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Alessio


Dimanche matin.

Il faisait tout gris dehors.

Simplement vêtu d'un caleçon, je me glissai dans la cuisine et allai ouvrir le frigo. Je raflai la bouteille de lait et en but une grande gorgée directement au goulot. Chloé arriva sur ces entrefaites, les cheveux ébouriffés, sa chemise de nuit joliment tendue sur sa jolie poitrine. Elle me prit la bouteille des mains et but à son tour, tête renversée en arrière. Un instant, j'admirai la façon dont ses longs cheveux cascadaient dans son dos.

─ Bah bravo, lui dis-je alors qu'elle me tendait le carton en riant, les yeux brillants. Quel culot, mademoiselle Lurier.

Elle avait une moustache de lait, en plus. J'attirai son visage à moi en l'attrapant par la nuque et la léchouillai. Elle gloussa.

─ Arrête, c'est dégoûtant !

─ Tu dis pas ça quand ma langue est entre tes jambes, hein ? Coquine.

Elle rougit un peu. Trop mignonne. Je l'attrapai, passant les bras sous ses cuisses, la soulevai et la ramenai dans la chambre.

─ Tu vas voir, je suis sûr que tu vas pas trouver ça dégoûtant...

Je la jetai sur le lit sans autre façons et elle rit encore plus fort lorsque je lui sautai dessus pour l'embrasser partout partout.






Chloé


─ Alors ? Comment ça se passe, avec Alessio ?

Je regardai Julie, interloquée.

─ Au lit, tu veux dire ?

─ Ben oui, au lit.

─ Oh... ben, je sais pas, c'est bien. J'ai pas vraiment de point de comparaison, hein.

─ Il te fait jouir ?

─ Julie...

─ C'est juste une question, roh, ce que t'es prude, Chloé ! Je t'ai tout raconté sur mes mecs, moi.

Oui, mais j'avais rien demandé, pas forcément aimé ça et en plus, là, ce n'était pas juste un mec. C'était Alessio. Mon Alessio.

─ Je n'ai pas envie de parler de ça, c'est trop intime, dis-je en remuant mon café.

Il me faisait jouir, bien entendu, mais ça avait pris un peu de temps avant de se mettre en place. Et je n'avais jamais joui lorsqu'il me pénétrait d'ailleurs. Je me demandais si c'était normal ou non.

Au moins, je n'avais plus mal depuis un moment quand on faisait l'amour.

Ma pire crainte était qu'il s'ennuie dans notre vie sexuelle. Pour l'instant, ce n'était pas routinier, on faisait l'amour quand on avait envie, peut-être trois fois par semaine. On ne vivait pas ensemble, mais je passais tous mes week-ends avec lui, souvent chez lui. Alessio n'aimait pas l'idée de dormir à la Résidence avec mes parents sous le même toit, même si la Résidence faisait 400m² et que j'avais mon propre appartement. La suite de ma chambre contenait une salle de bains et un mini salon.

─ T'es sa copine, maintenant, reprit Julie. Hésite pas à te lâcher. Tu peux faire tout ce que tu veux avec lui. Les mecs n'aiment qu'une chose : une nana qui en redemande, qui s'éclate au lit. Tu peux être prude dans la vie et sauvage dans la chambre, il sera fou de toi car c'est le seul qui verra cette facette de toi. Du coup il restera avec toi s'il est content. Sinon quelqu'un d'autre pourrait lui donner la même chose.

Le Solstice d'été (HB 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant