer. Au bout de quelques mètres d'obscurité c'est avec stupeur que nous découvrîmes un laboratoire. Tout le matériel utilisé pour les autres bombes étaient présents malheureusement c'est rapidement que nous nous rendîmes compte qu'une bombe manqué à l'appel. Alors que nous allions nous approchés, la porte se referma sur nous. Je n'eu pas le temps de regarder derrière que deux hommes m'attrapèrent, mes coups ne leurs firent rien. L'un vînt me mettre un morceau de tissu sur ma bouche, en reconnaissant l'odeur je su que ceci était du chloroforme. Je me débattu mais rien n'y faisait j'allais perdre connaissance et seul Dieu savait ce qu'il allait advenir de moi. Je me tournais alors vers Gordon qui lui aussi était en très mauvaise posture. Ils se battaient avec deux hommes qui avaient chacun la taille d'armoires à glaces. Alors oui Gordon était le meilleur, oui il avait la meilleure technique du monde pour se battre et encore oui il visait mieux que personne lorsqu'il tenait entre ses mains un 9 millimètres, cependant face a deux hommes pratiquement aussi fort que lui il n'en menait pas large. Lors d'un moment d'inattention ou il se tourna vers moi, l'un de ses agresseurs qui était à terre se releva. Mais obnubilé par moi il ne le remarqua même pas. J'eus peur pour sa vie et essayais de toutes mes forces de le prévenir mais rien n'y fit. Sous mes yeux somnolant je vis Gordon se faire assommer.

On me secouait et un son strident torturer mes oreilles. Au bout de quelques secondes je reconnu quelques voix. Avec toute la bonne volonté du monde j'ouvris les yeux. La première personne que je vis fut Dean penché sur moi. Tournant la tête je vis Bonnie et Hailey. Retrouvant peu à peu mes esprits, je reçu comme une décharge électrique lorsque je me remémorais les précédentes actions. Me relevant d'un bond j'en perdis l'équilibre.

-Gordon!

Prononçais-je. Ma bouche était pâteuse et ma voix rocailleuse. Foutue terroristes.

-Calme toi princesse nous allions justement te poser la question. Quand as-tu vu Gordon pour la dernière fois et que s'est-il passé avant que tu t'évanouisse ?

J'essayais de me souvenir de tous les détails. Leur expliquant avec empressement ce qui c'étaient passés, ils m'expliquèrent à leurs tours, m'avoir retrouvé seule et inconsciente dans cette endroit miteux, sans aucunes traces de Gordon.

-Il l'ont enlevé mais pourquoi.

Se demanda Davies. Mon cœur se mit a battre plus vite. Que lui ont il fait? Encore plus vite. Pourquoi l'ont il enlevé? Plus vite encore. Est il mort? Mon cœur rata un battement.

Sous les conseils de Davies qui prenait les directives en l'absence de Gordon, nous repartîmes au commissariat. Lorsque nous fûmes arrivés, nous ne perdîmes pas de temps et informa sur les champs Abby. Celle-ci ne savant toujours pas caché son inquiétude eut l'effet de tous nous affecté. Notre professionnalisme était très difficile à appliqué dans ce genre de situation surtout lorsque c'était l'un de nous qui était en danger. Toucher à un de nous venait à nous toucher tous. Mais pourquoi ressentais-je cette horrible douleur qui me compressait la poitrine? Pourquoi étais je si inquiète à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose ? La salive que j'eus du mal à avaler ne me donnais guère de réponse juste un mal être de plus.

En pleine recherche, je pouvais déjà apercevoir le reste de l'équipe à bout de nerfs. Pour ma part, mon cœur allait bientôt exploser. Miracle ou pas, nous venions de recevoir un appel. Un homme en costume venait d'être déposé en plein milieu d'une place bondé, une ceinture d'explosif à la taille. En vu de sa description nous fîmes rapidement le lien. Il s'agissait de Gordon. Et bordel oui, il était en très mauvaise posture.