Chapitre 55 (petit Passage Gore)

15.2K 1.2K 387
                                    

Point de vue de Ryley(quelques temps plus tôt)

J'ai mal partout, je suis pourtant sous ma forme lupine, mais mon corps craque désagréablement... Et j'ai chaud. Je me relève difficilement, en essayant de comprendre ce qu'il c'est passé. Cependant, j'ai à peine secoué la tête pour reprendre mes esprits que je dérape. Je me retiens in extremist, au morceau de béton, sur lequel je suis, alors qu'il n'est plus relié que par quatre barres de fer tordues au reste du plancher, juste au dessus d'un amphithéâtre couvert d'eboulis.

Une fumée epaisse m'empêche de bien respirer. J'ai également la tête qui tourne effroyablement, alors que je suppose que mes tympans sont percés... Mes griffes dérapent dangereusement sur la plate-forme qui s'effrite, et ne supportera plus encore très longtemps mon poids.

Tandis que je tente de reprendre le contrôle de mon corps pour me sortir de là, je sens une odeur sucrée que je reconnaîtrai entre mille. Relevant totalement la tête, j'aperçois un homme à califourchon sur ma femelle, entrain de la taillader.

Il n'y a plus de douleur, plus de fumée, plus de vertiges, juste une fureur pur qui me fait pousser de toute mes forces sur mes pattes arrières.

D'un bond je franchi la distance qui nous sépare, attrapant dans ma gueule, la creature qui tente de terrasser ma femelle. Je le decroche, avec violence grâce à mon poids combiner à mon élan. Tel une tique, il a encore la bouche gorgée de sang avec une touffe de poils rouge coincée entre les dents.

Nous roulons ensemble sur le sol, mes crocs plantées dans son épaules. Je regarde ses traits coupés à la serpe, et soudain mon cerveau se remet en route. Je me souviens de lui, frappant les membres de ma meute, maltraitant mes louveteaux, reluquant ma femelle, la convoitant avec ses yeux libidineux... Et puis l'explosion... Les flammes et la pluie d'horreur que cette raclure à déclenchée.

Je deviens une sorte de boule de fureur incapable de réfléchir, ma conscience est reléguée très loin au bout de mon cerveau. Je tire sur les chairs de cet enfoiré, lui arrachant le bras. Ces cris ne me parviennent pas car mes tympans sont trop endommagée, pourtant je vois son visage crispé de souffrance, sa bouche grande ouverte et bavante, m'en délectant avec l'envie de faire pire. Il tend son bras armé d'une dague, mais mes mâchoires se referment déjà sur la peau de son ventre, le faisant se cambrer en arrière, dans un hurlement que je commence à percevoir. Je le laisse prendre conscience de ce que je m'apprête à faire, puis je tire en arrière jusqu'à entendre le bruit caractèristique du déchirement. Sa lame se plante de manière désespéré dans mon museau, dans mon épaule tandis qu'il tente de se défendre en comprenant qu'il va mourir. Toutefois ce ne sont que des piqûres que je sens à peine grâce à la haine qui pulse en moi. Je force, pour lui arracher les muscles et mettre ses tripes à l'air.

Horrifié, il observe ses viscères se glisser hors de son corps, tentant de les retenir avec ses mains. J'aimerai le regarder agoniser plus longtemps, jouer avec lui... Mais je dois retrouver ma meute. Je ne les entends plus, ne les sens plus... L'explosion à tout chamboulé...

Ma femelle n'est pas loin, je ressens des vibrations sur le sol qui m'indique qu'elle hurle pour appeler les nôtres. Je penche la tête pour faire de même avant de la rejoindre, quand soudain le sol s'effondre sous mes pattes.

Je glisse et griffe les éboulis afin de repartir sur un sol stable, mais ma patte se retrouve coincée sous deux grosses plaques de béton. Je tombe, incapable de reprendre mon équilibre, puis la douleur de l'impact m'assome, me plongeant dans les Ténèbres.

Point de vue de Lyra

Le loup roux bloque deux de nos adversaires pendant que le gris a reflet brun parvient à faire lâcher prise à un mâle vicieux qui mordait le dos de Maeva, juste au dessus de sa queue.

Apprivoise Moi, Si Je Veux ! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant