65

1K 59 0
                                    

Répliquai-je en enlevant mon gilet par balle ainsi qu'en posant mon arme.

-Non c'est moi qui y vais.

Dit Gordon. Davies l'interrompit.

-Laisse là y aller, toi tu dois diriger Dean, il ne va rien se passer si elle bouge tu ordonnes et Dean tire. Lexie tu gardes ton oreillette.

J'hochais positivemment de la tête. Et sans un regard vers Gordon je me dirigeais vers l'entrée de la boutique.

-Je suis désarmée Kylie et je n'ai plus de gilet je viens simplement pour vous parler!

La femme méfiante me laissa tout de même entrer. Des cheveux en bataille, un regard désorienté même si elle était imprévisible je savais d'après mon expérience et mes connaissances qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de se laisser attraper.

-Si vous avancez je la bute.

Un coup d'œil pour la femme qu'elle tenait en joue et je grinçais des dents. La pauvre vendeuse était terrifiée.

-Écoutez je vous propose que vous la lâchiez, à la place prenez moi ça marche?

-Tu joues à quoi Lexie!?

Me cria Gordon dans l'oreillette.

-Laisse moi faire..

Lui chuchotais je pour éviter de le voir débarquer.

-Vous croyez que je suis conne! Fermez la!

Elle était énervée et désemparée, elle savait que c'était la fin mais elle ne voulait rien lâchée. Il fallait que je trouve les bon mots sinon la vendeuse comme moi même allions finir à la morgue.

-Si vous la laissez partir et que vous me prenez moi une agent du FBI l'appas sera plus important et donc la police devra se soumettre à toute vos demandes vous pourrez sortir d'ici avec moi et ordonnez que personne ne vous suivent. Et c'est seulement lorsque vous serez très loin d'ici que vous me relâcherez.

Je parlez vite mais j'articulais assez pour qu'elle puisse assimiler toutes les informations j'espérais réellement que son mari ne lui avait pas expliquer qu'un agent signait pour se sacrifier et donc que tout mon discours était complètement faux.

-Si vous mentez...

-Je vous jure que c'est la stricte vérité, laissez la partir et partons toutes les deux.

Elle me mitraillait du regard mais après quelques minutes elle relâcha la vendeuse et pointa son arme sur moi. Je relevais automatiquement mes bras.

-Du calme je vais simplement l'amener jusqu'à la porte.

Je me tournais donc et pris la vendeuse tout en la dirigeant vers la porte.

-Fais gaffe Lexie j'ai du mal à l'avoir dans le viseur.

Dit Dean, je répondis en susurrant.

-On va sortir, préparez vous.

Je me retournais vers Kylie.

-Prend cette corde.

Dit elle en me désignant un morceau de corde posé sur un comptoir.

Abdiquant c'est soumise y'a j'attrapais le morceau de corde. Sous ses ordres je finis par me retourner. D'un pas pressant elle m'attacha les mains et me poussant brusquement nous nous dirigeâmes vers la porte.

-Lexie dans le pire des cas quand tu seras dehors au moment où Davies prononcera « Vous n'irez nulle part » tu te dégagera et te baissera.

J'entendis les mots de Gordon et priais intérieurement pour que cela ne se passe pas comme ça. J'avais confiance en Dean mais si on pouvez éviter d'attenter à ma vie avec de pareilles stratagèmes ce ne serait que mieux!

-Tu bouges je tire.

Me répéta une nouvelle fois Kylie. Nous étions enfin dehors, quelques pas en avant puis c'est tenu par les cheveux et toujours une arme pointait sur la tempe que nous nous stoppèrent.

-Vous dégagez et me laisser partir avec elle et personne n'as intérêt de me suivre sinon je la bute!

Toute l'équipe ainsi qu'une dizaine de policiers étaient devant nous leurs flingues diriger vers elle et par conséquent vers moi aussi.

-Relâchez là et nous réduirons votre peine.

-On peut s'arranger Kylie je....

-Non, je vais partir avec elle et vous allez me laisser!!!

Dit elle en renforçant sa prise sur ma chevelure me faisant grincer. Je m'en voulais de ne pas pouvoir réagir si elle avait était un peu plus proche cela aurait fait bien longtemps que je l'aurais mise à terre. Je croisais le regard de Gordon et d'un clignement d'œil lui fit comprendre qu'elle ne faiblirait pas. Il regarda alors Davies.

-Vous n'irez nulle part.

C'était le nom de code. Enfin. Avec toute ma force je me libérais de sa prise et lui assénais un violent coup de coude dans l'abdomen. Lui faisant relâcher sa prise sur mes cheveux c'est avant qu'elle n'est le temps de réagir que je me jettais à terre. Les balles fusèrent et c'est quelques secondes plus tard que son corps inerte me rejoignit au sol. L'équipe et les autres flics arrivèrent rapidement. Je devais avouer que même si ce genre de situations arrivaient assez souvent, mon cœur ne pouvait s'empêcher de battre à la chamade. L'adrénaline qui me permettait de ne pas faillir se dissipa rapidement et c'est en oubliant tout mes différent avec lui que lorsque Gordon m'aidais a me relever que je me lovais dans ses bras.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant