Chapitre 84

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Point de vue de Ryley

C'est avec un grand soulagement que nous venons de passer sans encombre la frontière Ukrainienne. Ce n'est qu'une question d'heures, maintenant, avant que nous ne rejoignons le domaine de la sourcière. Un gros poids a quitté mes epaules, surtout que la plupart de mes bêtas m'ont appelé pour me dire qu'ils sont arrivé à destination sans avoir rencontré la moindre difficulté.

Je m'etire avec bonheur en faisant attention de ne pas réveiller Lyra pelotonner contre moi, tout en regardant la forêt par la vitre latéral du bus scolaire que nous avons récupérer auprès du FLH. Honnêtement cette organisation m'impressionne de plus en plus, car ils ont su assurer notre logistique d'un bout à l'autre de notre incursion en territoire ennemi, sans jamais la moindre faille. Ils ont bien plus de moyen que ce que j'aurais cru, ainsi que beaucoup de membres.

Je suis un peu mal à l'aise à l'idée qu'ils sont probablement aussi nombreux sur mon propre territoire. Je commence à me dire que nous avons sérieusement sous estimé les humains, et leur capacité insurrectionnel.

Avec un soupire, je passe une main dans mes cheveux, avant de remonter la couverture sur les épaules de ma Luna. Inutile de m'inquiéter de cela pour le moment, après tout nous avons un but commun... Ensuite, il sera encore temps d'avoir une discussion avec les membres de l'organisation pour savoir quel sont leurs revendications exact. Si elles sont acceptables, nous pourrons toujours négocier pour éviter un conflit inutile. Après tout j'ai avec moi une demi humaine qui me prouve chaque jour qu'ils ne sont pas à prendre à la légère.

Baissant les yeux vers ma Luna, un sourire né sur mes lèvres tandis que je l'observe dormir, collée sur mon épaule. Ma petite boule de nerf furieuse est vraiment trop mignonne quand elle dort. Elle parais si paisible que l'on a du mal à croire qu'elle soit capable de faire tant de dégâts quand elle a les yeux ouverts. J'effleure sa joue du bout des doigts en me disant que j'ai beaucoup de chance de l'avoir à mes côtés.

Un bruit attire mon attention sur ma droite, je lève les yeux sur Stéphane qui remet sa jambe correctement, droite devant lui sur la barre d'arrêt en face de son siège. Le vampire nous observe en faisant la moue, tout en massant sa cuisse en court de guérison. Avec un sourire en coin, je pose une main possessif sur le genoux de Lyra, qui dans son sommeil emmêle ses doigts dans mon t-shirt. Me voyant faire, il plisse les yeux prêt à ouvrir la bouche quand Sébastien se laisse tomber dans le siège entre nous deux, l'empêchant de balancer sa pique.

L'humain, un peu essoufflé, redescend les manches de sa chemise qu'il avait replié, un large sourire aux lèvres. Il a l'air de s'épanouir totalement aux milieux des enfants. Je dois avouer qu'après l'avoir vu faire exploser à peu près tout ce qu'il a eut entre les mains, c'est très étrange de le voir chanter des comptines aux tout petits.

Ces derniers l'adulent littéralement, l'écoutant avec attention à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Après l'avoir écouté raconter ses histoires très vivantes, je doit avouer que moi même, j'y ai pris beaucoup de plaisir. On sent qu'il adore vraiment les petits bouts, faisant tout ce qu'il peut pour leur rendre ce voyage plus agréable, en ne se préoccupant absolument pas de leur nature de loup ou de vampire.

_Ils sont sages ? Lui demandais-je tout bas pour ne réveiller personne.
_ Ils sont plutôt mignon, me répond-il en ricanant, bien plus que moi à leur âge ! Je n'ai eu aucun mal à les mettre en sieste...

Une vision étrange d'un Sébastien en culotte courte s'imprime dans mon cerveau. Cela me paraît tellement incongrus que je lutte pour ne pas exploser de rire.

_J'imagine que tu devais être un gamin surexcité ! S'amuse Chad les deux mains sur le volant, tandis que Céline adossé au tableau de bord lui ouvre une bouteille d'eau.
_J'ai toujours été très curieux de ce qui m'entourais ! Réctifie L'humain avec un air nostalgique.
_ Je suppose que tes parents, ont du faire l'erreur de t'offrir une panoplie du petit chimiste ! Se moque Stéphane.
_Pas besoin, glousse le concerné, si tu savais le nombre de produits ménagés qui peuvent faire des expériences fabuleuse... Tu as déjà essayé de mettre de l'acide cloridrique sur du calcaire, le tout sur une surface en plastique ? J'ai fait évacuer tout un immeuble grâce à cette expérience... Je devais avoir quatre ou cinq ans...

Apprivoise Moi, Si Je Veux ! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant