Cri du cœur

18

Une semaine était passé depuis l'affaire Lenon. Une semaine de repos bien mérité. Aujourd'hui je revenais donc au QG. J'avoue que même si c'était très agréable de se reposer, je commencais à quelque peu m'ennuyer alors me revoilà. Abaissant ma jupe j'entrais dans la salle de conférence.
La première personne que je vis fut ma petite Abby. Je la pris dans mes bras et fis pareil avec Hailey et Bonnie. J'allais ensuite dire bonjour à Davies puis à Dean. Gordon n'étant pas encore là. Tout en m'asseyant je m'exclamais.

-Vous m'avez presque manquer.

Proclamais je les faisant rire, Dean s'empressa de répondre.

-Arrête un peu je suis sûr que t'as fais que penser à nous pendant cette semaine. Surtout à moi bien sûr.

Ce fut à mon tour de rire, sa fin de sa phrase avait changé de ton. Notre petit jeu était enfin revenu et j'avoue qu'il m'avait manqué!

-Je l'avoue je n'ai fais que pensé à mon petit body builder préféré!

Tous éclatèrent de rire mais un raclement de gorge nous fis tous arrêter.

-Contente de ton retour White bon Abby qu'est ce qu'on a.

J'avais raté un épisode? Ou était passer le « Lexie » ?. Quel humeur, on dirait qu'il est encore plus grognon que d'habitude. C'est vraiment possible ça ?

-En Oregon Jamie Helfer ainsi que Joe Harris ont était poignarder alors qu'ils étaient tous les deux dans un parc d'enfant. En effet âgés de tous les deux 6 ans ils étaient sous la responsabilité de leurs parents lorsqu'ils les ont perdu de vue il se sont alors approchés d'où ils les avaient vu pour la dernière fois et les ont retrouvé une dague dans le cœur à l'entrée d'un toboggan.

-Mon Dieu.

C'est Davies qui avait parlé, ce n'était pas étonnant puisqu'il était le seul à avoir des enfants. Il en avait deux une fille et un garçon, ils était tous les deux étudiants. Gordon répliqua.

-On part dans un quart heure préparez vos affaires.

Aussi froid qu'il y a cinq minutes il partit en trombe. Je me levais alors et essayais de le rattraper ce qui n'était pas si facile croyais moi puisque j'avais eu la bonne idée de mettre une jupe. Enfin, sans toquer j'entrais dans son bureau.

-Ça va?

-Oui je vais très bien White pas besoin de vous en inquiéter je suis votre supérieur après tout pas un de vos amis.

La claque que je venais de me prendre m'avait ouvert les yeux. Est ce que Ian Gordon le grand Ian Gordon serait il jaloux? Je commençais fortement à en douter sinon pourquoi aurait il mentionner le mot « amis » dans sa réponse qui n'avait d'ailleurs rien à y faire. Il été arrivé au moment où je comparais Dean à un body builder. Mais ce n'était ce qu'un jeu entre nous Dean et moi ne seront et jamais rien de plus que de simples amis. Cette équipe est devenue une famille pour moi et mise à part Gordon, tous avaient une place bien définis. Gordon est difficile à cerner, lorsque je suis avec lui je me sens bien c'est plus fort que lorsque je suis avec Dean mais d'un autre côté il reste toujours mon supérieur glacial et autoritaire que je déteste la majorité du temps.

Malgré que je me doute de certaines choses concernant sa réaction je ne comprends pas pourquoi une tel agressivité à mon égard. Enfin je ne sais pas nous avions passé un moment lourd en sens la dernière fois, c'était la première fois que je me confiais autant à quelqu'un de nouveau même si je n'ai pas dis grand chose mais nous avions passer un moment important. Vexée je répondis sur le même ton.

-Vous avez raison monsieur, je ne vous parlerai plus si ça ne concerne pas le travail.

Sur ces dernières paroles, je claquais la porte.

Nous étions dans le jet lorsque Gordon s'asseya face à moi. Ne lui jetant aucun regards je me levais et partis me placer aux côtés de Davies. Il l'a cherché, il l'a trouvé. D'autant plus que je voyais bien que Davies était assez perturbé par cet affaire. Lorsqu'il sentit ma présence à ses côtés il me sourit l'air de rien.

-Est ce que ça va ?

Il hocha de la tête, j'ai déjà vu plus convaincant comme réponse.

-Et vraiment ?

Il sourit de nouveau et répondît, cette fois franchement.

-J'ai du mal avec les affaires qui concernent...

-des enfants oui j'avais compris.

- En 20 ans de carrière j'ai toujours réussi à éviter ce genres de dossiers.

-Pourquoi n'as tu pas demander à Gordon de ne pas travailler sur cet affaire?

-Ma chère Lexie, même si j'ai le cœur serré j'ai beaucoup plus de fierté et d'orgueil.

Je ris à ces mots, il reprit.

-Et en plus de cela il est encore plus agaçant que d'habitude.

-Oh ça je l'avais bien remarqué.

Dis-je en soufflant et en m'enfonçant un peu plus dans le fauteuil. Je coulais un regard vers l'intéressé qui faisait semblant de lire son dossier. Était ce réellement possible d'être si entêté et inflexible?