Chapitre 3

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Je suis installée dans le lit de la chambre de la favelas avec un mal de crâne assez monstrueux, emmitouflée dans mes couvertures, grelotante de froid. J'ai l'impression d'avoir de la glace dans les veines, alors que des nausée et des vertiges m'etreignent. Mon père est sorti presque aussitôt prendre de quoi me soulager, malgré le corps inconscients de Stéphane dans la pièce, car nous avions terminé à nous deux tout les médicaments en notre possession. Je suspecte fortement mon géniteur d'être en manque, bien qu'il doit également s'inquiéter de ma faiblesse. Son addiction prends parfois le pas sur tout... Je suppose qu'un jour, à force, je terminerai comme lui.

Pendant ce temps, Jason a enchaîner précautionneusement Stephane à un anneau sur le sol de la chambre. Je me suis toujours demandée à quoi pouvait servir ce bout de ferraille sur lequel je trébuchais régulièrement. Vue le quartier, il est possible qu'il est toujours eut l'utilité que lui a donné le journaliste. Il n'est pas rare ici d'entendre des cris terrifiant résonner de nuit, comme de jours...

Pour le moment, Stéphane n'est pas du tout conscient de sa position difficile. Il dort paisiblement, même si la douleur risque fort de le réveiller quand mon père reviendra.

Jason me sort de mes réflexions en s'asseillant près de moi sur le lit. Il repousse doucement les mèches rebelles échapper de ma nattes, caressant délicatement ma joue au passage. Je me recroqueville un peu plus, en essayant de disparaître dans les couvertures.

__ Tu as été parfaite, comme toujours ma belle ! Me dit-il d'une voix suave.

Je grogne, en passant le drap par dessus ma tête.

__ On ne peut pas en dire autant de vous deux ! Me plaignai-je.
__ Les hommes de ton ex ne nous ont pas facilité la tâche ! Se renfrogne-t-il en massant sa mâchoire salement amoché, toute bleuie. Le blond est une sacré teigne, si Nigel ne s'était pas retrouver sur son chemin, je n'aurais pas donner cher de ma peau...

Je ricane malgré moi, échappant aux mains de Jason en disparaissant définitivement sous les draps. Je ne devrait pas rire de la déconvenue du journaliste, après tout nous travaillons dans le même but, mais il sous estime bien trop souvent les non-humains. Il respecte mon père, pourtant il considère souvent les autres comme des animaux sans cervelle.

Se méprennant sur le son que j'ai émis, le journaliste me serre contre lui a travers les couvertures.

__ Tu souffres beaucoup ? Me demande-t-il doucement, tu n'es pas obligée de te cacher pour pleurer ma belle... Je suis là pour te soutenir...

Je m'apprête à relever la tête pour me moquer de lui, mais une sonnerie de téléphone retenti dans la pièce. Quand je me redresse, il s'est éloigné pour répondre. Je l'observe faire les cents pas, son regard s'assombrissant à chaque seconde durant sa discussion qui semble assez houleuse. Il ne donne que des réponses aussi brève que nerveuse, tandis que j'entends son interlocuteur qui s'énerve. Au bout d'un moment, il raccroche en regardant d'un œil noir Stephane. Sans le moindre signe avant coureur, il lui envoie un grand coup de pied en pleine tête.

__ Arrête ! M'ecriai-je, effarée, alors que le vampire glisse un peu sur le côté sans se réveiller. Qu'est-ce qu'il te prend ?

Le journaliste le relève sans ménagement en lui pinçant la joue, sans me repondre. Je me redresse d'un coup, ce qui a pour résultat de me provoquer un vertige catastrophique, je m'étale sur le sol violemment, incapable de me relever.

Quelques secondes plus tard, Jason est auprès de moi pour me relever, me recouchant soigneusement dans les couvertures. Je lui donne un faible coup de poing dans l'épaule.

__ Laisse le tranquille! M'énervai-je, il est inconscient ! Ce que tu fait est aussi inutile que cruel !
__ Je vérifiais juste qu'il était bien dans les vapes, se justifie-t-il en grognant. Je vais devoir te laisser ici avec lui, le FLH a besoin de moi... De toute façon, après ce qu'il t'a fait, il ne mérite aucune pitié ce con!

Apprivoise Moi, Si Je Veux ! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant