Précisions historiques.

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Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV, a vécu toute sa vie dans l'ombre de son frère faisant preuve d'une étonnante docilité et soumission au vu des éclats de son oncle, Gaston, dont il subissait indéniablement le karma. Pourtant, Monsieur était un homme étonnant, homosexuel, efféminé, aimant s'habiller en femme. Ce vice dit italien ne fut jamais fustigé par son frère, qui n'y voyait ombrage. Cette image d'homme si peu masculin a pourtant marqué l'histoire, laissant son empreinte un peu partout, dans les arts, l'architecture, sa famille, puisque sa lignée a subsisté, enfin, ses histoires de cœur si peu communes qui à l'époque ont défrayé les chroniques.

En effet, Philippe semble avoir été attiré par des hommes flamboyants. Tout d'abord, le conte de Guiche qui séduit toute la cour, surtout Philippe et son épouse, amant de l'un et de l'autre, il finit par s'attirer les foudres de tout le monde et surtout du Roi inquiet de comment tout cela pourrait finir qui l'enverra en exil. C'est sur le champ de bataille que Monsieur entame sa liaison amoureuse et charnelle avec le Chevalier de Lorraine, un ami de longue date. Après que celui-ci a été blessé et que Philippe l'ait soigné, leur romance commence.

Le Chevalier de Lorraine a une réputation moins sulfureuse que De Guiche mais il se fera très rapidement des ennemis, notamment de Madame et de ses amis, fort nombreux à la Cour. Ce qui résulte que le portrait qu'on en retire aujourd'hui, est peu flatteur. Il est peu probable que le Chevalier et Monsieur soit resté quarante-cinq ans ensemble s'ils n'éprouvaient de solides sentiments, mais le comportement du Chevalier laissa croire à tout le monde qu'il n'aimait personne d'autre que lui-même.

C'est précisément ce qui lui porta préjudice lors de l'année 1670 lors de son grand bouleversement. La Cour perd son joyaux, sa muse, le Roi sa belle Sœur. Mais pour Monsieur ce fut pire encore, il perd tout à la fois sa femme et son amant. Monsieur a tout livré de ses émois, des déchirements de son cœur en ses lettres, tout autant à son amant, qu'en supplique à son frère. Madame, sa seconde épouse en les parcourant à la mort de Monsieur décida de toutes les brûler. En voici une pâle reconstitution.

** Note de l'auteur.

Ce récit est en cours d'écriture et est susceptible d'être modifié en cours de route. Pour le moment je suis pas totalement convaincue par la narration, et je cherche un moyen d'améliorer cela, n'hésitez pas à me donner votre avis sur le sujet !

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