86

939 45 0
                                    

-Au début je ne compris pas très bien, tout avait était si rapide qu'ils étaient même arriver à me surprendre. J'ai atterris dans un 4x4 lorsque je compris être bâillonnée. Lorsque nous sommes arrivés ils m'ont amener dans leur bunker et attacher tel un chien. C'est là que je l'ai vu arriver, Saïd Fathnasi. Nous nous sommes échangés quelques banalités, avant que trois de ces hommes me rue de coups. Après ça je me suis évanouie.

Mon cœur battait à mille à l'heure, un léger regard vers Gordon et je le vis déjà pâlir sous le poids du remords. Les jointures blanches de ses poings serrés me fis rapidement comprendre son état.

-Que c'est il passer ensuite mademoiselle?

-Je ne sais pas combien de temps j'ai mis pour me réveiller, mais lorsque cela fut fait, je l'ai vu encore. J'étais un peu dans les vapes alors je ne saurais vous dire tout ce qu'il m'as dit mais après un moment un peu houleux il.... Enfin suite à ça deux de ses hommes m'ont .... Ils m'ont noyé pendant quelques heures et...

-C'est à dire?

Détournant le regard c'est médusé que j'observais Gordon. Que devais je dire de plus? L'estomac au bord des lèvres je soufflais en le voyant encore plus en colère que tout à l'heure. Je le voyais dans ses yeux, cette lueur terrible, là flammes crépitant aux creux de ses iris. Cependant il maintient un visage impassible et tout en gardant un calme olympien il m'incita du regard à continuer.

-Je ne vais pas vous faire un dessin, il m'ont enfonçait un chiffon dans la gorge et me l'ont remplie d'eau, c'est assez clair ?

Crachais je à leur égard alors que mes yeux s'embuent de larmes. Les refoulant au maximum je fermais les yeux un instant. Revivant l'atrocité je vis toutes ces images défiler alors que je me mis à les décrire.

-Je n'en pouvais plus, je n'avais plus de forces, mes poumons me brûlait sous la pression d l'eau qui m'écrasais. Incapable de bouger, incapable de mourir. Lorsqu'ils se sont arrêtés, l'un des hommes c'est rapprocher de moi. Au début je.. je ne comprenais pas trop mais après j'ai sentis. J'ai sentis l'aiguille, il me la planté dans la clavicule, lentement. La douleur était atroce je n'avais jamais ressentis cela puis j'ai compris. L'aiguille contenait une drogue très forte, un mélange entre l'héroïne et l'extasie à mon avis. Rapidement je me suis mise à planer mais la drogue était vraiment forte et j'ai perdu pieds.

Les images défilées dans ma tête, un diaporama de souvenir c'était alors formé à l'intérieur de mon esprit. Je revivais tout et ressentais une nouvelle fois les douleurs. Je mis ma main sur le trou qu'avait fait l'aiguille. Le pire est que cela n'avait même pas était mon pire souvenir. Non mon pire souvenir était....

-Voulez vous faire une pause?

Je regardais Monsieur Cooper incrédule. Pourquoi me disait il cela maintenant? C'est alors que je sentis des gouttes d'eau perlaient de mon visage. Dans la minute qui suivit Gordon vint à mes côtés et j'essuyais maladroitement mon visage baigné. Tout bas Ian me demanda si je voulais sortir un instant. J'en étais bien tenté je l'avoue mais je savais que si je sortais je préférerais mourir que d'y retourner, je secouais alors négativement de la tête .

-Ce qui m'as réveillé c'est le fer brûlant qui venait d'être déposer sur ma chair nue. Ils m'ont brûlé dans le but de me faire souffrir le martyr mais aussi dans la volonté de me marquer telle une bête. La douleur était, c'était..

Ma respiration saccadée, je peinais à reprendre un souffle régulier.

-C'était incommensurable. Après ça je sentais qu'elle était proche, la mort je veux dire. Je le savais, je le sentais et je n'attendais plus que ça à vrai dire, je voulais que tout cela cesse que la douleur cesse. Un homme vint répondre à ma demande lorsqu'il se planta devant moi, son glock pointer sur ma tête. A demi consciente j'ai finalement vu les agents, ils m'avaient sauvés.

-Vous n'avez jamais abandonné.

Affirma un de mes supérieurs, rompant le silence qui s'était installée. Brisant l'atmosphère pesante c'est d'un regard à présent vide que je répondis.

-Vous savez ce qu'on dit: « Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer »

-Winston Churchill

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant