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-Ça va merci, quand est ce que je pourrais sortir?

Gordon me regarda d'un air désapprobateur et le médecin sourit légéremment.

-Vous êtes encore faible malgré vos exploits.

Dit-il avec un petit coup de tête pour l'homme qui était entrain de ramasser les bouts de verres.

-Nous aimerions vous faire passer quelques radios et surveiller vos nuits pendant quelques jours, ensuite vous serez libre comme l'air.

Mon esprit encore un peu embué j'essayais d'assimiler toutes ces informations. Les quelques jours d'observation était compréhensible mais maintenant j'aimerais savoir une petite chose.

-Quand est ce que je pourrais reprendre le travail?

Ian sembla s'étouffer avec sa propre salive et le médecin me fis de gros yeux. Ne cillant pas d'un iota je les observais tour à tour.

-Je pense que vous devriez plutot penser à votre repos mademoiselle, vous êtes fragile, plusieurs semaines, voir des mois seront nécéssaire.

Maintenant ce fut à mon tour de m'étouffer, est ce que j'avais bien entendue?

-Pardon?

-Lexie.

Me réprima Gordon.

-Non, vous avez bien prononcé le mot "mois"?

-C'est bien ce que j'ai dis mademoiselle, maintenant je vais vous laisser vous reposer vous en avez bien besoin, je reviendrais dans quelques heures et si vous avez un problème appuyer sur le bipper.

Et sur ces mots, sans même me laisser le temps de lui parler d'avantage, il partit.

-C'est une plaisanterie.

J'essayais de me retourner vers Gordon cherchant du soutien mais c'est tout le contraire qui me fit face.

-Tu vas pas t'y mettre toi aussi.

Dis-je en m'enfonçant mécontente dans le lit.

-Je ne plaisante pas Lexie tu oublies tout de suite le travail.

-C'est toi qui va rapidement oublié le droit que tu t'occtroie a me donner des ordres.

J'étais froide et franche mais je savais. Je savais ce dont j'avais besoin. Je savais que j'aurais besoin d'oublier. Et pour ça j'avais besoin de quelque chose qui occupe la plus part de mon temps. D'un ton qui n'imposait aucun commentaire il proclama.

-Je suis encore ton supérieur et je ne te laisserais pas reprendre le travail de si tôt fais moi confiance. Maintenant si tu as finis, il y a quelques personnes qui t'attendent.

-Cette conversation n'est pas finit.

Fulminais je faussement sachant pratiquement la partie perdue d'avance. Du moins pour aujourd'hui. Le suivant du regard je soufflais discrètement quand je le vis sortir de la chambre. Quelque minutes après la porte se réouvrit à la volée, le faisant sursauter au passage.

-Lexie!

Hurla Abby en entrant précipitamment dans la chambre. Se jetant sur moi c'était sans doute en oubliant mes nombreux hématomes. Gémissant légèrement tous se turent pour laisser Abby se relevait à vitesse grand V.

-Oh non je suis désolé!

Cria t-elle les larmes aux yeux. Je fermais les yeux essayant de moi aussi me retenir de pleurer. Dieu ce que toutes les parcelles de mon corps pouvaient me faire mal. Je réouvris les yeux et essayais d'afficher un sourire. Abby, Dean, Davies, Bonnie, Hailey et évidemment Gordon se trouvaient devant moi, je remarquais même Tony dans l'embrasure de la porte.

Ne vous méprenez pas, j'étais plus qu'heureuse de revoir mes amis, surtout après tout ça, malgré tout j'étais si mal intérieurement et aussi extérieuremment que j'avais un grand désir de me laisser aller dans l'énorme gouffre qui se formait en mon for intérieur.

-Vous m'avez manqué.

Répondis-je sincéremment. Pratiquement tous affichèrent leurs émotions, chacun leurs tours ils m'enlacèrent. Leurs mots doux me firent du bien et malgré tout un sentiment de bien être m'envahis. Ils m'avaient manqués, j'avais besoin d'eux.

-Ne pleures pas.

Implorais je à Abby qui ne cessait de laisser sa peine et certainnement son soulagement s'écouler.

-Si tu savais comme je m'en veux.

-Tu n'as pas à t'en vouloir, lui dis-je tout bas, rien n'est de ta faute.

Elle hocha de la tête et laissa place à Davies qui m'embrassa le haut de la tête tel le père qu'il était devenu pour moi. Tony ferma la danse des amabilités en me prenant dans ses bras.

-Dios, tu as une tête qui fait très peur.

Je ris à son franc parler, lui aussi m'avait manqué. Plongé dans son regard une larme roula involontairement sur ma joue. Il me prit alors la main et me l'embrassa avec force, des perle salées coulant aussi de ses iris.

-Si tu savais comme elle serait fière de toi.

Il me prit une nouvelle fois dans ses bras et se releva, souhaitant autant que moi que le temps fasse son effet.

-Je suis de retour, j'espère que vous m'aiderez donc à convaincre Gordon de ne pas me laisser enfermé trop longtemps chez moi.

L'ambiance était réelemment pesante et ce n'étais pas pour me déplaire, je n'avais vraiment pas le coeur à la fête ou aux réjouissances. Malgré moi je ne voulais pas avoir toute l'équipe sur mon dos alors imitant mes beaux jours j'affichais un sourire.

-C'est à dire?

Demanda Dean plus détendu.

-Reprendre le travail par exemple?

Je n'eus meme pas le temps d'essayer de les amadouer avec un de mes regards de biche que tous affichèrent une mine grave.

-Il en est hors de question.

-Tu peux toujours oublier.

-Dans tes rêves chérie.

-Je suis tout à fait d'accord.

Mon visage se décomposa, étaient-ils tous de mèche?

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant