Chapitre 81

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Point de vue de Ryley

Je regarde la longue route droite devant moi, une main sur le volant l'autre caressant doucement les cheveux de Lyra qui dort la tête posée contre mon siège. Elle est recroquevillée contre Chad qui ronfle doucement juste à côté d'elle.

Cette tête de mule est complètement épuisé.

Il a conduit presque quatorze heures d'affiler sans vouloir lâcher le volant, tellement il était nerveux à l'idée de perdre du temps en suivant Céline. J'ai dû lui ordonner de se reposer, arguant quand cas de bataille, il ne serait plus bon à rien. S'il était réticent à dormir au début, mon aura doublée de celle de notre Luna a finit par avoir raison du peu d'énergie qui lui restait.

Depuis, alors qu'il dort à poings fermés, nous roulons à tour de rôle avec Lyra. Je sais qu'elle n'a pas beaucoup conduit dans sa vie, mais au moins elle a le permis, alors que Travis était encore entrain de le passée quand nous avons quitté New-York. Je sais, grâce à Kyle, que mon bêta devra encore prendre beaucoup de leçon pratique avant de l'avoir car il a une certaine tendance à ne pas faire attention où il tourne et rouler sans couper la ligne blanche est encore compliqué. Quand son âme sœur me parle de sa conduite accompagnée, c'est plutôt tremblant de peur, et couvert de sueur.

Pensant au faite qu'il faudra que je trouve une solution pour remédier à ce problème, je fait rouler mes épaules, bougeant un peu en essayant de ne pas réveiller ma femme. J'en profite pour retirer le téléphone que j'avais dans ma poche arrière et qui me gêne depuis un moment, le posant dans le vide poche.

Grâce à des cartes prépayés, j'ai pu joindre tout les groupes afin de m'assurer que tout le monde roulait sans problème. J'ai été soulagé d'apprendre que la plupart approchait de la frontière, même si beaucoup on croisé des véhicules suspects ou des loups sous formes animales dans les forêts. L'ennemi est à nos trousses mais pour le moment nous réussissons tous à l'esquiver.

Je dois bien avouer que le FLH est d'une grande aide dans notre fuite, outre les vêtements, les vivres, les véhicules, les téléphones, ils nous ont aussi fournis des endroits pour faire des pauses, ainsi que le plein d'essence. Si nous arrivons à être aussi discret, c'est grâce à leur soutien.

Nous allons d'ailleurs devoir à nouveau compter sur eux pour traverser la frontière. Ils ont un poste dans un endroit reculé, seulement surveillé par leurs membres, qui devrait nous permettre de passer sans encombre. Nora et Serena seront probablement les premières à l'atteindre dans quelques heures. Je suppose que la conduite plus que sportive de ma bêta doit y être pour beaucoup dans leur avancée fulgurante. En seulement deux jours, elles sont bientôt sortie d'affaires.

Les autres vont mettre sûrement une demi journée voir une journée de plus. Notre groupe étant en queue de peloton juste derrière celui de Céline, nous n'y serons que bien plus tard.

Restant à une demi heure de leur groupe pour les soutenir en cas d'attaque, nous avons dû nous accommoder des nombreuses pauses qu'ils sont obligés de faire à cause des enfants assez jeunes qu'ils transportent. Les petits ne se rendent compte de rien grâce à Sébastien, mais c'est nerveusement épuisant pour nous, car Yuri est sur notre piste. À leur dernier arrêt, ils n'avaient pas démarré depuis dix minutes qu'ils avaient croisés deux loups courant dans la forêt où ils étaient. Ils n'ont pas eut l'air de les détecter, toutefois cela n'est pas bon signe.

Nous même, les avons vus un peu plus tard, ainsi que quelques camions aux couleurx du camouflage. Il est urgent que nous sortions du territoire ennemi...

J'ai hâte de me retrouver dans le territoire de la sourcière afin d'envoyer tout ces enfants en Amérique par l'avion cargo que j'ai fait venir. Ce dernier a atterri il y a déjà un moment, Gabrielle est d'ailleurs entrain de l'affreter pour permettre à tout le monde de voyager correctement. Le vol sera long de toute façon, mais je veux qu'ils soient le mieux traité possible. Ils ont déjà assez souffert dans leur vie pour ne pas être parqué une fois de plus comme du bétail.

Apprivoise Moi, Si Je Veux ! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant